Billet d’été : des classiques illustrés

L’été, la détente, le farniente et… les listes de livres !

Que l’on ait noté les ouvrages qui nous faisaient envie tout au long de l’année ou que les titres soient suggérés par les enseignants, l’été nous permet d’accorder du temps à des lectures plus exigeantes que le reste de l’année. C’est donc le moment idéal pour (re)découvrir un classique.

Ces textes sont des valeurs sûres et ont l’avantage d’être souvent tombés dans le domaine public. Ce n’est donc pas un hasard si l’on voit paraître de plus en plus de « classiques illustrés ».

Les nouvelles éditions illustrées présentent deux avantages. Tout d’abord, elles désacralisent et dédramatisent le rapport au texte classique, le rendant plus accessible aux jeunes lecteurs. Car il semble plus abordable accompagné d’illustrations. Mais les versions illustrées proposent surtout l’appropriation d’une œuvre par un artiste, qui souvent l’enrichi de précieux détails visuels. Un texte puissant impose à l’illustrateur de se montrer à la hauteur !

Voici une petite sélection. Attention, ces éditions ne comportent pas toujours le texte intégral.

  • Des bandes dessinées
Le premier homme, Albert Camus, illustrations de Jacques Ferrandez, Gallimard Jeunesse, 2017.

Parallèlement à la jeunesse d’Albert Camus, Le premier homme évoque les différentes étapes de la colonisation de l’Algérie, de manière à la fois factuelle et nuancée. Les thèmes sont forts : recherche des origines, amour filial, poids de la pauvreté, éducation, et cette Algérie si chère à Camus.
Les dessins sont efficaces, les couleurs remarquables et les astuces mises en place quand les souvenirs assaillent le narrateur, bien vues.

L’avis de Lucie.

Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, Harper Lee, illustrations de Fred Fordham, Grasset, 2018.

Grand classique de la littérature américaine, Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur raconte le procès d’un homme Noir accusé d’avoir violé une Blanche. Dans l’Alabama des années 1930, la petite communauté de Maycomb est violemment divisée. Le dessin de Fred Fordham est parfaitement adapté à Scout, la jeune narratrice : il est à la fois vif et doux. Certaines planches (la mare, l’incendie…) sont tout simplement somptueuses.

L’avis de Lucie.

Le baron perché, Italo Calvino, illustrations de Claire Martin, Jungle !, 2020.

Cette adaptation du conte philosophique d’Italo Calvino est une réflexion sur la propriété, la nature, l’amour et les conséquences de ses choix, avec une mise en images et en couleurs signée Claire Martin. La taille de l’album, la fraîcheur des illustrations et les couleurs, nous emportent d’arbre en arbre aux côtés de Côme. 

L’avis de Lucie.

  • Des romans graphiques
L’étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde, Robert Louis Stevenson (texte intégral), illustrations de Maurizio A.C. Quarello, Sarbacane, 2018.

Les thèmes de L’étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde infusent longtemps après avoir tourné la dernière page. La double personnalité, l’acceptation de soi, le rapport aux autres, l’amitié, les pulsions, la perte de contrôle… Et cela tombe bien car les illustrations de Maurizio A.C. Quarello invitent à prendre notre temps pour les contempler : chacune semble être un tableau !

Les avis d’Isabelle et de Linda.

Et parfois ils reviennent… : Histoires de fantômes, Guy de Maupassant, Sheridan Le Fanu, Jerome K. Jerome, Gustavo Adolfo Bécquer, Robert E. Howard, Oscar Wilde, Tcheng Ki-Tong, Edgar Allan Poe (textes intégraux), illustrations de Maurizio A.C. Quarello, Sarbacane, 2020.

Les huit nouvelles choisies sont des classiques, efficaces, à la fois effrayantes et pleines d’humour noir. Chacune d’elle est magnifiée par les illustrations de Maurizio A.C. Quarello, merveille de finesse et vraie valeur ajoutée.

Les avis de Linda et de Lucie.

Dracula, Bram Stoker, illustrations de François Roca, L’école des loisirs, 2020.

Cette adaptation du roman de Bram Stoker conserve la forme originale de l’oeuvre : fragments de journaux intimes, de courriers, de télégrammes et de coupures de presse. François Roca joue sur le classicisme du personnage immortel et multiplie les clairs-obscurs pour accentuer le questionnement sur les limites entre la bête et l’homme, la vie et mort ou le Bien et le Mal.

L’avis d’Isabelle.

Des souris et des hommes, John Steinbeck (texte intégral), illustrations de Rebecca Dautremer, Tishina, 2020.

Dans cet autre incontournable de la littérateur américaine, John Steinbeck broie le rêve américain en même temps que ses personnages sous le poids du déterminisme. Incroyable travail de Rebecca Dautremer qui fait de chaque page de cet imposant ouvrage une oeuvre d’art. Elle varie les styles et les points de vue, les couleurs et les échelles de plan. Mieux encore, elle joue avec l’imagerie des années 1930 pour dénoncer la face obscure de la société de consommation. Incontournable.

L’avis d’Isabelle.

Pour découvrir d’autres titres en attendant le billet du 23 août consacré aux romans de Jane Austen illustrés par Margaux Motin, explorez les Grands classiques illustrés chez Sarbacane, les Illustres classiques de L’école des loisirs (versions abrégées), les Romans illustrés par Quentin Gréban chez Mijade ou encore les magnifiques Classiques illustrés par MinaLima chez Flammarion.

Bel été illustré !

Billet d’été : Au fil de l’eau…

L’été est enfin arrivé avec l’espérance de détente et de plaisirs propres aux vacances. L’eau, élément essentiel à la vie, est souvent source de plaisir et d’aventures aussi ai-je fait le choix de proposer une petite liste de livres autour des rivières, fleuves, mers et océans.

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Pour commencer notre voyage au bord de l’eau, des livres informatifs et documentaires permettront de découvrir les mystères de l’eau.

Les mystères de l’eau de Blaise Hofmann, la Joie de lire, 2019.

Ce récit de vulgarisation scientifique est idéal pour les petits curieux qui aimeraient tout savoir sur l’eau. Blaise Hofmann utilise la forme du récit pour apporter des informations multiples tout en proposant une promenade au bord de la rivière. De la science à la géographie en passant par la théologie ou la philosophie, l’eau n’aura plus aucun secret.

Mon avis complet.

Histoires de Fleuves de Timothy Knapman, Sarbacane, 2019.

De tout temps, l’homme a cherché à s’installer près des cours d’eau. Timothy Knapman propose une découverte du passage des hommes sur les rives de cinq des plus grands fleuves du monde. De la source à l’embouchure, ils livrent leur histoire, de la culture des peuples qui y vivent aux histoires issus du folklore local en passant par des anecdotes divers. Un magnifique album qui se déplient littéralement sous nos yeux pour révéler les fleuves et leurs mystères.

Mon avis complet et celui d’Isabelle.

Océans… et comment les sauver d’Amandine Thomas, Sarbacane, 2019.

Et parce que les océans méritent d’être préserver, je vous propose de découvrir ce très bel album qui s’ouvre sur dix écosystèmes marins différents, fragilisés par l’activité humaine. Amandine Thomas présente la vie aquatique et les causes qui le fragilisent en apportant un regard optimiste en proposant des solutions applicables par tous depuis chez soi.

Mon avis complet.

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Quoi de plus appréciable par une belle journée d’été qu’une baignade dans la rivière. Les invitations à jouer sont nombreuses, les rencontres arrivent souvent de façon inattendue.

Vite, à la rivière! de Yuichi Kasano, Nobi!Nobi!, 2017.

Pour Hiro, les tentations ont beau être nombreuses, cet été-là il n’a qu’un objectif, glisser le grand toboggan sur la cascade. Un très bel album qui parle de dépassement de soi et de courage en proposant une découverte des activités familiales que l’on peut mener les pieds dans l’eau.

Mon avis complet.

La reine des truites de Sandrine Bonini et Alice Bohl, Grasset jeunesse, 2016.

Pour Suzie et Ismaël, l’été est l’occasion de découvrir la nature luxuriante et de vivre de grandes aventures. Mais c’est à la rivière qu’ils aiment aller se rafraîchir, quand la reine des truites ne protège pas son territoire. Une histoire pleine de fraîcheur qui met l’amitié et les jeux de l’enfance au cœur de l’été.

Un été en liberté de Mélanie Edwards, Bayard, 2020.

Les rencontres apportent parfois plus que de l’amitié. Pour Violette, les premiers émois amoureux se feront autour de nombreuses baignades dans la rivière et de lectures à l’ombre d’une grand arbre. Le texte est doux et touchant comme un premier baiser.

Mon avis complet.

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Les vacances sont aussi l’occasion de vivre de grandes aventures. Quoi de mieux qu’un bon livre d’aventures au bord de l’eau ou sur l’eau pour passer un bon moment?

Le chant de la Grande Rivière de Tom Moorhouse, hélium, 2013.

L’aventure à hauteur de campagnols avec ce roman à mi-chemin entre le documentaire animalier et le récit initiatique. L’auteur y dépeint la vie de tout un écosystème au travers de nombreuses thématiques: le deuil, le dépassement de soi, la différence, la tolérance…

Mon avis complet.

La grande rivière d’Anne Rossi, Magnard jeunesse, 2015.

Un récit initiatique pour les jeunes lecteurs qui parle de dépassement de soi, d’amitié au travers d’une aventure palpitante qui montre que la différence n’est pas un frein pour réussir de grandes choses. Les thématiques sont nombreuses (handicap, rejet, acceptation de soi…) pour ce récit d’aventures palpitant sur la grande rivière.

Mon avis complet.

La rivière à l’envers de Maxe L’Hermenier d’après le roman de Jean-Claude Mourlevat, Jungle Pépites, 2020.

Adaptation du roman de Mourlevat, cette bande dessinée est une bonne manière d’entrer dans l’univers de Tomek et Hannah dans leur quête de la mystérieuse rivière à l’envers.

Mon avis complet, celui de Blandine pour le tome 1 et le tome 2.

La série des trois « romans-fleuve » de Davide Morosinotto vous entrainera à l’aventure sur les bord du Mississippi, de le Neva et de l’Amazone. Trois récits palpitants qui s’inscrivent dans l’Histoire.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à (re)lire notre lecture commune autour des ces trois grands romans ICI.

Edison – La fascinante plongée d’une souris au fond de l’océan de Torben Khulman, 2018.

Pour finir, voici un album de vulgarisation scientifique qui nous entraîne au fin de l’océan Atlantique dans une chasse au trésor à hauteur de souris.

Mon avis complet et celui d’Isabelle.

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Il ne me reste plus qu’à vos souhaitez de belles lectures et un bel été au bord de l’eau.

Journaux : des narrateurs de tout poil se livrent au fil des pages !

Qu’ils soient autobiographiques ou inventés, tenus sur une courte ou une longue période, les journaux proposent des récits du quotidien, un « je » assumé, un caractère qui s’exprime dans des moments graves ou anodins. Ils font un vrai carton en librairie et sont considérés comme une forme de « littérature-miroir » favorisant l’identification des lecteurs et une excellente porte d’entrée dans la lecture. Voici une sélection de nos chouchous du genre.

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Lucie vous propose des journaux d’animaux. Ou quand un auteur se met dans la peau de son animal de compagnie et imagine ses réflexions quotidiennes…

Dans Je mange, je dors, je me gratte, je suis un wombat, Jackie French relate avec humour le programme de ce petit marsupial dé-bor-dé. Le texte, très accessible est complété par les illustrations toutes douces de Bruce Whatley.

Je mange, je dors, je me gratte, je suis un wombat, Jackie French, Albin Michel Jeunesse

Son avis ICI.

C’est un tout autre ton qu’ont choisi Miriam et Ezra Elia pour donner la parole à leur hamster. Pour Edward chaque événement est source de réflexion, souvent amère, sur sa condition de captif. On s’y croirait.

Le journal d’Edward, hamster nihiliste, Miriam et Ezra Elia, Flammarion

Son avis ICI.

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Les jeunes enfants aussi peuvent tenir des journaux, surtout quelques jours avant un anniversaire important comme celui des 7 ans, quand sonne l’âge de raison. Dans le très bel album Le Jour de l’âge de raison de Didier Lévy et Thomas Baas publié par Sarbacane en 2017, nous suivons durant 7 jours le compte-à-rebours que le jeune narrateur lance avant sa fête d’anniversaire.

Vous retrouverez l’avis de la collectionneuse de papillons par ici.

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Les journaux intimes ne sont pas l’apanage des romans ou des albums.
La bande-dessinée s’est elle-aussi emparée du sujet pour proposer une forme hybride où l’on entre dans la peau du personnage sans pour autant voir (au sens propre) par ses yeux.

Un trait délicat accompagne la rentrée de la jeune Brune dans un nouveau collège. L’occasion d’un nouveau départ mais également beaucoup d’angoisse.

Les Secrets de Brune T.1 de Bruna Vieira et Lu Cafaggi, Sarbacane, 2017

L’avis de Bouma par ici

A travers un journal intime découvert derrière un radiateur, la jeune Morgane entre sans la savoir dans la vie et les secrets de son propriétaire. Une lecture fluide autour de personnages attachants et sensibles.

Journal d’un enfant de lune de Joris Chamblain et Anne-Lise Nalain, Kennes éditions, 2017

L’avis de Bouma par ici

Sans oublier l’adaptation de romans où le journal intime est au centre de l’histoire tel Calpurnia ou Le journal d’Aurore.

Calpurnia T.1 de Daphné Collignon d’après Jacqueline Kelly, Rue de Sèvres, 2018
Le Journal ‘Aurore T.1 par Agnès Maupré d’après Marie Desplechin, Rue de Sèvres, 2016

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Hisse & Ho, larguons les amarres ! Journal intime à quatre mains, la série Hisse & Ho en 5 volumes (écrite par Anne Loyer, éditions Bulles de savon) emporte le lecteur dans le quotidien d’une famille qui a décidé de faire le tour du monde en voilier. A son bord, papa cuisinier, maman prof de latin-grec et les faux jumeaux fille -garçon : Hisse et Ho. Chacun à leur tour, ils relatent leurs journées mais surtout leurs aventures puisque chaque escale est prétexte à résoudre une enquête. On voyage, on s’inquiète du dénouement, on se régale !

Retrouvez les chroniques de Pépita

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Si on parle de « narrateurs de tous poils » dans le titre de ce billet, comment ne pas célébrer Gurty, le premier chien écrivain de l’histoire de la littérature ? Son journal est désopilant, plein de sagesse, d’humour et d’odeurs délicieusement nauséabondes !

Le journal de Gurty, de Bertrand Santini, 8 tomes parus aux éditions Sarbacane.

Les avis d’Isabelle et de Linda

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Et pour terminer en beauté, voici un roman hors-classe qui se donne à lire comme un rapport de police – enfin, du commissariat du peuple aux affaires intérieures, puisque nous sommes propulsés dans l’Union soviétique de l’année 1941, au moment où le pays est attaqué par l’Allemagne national-socialiste. Rapport de police lui-même essentiellement composé par les fameux « cahiers », sorte de journal tenu par les jumeaux Viktor et Nadia, annotés avec beaucoup de zèle par le colonel Smirnov, en charge de l’enquête concernant leur « affaire ». Une lecture captivante, intelligente, bouleversante.

L’éblouissante lumière des deux étoiles rouges. L’affaire des cahiers de Viktor et Nadia, de Davide Morosinotto, L’école des loisirs, 2019.

Les avis d’Isabelle et de Linda

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Et vous ? Aimez-vous la forme littérature du journal et quel serait votre chouchou ?

Nos coups de cœur du mois d’octobre.

Ca y est, l’automne est là. La déprime hivernale nous guette, le coronavirus avance toujours masqué, l’actualité est chaque jour plus violente… Mais dehors, les arbres se sont parés d’une lumière très particulière, les enfants ont hâte d’enfiler leurs bottes de pluies pour glaner ici ou là les seuls vrais trésors qui vaillent la peine qu’on lutte contre la morosité ambiante : bogues de châtaignes, petit caillou irisé, feuilles mortes écarlates et complicité retrouvée avec les gens qu’on aime.

Et si, cerise sur le gâteau, on partageait aussi des lectures réconfortantes, réjouissantes, enthousiasmantes ? Calé.e.s sous un plaid généreux, tête contre tête, place à nos coups de cœur du mois d’octobre !

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Pour Colette, la collectionneuse de papillons, enfin de retour sur son blog, le livre du mois sera un petit récit original qui renoue avec les textes de la mythologie grecque mais d’un point de vue très particulier : le point de vue de ses monstres. Il s’agit de Moi, Minotaure de Sylvie Baussier publié chez Srineo.

Son petit avis est par ici.

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Pour Liraloin, il est question d’un album où la promenade entre sœurs devient un jeu qui parfois peut faire peur. Une histoire pour s’aérer et s’évader dans les bois aux couleurs changeantes et pleine de douceur.

Au fond des bois de Anne Cortey et Julia Wauters, Editions Sarbacane, 2017

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Pour Pépita et son MéLI-MéLO de livres, c’est un doudou canard dans une nouvelle aventure qui est le coup de cœur du mois ! Si vous ne connaissez pas ses aventures, il est encore temps d’y remédier ! Julien Béziat excelle à raconter ces trucs TERRRRRIIIBLES ! qui lui arrivent. Publié par Pastel chez l’Ecole des loisirs.

L’oeil de Berk de Julien Béziat, Pastel-Ecole des Loisirs

Son avis ICI.

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Le roman que vous propose Lucie n’est pas gai.
A l’approche du 11 novembre son choix s’est porté sur le Soldat Peaceful de Michael Morpurgo. Avec l’humanité qu’on lui connaît, l’auteur anglais nous entraîne aux côtés de Tommo à la veille d’un évènement qui va bouleverser sa vie. Un roman essentiel.

Soldat Peaceful de Michael Morpurgo, Gallimard Jeunesse

Son avis ICI.

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Pour Linda et ses ladies, l’humour très second degré de ce recueil de nouvelles horrifiques a mis du rire dans la maison. Parmi ces vingt histoires, il n’y pas de place pour les cœurs sensibles qui ne peuvent supporter les pleures des petits pois, le bruit de la peau de la pomme qui craquèle sous la chaleur du four ou le cri de la carotte râpée dont les plaies béantes seront saupoudrées de sel. Âmes sensibles, vous êtes prévenues!

Le supplice de la banane et autres histoires horribles de Madlena Szeliga, Albin Michel Jeunesse

Son avis est ICI.

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L’île aux trésors croule sous les pépites en ce mois d’octobre ! Mais s’il ne fallait en retenir qu’une, ce serait le dernier album des talentueux Fan Brothers. Un superbe objet livre qui donne à réfléchir sur les dérives de la quête de perfection, captive, enchante et réconforte.

Le projet Barnabus, des Fans Brothers, Little Urban.

Son avis est ICI.

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Sur les étagères de son Petit Bout de Bib(liothèque), Bouma a choisi d’installer un album qui déploie son texte et ses couleurs comme autant de perles scintillantes. Un livre entre le conte initiatique et la critique sociétale à partager sans modération entre petits et grands.

Le Géant Chagrin de Carole Martinez et David Sala, Casterman, 2019

Son avis est ICI.

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Et vous ? Quel serait votre coup de cœur à partager parmi vos lectures du mois d’octobre ?

Nos coups de cœur de décembre en ce mois de janvier

Toute l’équipe vous souhaite une belle année douce, lumineuse et pleine de lectures !

À cheval sur l’année passée et la nouvelle qui arrive, voici notre premier article de 2020 qui recense nos coups de cœur du mois décembre, qui n’est pas si loin !

À l’ombre du grand arbre, c’est cette année 2019 :

12 lectures communes, 10 sélections thématiques, 12 séries d’articles coups de cœur, nos tables de chevet et leur PAL, deux swaps, un prix, des interviews, des billets d’été,… mais surtout beaucoup de passion et d’échanges !

Voici ce que nous gardons de nos lectures du mois passé :

Pour Pépita et son Méli-Mélo de livres, c’est sans aucun doute ce magnifique conte contemporain : émouvant, beau, juste, triste aussi et qui appelle à plus d’humanité. Et ce titre, ce titre !!!!

Son avis et celui d’Isabellehttp://www.gallimard-jeunesse.fr/var/storage/images/product/aa6/product_9782075093668_244x0.jpg

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Alice a adoré frissonner avec cette BD adaptée du roman de Malika Ferdjoukh  -dessin de Nicolas Pitz-.

Un huis clos familial où l’on suit une enquête entre fausses pistes et révélations. L’atmosphère s’alourdit au fil des pages et des retrouvailles ce 1er octobre à l’occasion de l’anniversaire de Papigrand… Une ambiance digne d’un bon polar dans des décors aux  superbes couleurs automnales.

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Sophie a aimé découvrir ce nouvel album de Lucie Félix. Elle y parle l’air de rien des origines de la vie sur terre et des premières cellules. Mais oui oui, c’est bien un livre pour les tout-petits avec des tirettes, des couleurs contrastées, des formes simples et un texte tout en sonorité.

Son avis

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Solectrice a vibré avec un roman qui nous replonge cinq ans en arrière, comme si c’était hier… Pendant les attentats qui ont pris pour cible Charlie Hebdo, on suit le quotidien de Caumes et de ses amis lycéens.

Son avis.

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Sur leur île aux trésors, Isabelle et ses enfants ont été particulièrement émus par deux livres exceptionnels qui célèbrent chacun à leur manière une nature surprenante, sauvage et fragile : le documentaire Curieux mammifères, de Florence Guiraud (Saltimbanque) et le roman Violette Hurlevent et le Jardin Sauvage, de Paul Martin et J.-B. Bourgois (Sarbacane).

Son avis sur Curieux mammifères

Son avis, celui de Pépita et de Hashtagcéline sur Violette Hurlevent et le Jardin Sauvage

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HashtagCéline a été très touchée par l’histoire de Louise, jeune bachelière, confrontée à des choix qu’elle ne se résout pas à prendre. Désorientée de Marine Carteron (Casterman) a été la belle surprise de cette fin d’année.

Son avis.

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Et vous ? Quelles belles lectures avez-vous faites en décembre et s’il fallait n’en retenir qu’une, laquelle serait-elle ?