Lecture Commune : Ma maison…

 J’aime le travail d’Eric Battut.
Sa palette tendre et ses paysages époustouflants me touchent.

J’aime beaucoup les publications des éditions L’Elan Vert, qui pour moi sont gages de qualité.

L’équation était donc parfaite pour partager un moment de lecture et de complicité autour de son dernier album Ma maison… édité en 2012 chez L’Elan Vert.

 Je remercie Pépita de Méli-Mélo de livres, Za du Cabas de Za et Sophie de La Littérature jeunesse de Judith et Sophie d’avoir répondu à mon appel.

 

Bouma : La couverture de cet album est divisée en trois : au centre le titre et l’auteur, en haut une maison à flan de colline, en bas un tipi…
A quoi vous attendiez-vous dans ce livre ?

Za : On pouvait imaginer une histoire de voyage, un dépaysement. J’aime le contraste des couleurs dès la couverture. Et l’équilibre entre les deux images dont l’une regarde à gauche et l’autre regarde à droite. C’est d’emblée assez beau.

Pépita : Tout à fait ! Une belle invitation au voyage, très colorée comme toujours chez Eric Battut. Un peu à la façon d’un méli-mélo, où on inter-change les languettes… et où on est dans la découverte en permanence du coup.

Sophie : Je ne savais pas trop à quoi m’attendre mais le voyage semblait être une évidence. J’ai aussi aimé les couleurs, le froid en haut, le chaud en bas.

Bouma : En ce qui me concerne ce n’est pas le premier album d’Eric Battut que j’ouvre puisque j’en suis une grande admiratrice. J’ai beaucoup aimé sa collaboration précédente avec les éditions L’Elan Vert : Bleu Océan. On peut donc dire que j’y suis allée les yeux fermés et que la couverture avait peu d’importance pour moi (outre le nom de l’auteur).

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Maintenant que vous avez ouvert cet album et que vous l’avez lu. Comment le définiriez-vous ? Son histoire, votre ressenti, vos cheminements…

Sophie : C’est un voyage à travers le monde. On a l’impression de vivre une petite partie du quotidien de toutes ces familles que l’on croise.

Za : Chaque double page contraste fortement avec la précédente. Les ambiances, les paysages jouent avec des couleurs très tranchées, très fortes. Les bleus, rouges, noirs du ciel, l’énergie du coup de pinceau… Chaque tableau est une découverte.
Et puis on suit très vite les points communs à toutes les images : outre le soleil, chaque fois différent, ce sont ces familles qui disent au revoir à un des leurs. Le père qui s’en va. Où va-t-il ? Pourquoi part-il ? Reviendra-t-il ? Et c’est chaque fois la même chose – jusqu’aux deux derniers dessins…

Pépita : Une invitation à découvrir l’habitat de différentes parties du monde par la voix d’un enfant qui décrit simplement son lieu de vie. L’accent est mis dans le texte sur les sentiments et les émotions que chaque endroit procure. Pas de suite logique entre les différents pays, on passe d’un continent à un autre à chaque double page. J’ai plutôt vu le « départ » de chaque personnage comme une invitation à le suivre sur la page suivante ou précédente, comme un va-et-vient entre ces différents lieux et un lien entre ces peuples. Les couleurs choisies traduisent bien aussi l’atmosphère de chaque lieu. C’est superbe !

Bouma : Mon fils a très vite remarqué que la famille possédait toujours un chien, chose dont je ne m’étais pas aperçue. Je trouve aussi que cet album à un aspect très documentaire, permettant aux enfants de comprendre que sur la Terre chacun a une façon de vivre très différente : yourte, tipi, immeuble, maison de terre… Tous différents mais tous pareils avec cette symbolique de la famille comprenant toujours un papa, une maman, un enfant et un chien.

Za : C’est ce qui, pour moi serait une des faiblesses du livre, ce côté permanent de la famille qui, s’il est universel, n’en est pas moins stéréotypé. Je sais que mon argument peut être retourné : cette famille est peut-être stéréotypée mais elle n’en est pas moins universelle. Au choix… Mais si, en plus, vous lui ajoutez un chien, j’adopte immédiatement la première hypothèse !

Bouma : Je trouve ta remarque très intéressante, surtout avec l’actualité brûlante autour de la notion de « famille » en France. Eric Battut nous montre ici les codes de la norme, mais rappelons que le sujet principal de l’album est dans son titre : Ma maison, peut-être a-t-il choisi une symbolique plus qu’un stéréotype…

ma maison fidji

© L’Elan vert, 2012

 

J’en profite donc pour vous poser la question suivante. Dans ce livre, le lecteur découvre des maisons bien différentes. Pour chacune, la mention du pays accompagne une petite description de l’enfant qui y habite et de son quotidien. Laquelle ou lesquelles ont eu votre préférence ?

Sophie : J’ai hésité mais je vais dire que ma préférée est la page sur le Groenland. J’ai aimé cette immensité bleue où la mer et le ciel se confondent et se reflètent. Et puis si il y a bien un endroit où on ne s’imagine pas vivre, où on n’a l’impression qu’il n’y a rien, c’est bien là. C’est un mode de vie qui m’intrigue.

Za : C’est vrai que toutes ces maisons sont très différentes, mais à bien y regarder, elles se ressemblent beaucoup. Ce sont des habitations modestes, tentes, huttes, maisons en bois, roulottes. La plus sophistiquée est la maison japonaise mais elle n’est pas très grande. Je laisse de côté, pour l’instant, les deux dernières images.
J’aime en général le côté abstrait des paysages, en particulier le tableau des îles Fidji où le ciel et la mer ne sont pas distincts. L’homme en pirogue pourrait aussi bien s’envoler avec son bateau, tout est possible ! On retrouve cette idée au Maroc où le soleil et la lune semblent posés sur la sable.

Pépita : Difficile à dire ! Chacune a sa personnalité et son univers. Mais comme j’ai un faible pour le bleu, je serai plutôt attirée par la Suisse, les Iles Fidji, la Grèce, la Mongolie et le Groëndland. A chaque fois, cette couleur est mise en valeur différemment, n’a pas la même profondeur ni la même place. Tantôt très froide, tantôt plus chaude. On y plonge littéralement.

Bouma : Mes tendances nippones me poursuivent jusque dans cette lecture, puisque j’ai une large préférence pour la maison traditionnelle japonaise, au sommet de la montagne, avec ce soleil rouge qui se couche entre les deux versants.
Je crois qu’il y a suffisamment d’atmosphères, de couleurs et de maisons différentes pour plaire à chaque lecteur selon sa sensibilité.

ma maison japon

© L’Elan vert, 2012

D’ailleurs en évoquant cette qualité, qu’avez-vous compris de la conclusion de cet album ? Comment la décririez-vous ?

Sophie : Ce que j’ai vu dans la fin de cette histoire, ce sont des jeux d’enfants. Pour moi, toutes les maisons que l’on a vu, ce sont les enfants qui les imaginaient dans leur cabane. Ce qui pourrait expliquer la présence du même chien sur chaque image (celui également présent avec les enfants). Et puis comme chacun est d’origine différent, on peut supposer qu’il apporte une petite part de leur culture dans leurs jeux.

Pépita : Je l’ai vue comme une invitation universelle au jeu. Partout, quelque soit son habitat, les enfants jouent avec rien et tout à la fois. C’est le dénominateur commun à tous les pays du monde.

Za : Les deux dernières doubles pages sont à part. Le petit new-yorkais, au sommet de sa tour est coupé de la nature mais pas de l’imaginaire, symbolisé par son avion de papier. Son apparente solitude est ouverte sur le ciel, sur le monde.
La conclusion de l’album est optimiste, vraiment joyeuse. Les enfants rassemblés à l’ombre d’un grand arbre – eux aussi ! – ont construit une cabane qui contient toutes les autres. C’est de l’universel à hauteur d’enfant.

Bouma : Que vos réponses sont belles et poétiques, ET éclairantes. Je n’y avais pas vu tout ceci et cela. Pour moi, il s’agissait d’une page unificatrice avec tous les enfants présentés sur les pages précédentes, prêts à construire le monde et leur avenir. J’y ai retrouvé une espèce d’hymne à la tolérance : tous pareils, tous égaux, quelque soit sa vie.

 © L'Elan vert, 2012

© L’Elan vert, 2012

Maintenant, j’aimerai aborder l’auteur de cet album, Eric Battut, puisque c’est son nom qui m’a donné envie de découvrir ce livre. Connaissiez-vous déjà certains de ses titres ? Êtes-vous sensibles, comme moi, à son travail ? D’ailleurs, quels sont ses caractéristiques selon vous ? Qu’est-ce qui le rend reconnaissable ?

Sophie : J’avoue que je suis partagée sur le travail d’Éric Battut. Certains livres m’accrochent tout de suite, pour d’autre je suis plus en retrait. Je ne l’explique pas vraiment, c’est variable. Cela ne m’empêche pas de reconnaître son talent en particulier pour les illustrations. J’associe son travail à des peintures de paysages avec des petits personnages au milieu, et toujours des petits clins d’œil comme ici avec le chien que l’on retrouve à chaque page.

Pépita : J’apprécie vraiment son travail même s’il est vrai que certains de ses albums sont plus énigmatiques que d’autres. Ses illustrations sont reconnaissables : on se dit, tiens, c’est du Battut ! C’est un illustrateur un peu à part, très discret mais constant. J’aime son univers particulier fait d’un mélange de grands espaces et de petits personnages, comme s’il insistait sur notre petitesse dans l’univers. Pour avoir raconté certains de ses albums en accueils de classe ou en heure du conte, on peut dire que les enfants sont très sensibles à ces grandes images colorées qui suscitent toujours le silence et une certaine forme de respect.

Bouma : En tout cas, ce qui me plait aussi dans le travail d’Eric Battut tient du fait que l’on voit les traces de ses coups de pinceaux sur ces aplats et ses personnages. Je trouve ça magique de voir le travail de création…

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Dernière question maintenant. Quel sentiment ressort de votre lecture ?

Za : Au risque de faire un contresens, mais tant pis, ce que je retire de cette lecture, c’est ce départ du père vers on ne sait où. Ce faisant, j’évacue le dernier dessin, celui que j’aime le moins et je laisse ces histoires en suspens. Que va-t-il chercher ? Il part travailler, il part en voyage ? Et pourquoi l’enfant new-yorkais est-il seul, ou apparemment seul ? C’est ainsi que je lis ce livre. En oubliant volontairement les textes qui sont, à mon sens, le point faible de cet album. Mais je trouve le livre assez ouvert pour se prêter à d’autres interprétations et c’est ce qui le rend passionnant. Passionnant et émouvant.

Pépita : Ce que j’ai particulièrement aimé, c’est l’esprit de liberté que l’on retire de ces pages colorées. Une belle évasion et un hommage à la beauté du monde. Mis à part le texte, où je rejoins Za, qui n’apporte pas énormément à l’ensemble, si ce n’est chaque enfant de chaque pays qui présente sa maison. Ce que je retiens aussi, et je me répète, c’est l’universalité de chaque lieu : la maison est emblématique du besoin humain de s’ancrer quelque part, même s’il faut parfois en partir ou même si on éprouve le besoin de s’en évader, comme cet enfant new-yorkais, seul en haut de son immeuble, dans l’immensité de la ville. Il n’envoie pas des bouteilles à la mer mais des avions en papier… Quant à la dernière page, qui m’a surprise à la première lecture, je la trouve finalement assez poétique : un arbre-cabane comme le début de tout, et ces enfants jouant autour et invitant le petit lecteur à les rejoindre, comme un éternel recommencement. Mais ce n’est que ma libre interprétation.

Sophie : Ce que j’ai retenu, ce sont ces magnifiques paysages. C’est une invitation au voyage. Pour revenir sur l’enfant New-Yorkais, il joue seul mais ses parents ne sont pas loin. En tout cas, j’ai vu son père et sa mère derrière lui dans l’appartement. Par contre, je me suis demandée pourquoi là, le père ne partait pas comme à chaque fois. Pourquoi dans cette ville, la situation est-elle différente ? Je n’ai pas de réponse.

Pépita : Ce n’est qu’une interprétation de ma part : peut-être que dans les autres pages, le père part en ville justement, trouver un monde meilleur ???… et que sur New-York, le père est parti et la mère et l’enfant l’ont rejoint… et la dernière page nous dirait que le monde nous appartient, a fortiori à la nouvelle génération ! mais bon, c’est ma vision. On serait peut-être surprises de connaître les intentions de l’auteur, ou peut-être qu’il n’en a même pas !

Bouma : Ce que je retiendrais moi, c’est le visage de mon fils (presque 5 ans) devant tous ces enfants, me demandant où ils habitaient, pourquoi pas dans un immeuble comme nous. C’est aussi un auteur et une maison d’édition que j’apprécie de plus en plus à chaque découverte.

C’est aussi et surtout ce moment de partage avec vous, qui m’a permis de redécouvrir ma lecture, de l’approfondir, de lui donne un autre sens.

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Merci à vous toutes.

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Découvrez les articles détaillés sur cet album de Pépita, Sophie et moi, Bouma.

Et pour aller un peu plus loin, découvrez d’autres titres d’Eric Battut chroniqués par les membres d’A l’Ombre du Grand Arbre :

Le Roi qui demandait la lune chez 3 étoiles

Deux, Mot à mot et Au fil des mois chez La Littérature de jeunesse de Judith et Sophie

Chouette !, Bleu océan, Le Petit chaperon rouge, Pêcheur de couleurs et Un Pont chez Un Petit Bout de Bib

A propos de Noël… pour les grands

Encore une petite sélection non-exhaustive et tout-à-fait subjective de livres sur Noël…

Voici le temps de l’école élémentaire, celui où l’on ne croit plus au Père Noël mais où la magie hivernale règne encore…

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sacré pere noelSacré Père Noël présenté par Le Cabas de Za
de Simon Briggs, Grasset Jeunesse en 2012 (réédition du titre de 1973)

Noël n’est pas une fête pour tout le monde. Il y en a au moins un pour qui cette date est une source de contrariétés. C’est le Père Noël lui-même, bousculé dans ses habitudes, tiré de sa maison douillette. De rouspétance en rouspétance, il accomplira sa tâche
consciencieusement.

Un album délicieux et drôle, bourré de détails malicieux. Un classique indémodable !

L’avis complet du Cabas de Za

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arbres de noelLes Arbres de Noël présenté par Un Petit Bout de Bib
de Géraldine Elschner et Stéphane Girel, L’Elan vert (Le Pont des Arts), 2011

Comme tous les albums de la collection Le Pont des Arts, ce titre s’inspire d’un tableau ou d’une sculpture plus ou moins connu du grand public. Ici le duo Elschner/Girel s’est attaqué au non moins connu Claude Monet et à son tableau : La Charette. Route sous la neige à Honfleur. Il nous livre un texte émouvant sur les relations familiales et sur la vie rurale au XIXème siècle. Un texte qui rappellera à nos chers têtes blondes que Noël ne fut pas toujours une profusion de cadeaux.

L’ avis complet de Un Petit Bout de Bib

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pb noelLe Problème avec Noël présenté par Maman Baobab
d’Agnès de Lestrade, illustré par Clémence Pollet, Le Rouergue (Zig Zag), 2012

Cerise qui vit seule avec son Papa depuis la mort de sa maman ne voit pas Noël arriver avec plaisir. Encore une fête de famille, encore un événement qui marquera fortement l’absence de l’être qui lui manque tant. Et ce d’autant plus qu’il est prévu de le fêter chez sa tante, la sœur jumelle de sa mère…. C’est pourtant en se rendant avec son papa chez tante Nina, qu’elle passera un Noël d’exception. Sur la route, une tempête de neige bloque les voitures. Contraints de rejoindre d’autres naufragés de la route, Cerise et son père improvisent un réveillon avec ces inconnus et réussiront à adoucir leur peine en partageant une soirée très originale !

Un roman très tendre d’Agnès Lestrade illustré par Clémence Pollet.

L’avis complet de Maman Baobab

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etrange reveillonL’Etrange réveillon présenté par Le Cabas de Za
de Bertrand Santini illustré par Lionel Richerand, Grasset Jeunesse, 2012

Arthur est orphelin. Il vit seul dans un manoir avec une flopée de serviteurs. Et pour Noël, il décide d’organiser un réveillon auquel il invite… des morts. Une histoire étonnante, tendrement déjantée, doucement loufdingue, où la mort, la vie se mêlent pour finir par se confondre, tout naturellement.

Les avis complets de Le Cabas de Za et La Mare aux mots

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derniere anneeLa Dernière année ou pourquoi et comment le Père Noël décida d’arrêter et pourquoi il ne recommença jamais présenté par Méli-Mélo des livres
de Thierry Lenain illustré par Benoît Morel, Oskar Jeunesse (Trimestre), 2010

Et si le Père Noël en avait assez et qu’il décidait cette année que c’était la dernière ?

C’est le thème de ce premier numéro de la collection Trimestre que je suis tout particulièrement. Thierry Lenain brosse ici une critique de la société de consommation et s’attaque à ce mensonge du Père Noël. Un album-roman qui fait beaucoup réfléchir, idéal pour les parents qui ne savent plus comment dire cette vérité. Noël, c’est d’abord la générosité et le partage.

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pere noel dans tous ses etatsLe Père Noël dans tous ses états présenté par Le Cabas de Za
de Valérie Dayre & Yann Fastier, L’atelier du Poisson Soluble, 2009

Un homme essaie son costume de travail et devient un autre pendant quelques heures puis il retourne aux jours qui passent à chaque nuit pareille à toutes les autres. Ce père Noël très contemporain n’a rien du bonhomme rondouillard et joyeux. Il est une autre image de Noël.

Les avis complets du Cabas de Za et de 3 étoiles

 

noel(s songsNoël’s songs, les plus beaux chants de Noël présenté par Un Petit Bout de Bib
de Florent Marchet illustré par Roxane Lumeret, Actes Sud Junior, 2012

Un album original par sa forme et par son fond qui interroge les traditions de Noël : du nom du vieux barbu aux achats de Noël en passant par le fameux traineau… Le livre a été construit autour du disque éponyme de Florent Marchet qui avec sa voix suave revisite un certain nombre des classiques de Noël.

A mettre entre les mains des enfants qui s’interroge sur les festivités de Noël et leur aboutissement.

L’avis plus complet de Un Petit Bout de Bib

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et demain la dernière partie, où quand Noël et adolescence font bon ménage (ou pas).

A propos de Noël… pour les (tout)petits

 Voici une petite sélection non-exhaustive et tout-à-fait subjective de livres sur Noël…

Avec une première partie qui s’adresse aux tout-petits intrigués par les lumières des vitrines et le sapin de la maison.

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noel du bois joliLe Noël du Bois Joli présenté par Méli-Mélo des livres
de Martine Bourre chez Didier Jeunesse, 1999

Le Noël du Bois joli, de Martine Bourre, dans l’excellente collection Pirouette chez Didier jeunesse : sur l’air de « Il court, il court le furet », toute la symbolique de Noël y passe (les lutins, le sapin, le père Noël), ça donne envie de chanter ! Les illustrations sont faites à partir de matériaux naturels (tissu, laine, dentelle,…), le mouvement est très bien suggéré, c’est coloré et tonique ! Je l’utilise toujours à Noël, il plait beaucoup.

 

joyeux noel monsieur loupJoyeux Noël Monsieur Loup présenté par La Littérature jeunesse de Sophie et Judith
de Tatsuya Miyanishi chez Nobi nobi ! (coll. 1, 2, 3 soleil), 2012

Un loup affamé se balade dans la campagne quand il aperçoit une maison avec 12 petits cochons. Bien décidé à les manger, il court les attraper mais tombe dans sa précipitation. Les cochons, pas rancuniers, l’installent chez eux pour le soigner. Cet acte de gentillesse et de générosité suffira-t-il à rendre Monsieur Loup moins méchant ?
Une histoire originale avec des personnages pourtant classiques dans les contes pour enfants qui offre un message plein de générosité.

Les avis complets de La littérature jeunesse de Judith et Sophie, La Mare aux mots et Les Livres de Dorot.

 

25 plus belles histoires de noelLes 25 plus belles histoires de Noël présenté par Maman-Baobab
collectif, Gallimard Jeunesse, 2011

L’anthologie ? Une très belle idée pour regrouper des histoires par thématique. Quand elle est sur Noël et qu’elle est éditée par Gallimard jeunesse, on y va les yeux fermés. Enfin non, ouvrez-les plutôt car sous la couverture dorée, vous aurez plaisir à retrouver les héros phares de cette grande Maison : Rita et Machin, Pénélope, Trotro, les Rois et les Reines, Melrose et Croc. Vous aimerez en découvrir d’autres et fredonner les chansons classiques de Noël qui rythment l’album. Un beau rendez-vous, pour plusieurs années !

L’avis complet de Maman-Baobab.

 

noel du herissonLe Noël du Hérisson présenté par Délivrer des livres
de M. Christina Butler et Tina Macnaughton, Milan jeunesse, 2010 (3ème éd.)

Cet album à toucher nous présente le cadeau de noël de Petit Hérisson. Il est tiré de son hibernation par un vent glacé… quand un paquet tombe du ciel, avec son nom… c’est un bonnet rouge – et tout doux! Malheureusement ce n’est pas facile pour un hérisson de mettre un bonnet. De pages en pages nous suivons les aventures du bonnet jusqu’à une fin adorable 🙂

L’avis complet de Les Livres de Dorot

 

invité de noelL’Invité de Noël présenté par Un Petit Bout de Bib
de France Quatromme et Mélanie Allag, L’Elan vert (les Petits m), 2011

En cette vieille de Noël, il faut ranger la maison et préparer la venue du Père Noël. Le jeune héros de cette histoire a bien du mal à faire comprendre cela aux animaux qui l’entoure (que ce soit ceux de sa maison ou de l’extérieur).
Un album simple et beau dont la lecture à haute voix enchantera les enfants dès le plus jeune âge, et dont les magnifiques illustrations permettent une double compréhension de l’histoire. A lire de préférence la vieille de Noël !

Les avis complets de Un Petit Bout de Bib et La littérature jeunesse de Judith et Sophie

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On continue demain avec une sélection pour les un peu plus grands…