Le coup de coeur des coups de coeur de 2018

Des coups de cœur, chaque membre de la joyeuse équipe d’A l’ombre du Grand Arbre  se fait un plaisir de vous en proposer tous les mois.

Maintenant que l’année est finie et que commence 2019, il est temps de faire un petit bilan des douze mois qui viennent de s’écouler. Et pour cela, reprenons l’exercice du “coup de cœur” et corsons-le un peu…

Comment?

De 2018, n’en retenir qu’un… Un seul. Le seul. LE coup de cœur parmi les coups de cœur.

Oui, faire un tel choix est difficile. Mais n’y a-t-il pas pour chacune un livre qui occupe une place particulière au milieu de tous ? Non? Mais si, forcément.

Voici ces livres qui se sont imposés, quelle qu’en soit la raison, comme LE livre le plus marquant de 2018 :

***Celui qui a retenu particulièrement l’attention d’Alice parce que son auteur tente le pari osé de traiter un sujet délicat et qu’il y arrive de manière intelligente  :

P.O.V. de Patrick Bard. Syros, 2018

Un roman qui interpelle, qui secoue mais qui reste instructivement passionnant

***Pour Aurélie, ce fut un vrai dilemme. Elle a accumulé les coups de cœur dans son atelier cette année. Retrouvez d’ailleurs ses 10 plus gros coups de cœur sur son blog.  Mais, elle choisit le livre qui l’a le plus marquée. Un album sur tous les enfants qui ne sont pas nés durant la deuxième guerre mondiale. Un sujet d’autant plus retentissant pour cette année de centenaire de la première guerre mondiale.

C’était écrit comme ça de Didier Jean et Zad. Utopique 

***Sur l’île aux trésors, Isabelle et ses apprentis lecteurs ont trouvé quantités de trésors cette année ! Le choix a donc été cornélien, tant le podium comptait de pépites – comme le roman animalier Jefferson, de Jean-Claude Mourlevat, ou encore l’incroyable roman d’aventures Le célèbre catalogue Walker & Dawn, de Davide Morosinotto. Mais si on ne devait en retenir qu’un seul, ce serait… un livre tour à tour terrifiant, sidérant et hilarant qui nous entraîne entre rêve et réalité, à travers une nuit d’été inoubliable. Un très bel hymne à la vie qui vibre d’une énergie communicative !

Hugo de la nuit, de Bertrand Santini (Grasset Jeunesse, 2016)

***Pour Hashtagcéline l’heureux élu est un roman qu’elle a bien failli ne pas terminer. Malgré tout, ce texte est pourtant bel et bien le coup de cœur des coups de cœur choisi parmi toutes les belles découvertes et les grands moments d’émotion de l’année écoulée. Pourquoi ? Parce que ce roman remue, bouscule et surprend. Parce que ce roman met en scène un héros pas comme les autres. Parce que ce roman est unique. Parce que ce roman montre aussi que la lecture, c’est aussi ça parfois : ne rien voir venir.

Gingo de Sarah Cohen-Scali (Gulf Stream, 2018)

***Sur Méli-Mélo de livres, trois ressortent clairement : deux romans et un album mais Pépita choisit après une réflexion intense celui qui reste le plus, celui qui l’émerveille encore, celui qui lui a donné le plus de lumière, celui qui l’a chavirée par la justesse et l’humanité de ses personnages.

Pëppo de Séverine Vidal Bayard jeunesse

***Pour Sophie, ce ne fut pas simple non plus de n’en choisir qu’un mais elle y est parvenu tout de même. Elle aime les beaux livres et les belles histoires et encore plus quand celles-ci parle simplement de la vie, voilà ce qui explique son choix.

Les riches heures de Jacominus Gainsborough
de Rébecca Dautremer (Sarbacane, 2018)

***Yokolulu adore les enquêtes pleines de suspense qui mettent en scène des ados aux vies aussi imprévisibles que banales. C’est pourquoi elle a choisi ce roman qui l’a happée du début à la fin et qui ne l’a déçue sur aucun point.

L’île aux panthères de Guillaume Le Cornec (Editions du Rocher, 2017)

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***La collectionneuse de papillons a cherché dans son cabinet de curiosités et il s’est ouvert sur un endroit magique, une boutique très particulière, une boutique où puiser de l’amour… et on en aura bien besoin encore en 2019. Il s’agit de l’album de Jo Witek et Nathalie Choux, si joliment intitulé Dans la boutique de Madame Nou, offert par Pépita lors d’un généreux swap anniversaire. Parce que chez Madame Nou c’est un peu comme à l’ombre du grand arbre…

***Et enfin, Bouma, a fouillé dans son petit bout de bibliothèque pour en ressortir un livre lu en début d’année. Premier tome d’une trilogie dystopique qu’elle conseille bien volontiers à tous les lecteurs en mal d’Hunger Games, U4 et autres car il recèle un univers très original et des personnages forts et attachants.

La Faucheuse T.1 de Neal Shushterman, Robert Laffont, 2017

***Et vous ? Quelle lecture retiendrez-vous de 2018 ?

Souvenirs


Avant de changer d’année, des souvenirs pleins la tête, explorons quelques lectures qui nous ramènent en arrière. Voilà un thème qui traverse de nombreuses fictions jeunesse, qu’il soit seulement évoqué ou au centre de l’histoire. Entre réminiscences familiales et moments durs à digérer, ces fenêtres ouvertes sur le passé nous touchent souvent.

 

Dans Le Tiroir à histoires

June et Jo – les souvenirs de Séverine Vidal et Amélie Graux

La maison en petits cubes de Kunio Katô et Kenya Hirata

 

Lire les avis de Bouma, Sophie et de Pépita.

 

Bouche Cousue de Marion Muller-Collard

Ce récit tourne autour d’un souvenir de jeunesse qui remonte à la surface suite à un événement.

Lire l’avis de Pépita

 

 

Sur Méli-Mélo de livres

 

Le jardin des ours Fanny Ducassé. Thierry Magnier.

Quand se souvenir de ses deux grands-pères, aujourd’hui disparus, donne un album d’une rare sensibilité et aux illustrations magnifiques.

Lire aussi les avis de Céline et Sophie

 

L’armoire Anne Cortey, illustré par Claire de Gastold. Grasset jeunesse.

Une armoire, métaphore de la grand-mère disparue et dont la présence angoisse une petite fille. Quand les souvenirs rattrapent les générations qui suivent, une approche bien vue.

 

La couverture : une histoire en petits carreaux (de tissu) Isabel Minhos Martins Yara Kono. Editions Notari.

Une histoire qui sublime le souvenir, le partage, la transmission entre générations.

 

Sur les Lectures Lutines

Le Jardin de Minuit d’Edith. Editions Noctambule.
Quand un enfant partage mystérieusement les souvenirs d’une demoiselle dans un fabuleux jardin.
Lire aussi les avis de Bouma et Sophie

La belle histoire d’une Vieille Chose, de Louis Emond et Steve Adams.

Quand une voiture se souvient de ce qu’elle a été avant de n’être plus qu’une vieille chose.

 

Les bruits chez qui j’habite de Claire Cantais et Séverine Vidal.

Des souvenirs sonores que l’on goûte délicieusement. De petites portes qui s’ouvrent vers un monde de l’enfance que l’on n’a pas oublié.

 

 
A lire au Pays des Merveilles
La mémoire en blanc de Isabelle Colombat. Thierry Magnier, 2015
Quand pour se réconcilier avec sa propre histoire, Léonie se construit sur de de bouleversants souvenirs et nous oblige à (re)découvrir un épisode récent de l’Histoire du Rwanda. N’oublions pas…

Après la peine / Ahmed Kalouaz. Rouergue, 2014.

 

Un tête à tête mélancolique entre un père et son fils entre souvenirs et révélations.

Lire aussi les avis de Pépita et de Bouma.

Vide-grenier / Davide Cali, Marie Dorléans. Sarbacane, 2014
Bric à brac de souvenirs entassés dans le grenier ; il suffit de remettre le nez dans les cartons oubliés pour retomber en enfance et décidé .. de ne plus s’en séparer !
Lire aussi l’avis de Chlop.
Sur Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait Livresse
Les souvenirs, ça se construit aussi ! Ou comment transformer le malheur en bonheur ? Une belle illustration de résilience avec une galerie de personnages hauts en couleur.
Lire aussi les avis d’Alice et de Pépita.
Souvenirs de papier de Baptistine Mesange et Jessica Lisse.
Dans cet “album-souvenir”, le narrateur revient sur les amis de papier qui ont peuplé son enfance : un ours en peluche à qui il a offert une partie de son cœur, une jolie poupée et son amie imaginaire, un coffret pour y glisser tous ses secrets… Un album très psychologique voire philosophique qui aborde avec beaucoup de justesse, de tendresse et une petite pointe de mélancolie le passage de l’enfance au monde adulte.
Dans Un Petit bout de Bib(liothèque)
Mon grand-père de Christine Schneider et de Gilles Rapaport.

Un livre sensible qui rappelle tous ces moments de l’enfance passés avec son grand-père, ceux qui restent malgré la disparition de l’être cher.
Lire l’avis de Pépita
Le Marchand de souvenirs de Ghislaine Biondi.
Quand on n’a pas eu de père, difficile de s’en souvenir. C’est pourtant ce que propose ce marchand de souvenirs…
Un album intemporel qui rappelle que chaque être humain est passé par mille vies avant de devenir celui que l’on connaît. Avec tout le talent de Lane Smith, en plus.
Chez La Collectionneuse de Papillons
Quelqu’un qu’on aime de Séverine Vidal.

Partir à la recherche de ses souvenirs, une quête qui n’a pas de prix, surtout quand elle permet à une jeune homme de construire le lien avec son grand-père.
Lire l’avis de Pépita
La Gigantesque petite chose de Béatrice Alemagna.
Béatrice Allemagna signe un album gigantesque pour évoquer ces moments infiniment précieux que nous chérissons tous au fond de notre mémoire.
Dans la Littérature enfantine de Chlop
 
Guirlandes de poupées, J. Donaldson R. Cobb Kaléidoscope
Entre réel et imaginaire, une fillette joue avec une guirlande de poupées. Jusqu’au moment où elles croisent une paire de ciseaux bien réels, et c’en est fini de la guirlande de poupée… Mais il reste toujours quelque chose des bons moments passés, une place attend les poupées disparues dans la mémoire de la fillette.
Dans la maison de ma grand-mèreAlice Melvin, Albin Michel jeunesse
Nous suivons une petite fille qui traverse la maison de sa grand-mère, dans la quelle chaque pièce, chaque objet, lui évoque un doux souvenir.
Lire l’avis de Pépita
Dans l’Atelier de Cœurs
Mon bison de Gaya Wisniewski chez Mémo
L’histoire d’une amitié entre une petite fille et un bison racontée par une vieille femme.
Une somme de souvenirs de Thomas Scotto et Annaviola Faresin chez Notari
L’histoire d’un homme qui décide de se séparer de ses souvenirs et qui ignore qu’ils ont aussi du sens pour les autres.
Le grenier de Mona Leuleu chez Seuil Jeunesse
Des souvenirs à découvrir à l’aide d’une torche à lumière bleue.
Mamie est partie de POG et Lili la Baleine chez Gautier Langereau
Une petite fille qui arrive à faire le deuil de sa grand-mère grâce aux souvenirs qu’elle lui rapportait de ses voyages.
Sur l’île aux trésors
Mémoire en eaux troubles de Joëlle van Hee
 
Un roman qui évoque à la fois les souvenirs de la deuxième guerre mondiale, à travers le grand-père du protagoniste, et la perte de mémoire suite à la maladie d’Alzheimer.

 

 

Bons souvenirs de 2018 !

En attendant nos coups de cœur de l’année qui vient de s’écouler, toute l’équipe A l’Ombre du Grand Arbre vous souhaite un joyeux réveillon !

Sélection autour du centenaire de la Première guerre mondiale

En ce jour de commémoration du centenaire de l’armistice de la première guerre mondiale, nous avons souhaité une fois encore partager des livres sur cette thématique. Entretenir la mémoire pour éviter que cette horreur recommence…Avec ces quatre années de célébrations nationales, la production littéraire a permis d’étoffer les propositions.

  • L’ennemi de Davide Cali et Serge Bloch-Sarbacane

Quand les auteurs de Moi j’attends montrent l’absurdité de la guerre et la peur de l’autre…Cet album raconte la guerre de position, la propagande avec un décor minimaliste.

L’avis d’Aurélie

  • 14-18 de Dedieu-Seuil jeunesse

Un recueil où les mots sont trop durs à sortir et que l’horreur ne peut être reflétée que par les traits de la sanguine.

L’avis d’Aurélie 

  • Le jour où on a retrouvé le soldat Botillon d’Hervé Giraud- Thierry Magnier

L’avis de Pépita

  • Chaque chose en son temps de Lorris Murail – Gulf Stream

Aux côtés de Reine, l’héroïne courageuse de Chaque chose en son temps, nous voilà de retour en pleine première guerre mondiale et ce, de façon très surprenante.

L’avis de HashtagCéline

 

*Retour sur des articles du blog sur le centenaire du début de la Première guerre mondiale :

La guerre de la boue

Le 11 novembre et après

Kik, son arrière grand-père et la première guerre mondiale 

Notre liberté d’aujourd’hui, nous la devons à nos aïeux

Rappelons-nous

Quand la guerre se raconte…encore !

 

Voici quelques bibliographies :

Le site du centenaire

Le site de l’académie d’Orléans-Tours

Le site de cache.media.education.gouv.fr

Top 5 d’atelier de coeurs

Voici mon top 5 et si je devais faire un choix chaque jour, ce ne serai jamais les mêmes livres. En matière d’album je suis un vrai cœur d’artichaut !

J’aime les livres rythmés, drôles, touchants et qui bousculent. Vous trouverez dans ce top 5 un échantillon de toutes mes sensibilités. Voici des livres dont je ne me lasse pas de lire à voix haute et de faire découvrir.

1.

Mon coup de cœur est venu lors d’une lecture de Lis avec moi. La lectrice y a mis tellement d’émotion que j’en ai eu les larmes aux yeux.Cet univers poétique m’a fait fondre. J’adore ce petit être qui part à la recherche d’une maison avec son chat. J’aime offrir ce livre en cadeau de naissance car il mets la maman à l’honneur.  Il y a une véritable alchimie entre le texte et l’illustration et l’un sans l’autre n’aurait plus de sens. D’autres livres sur le même thème avec lesquels j’ai hésité.

Mon arbre d’Ilya Green. Didier jeunesse.

2.

Pareil  pour mon top numéro 2, une découverte faîte par une lecture à voix haute en kamishibaï.  Un texte qui bouscule dont tu ne peux pas sortir indemne de sa lecture. J’apprécie beaucoup ce pouvoir de la littérature jeunesse. Lors d’une rencontre avec l’auteur Davide Cali, des élèves lui ont demandé pourquoi il écrivait pour les enfants et sa réponse était évidente pour lui : Parce qu’il pouvait tout dire et toucher les adultes au travers de la lecture d’album. Je partage ce sentiment et Il faudra l’illustre pour moi parfaitement. (dur à départager avec Dedieu)

Il faudra de Thierry Lenain et Olivier Tallec. Sarbacane.

3.

J’aime les livres drôles et même quelque fois un peu cruels. Mais cette cruauté doit être subtile, à peine visible par nos enfants et ce livre correspond bien. Une petite fille possède un lion comme animal domestique et bizarrement à chaque fois qu’elle joue à cache-cache avec ses amis il en manque toujours un..bizarre. Mais la bonne nouvelle c’est qu’elle les retrouvera à la fin 😉 (J’aime beaucoup aussi Coincé d’Oliver Jeffers et Bonjour Docteur de Mathieu Maudet.

Les lions ne mangent ne mangent pas de croquettes  d’André Bouchard. Seuil Jeunesse

4.

J’ai adoré lire ce livre dont le côté absurde plaît aussi aux plus grands. Dans une atmosphère bleutée nous retrouvons quatre chasseurs qui essayent d’attraper un oiseau. Rythmé par la même ritournelle, nous contemplons leurs vaines tentatives. Mon fils a adoré et nous jouons souvent à Chut on a un plan sur le chemin de l’école. Dans le côté absurde j’aime beaucoup Alors, ça mord ? de Jean Gourounas.

Chut on a un plan de Chris Haughton. Editions Thierry Magnier.

5.

J’aime les jeux de langue, où le lecteur doit s’entraîner. J’adore lire Grosse légume qui est l’histoire d’un petit vers gourmand dont le nom des légumes est le seul texte. Dans le même genre retrouvez Bou et les 3 z’ours d’Elsa Valentin et Tas de riz, tas de rats de Dedieu avec lesquels j’ai de très bons souvenirs.

Grosse légume de Jean Gourounas. Editions du Rouergue.

Bonne découverte…

Quand hier se raconte aujourd’hui

Pour cette semaine consacrée à la guerre 14-18, j’ai eu envie de vous livrer une part de mon histoire et de celle de ma famille. Mon père, né à Verdun bien longtemps après cette guerre, a toujours été passionné par les images de ce passé dévasté. Il récupère des cartes postales du village où il a grandit, là où la guerre est passée, destructrice. Vous en verrez quelques-unes.

Aujourd’hui, je vous propose de découvrir l’album Le casque d’Opapi de Géraldine Elschner et Fred Sochard publié chez L’élan vert dans la collection “Pont des arts”. Ce livre évoque l’histoire d’un jeune garçon dont les arrières-arrières-grands-pères étaient au beau milieu de cette guerre, chacun d’un côté de la frontière, chacun dans un camp.

L’histoire commence lorsque le narrateur de l’histoire, un jeune garçon, découvre un casque enterré dans le jardin de son grand-père.

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Le voilà chez moi, le vieux casque, tout rouillé par le temps, tout noirci par la terre dans laquelle il a dormi si longtemps.

De là, son grand-père, va lui raconter l’histoire de ses arrière-arrière-grands-pères qui ont combattu pendant la guerre. Il va lui dire le départ douloureux alors qu’un enfant venait de naître.

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C’est la mobilisation générale, tous les hommes se retrouvent sur la place du village. Certains partent en chantant défendre la patrie.

 

Il va lui dire les tranchées et les combats. Là où les hommes, terrorisés des deux côtés, perdaient leur âme et leur humanité en s’entre-tuant.DSC_0050

La vie dans ces boyaux creusés dans la terre, interminables et gorgés d’eau, où on se cache, où on mange, où on dort – où on meurt aussi.

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Il va lui dire que pendant 4 ans, ça ne s’arrêta pas. Et qu’à l’issue des combats, à la fin de la guerre, il ne restait plus qu’un paysage détruit que les années n’ont pas suffit à réparer totalement, laissant ainsi les cicatrices de la terre visibles aux yeux de tous pour ne pas oublier…

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S’ils avaient su qu’un jour, après une nouvelle guerre, après une nouvelle paix, leurs pays deviendraient amis et que les enfants des enfants de leurs enfants se marieraient entre eux ! S’ils avaient su qu’un jour, leurs sangs mêlés couleraient dans mes veines…