Billet d’été : dans le baluchon des élèves d’Ada.

Quand vient l’été, viennent les valises, les sacs de plage, les coffres de voiture bien remplis, bien remplis de… livres ! De ces livres qui s’annoncent comme des horizons à parcourir, découvrir, savourer, de ces livres qui vont sublimer notre été, ces instants fragiles et fugaces de petits bonheurs retrouvés. Mais que conseiller en ce moment crucial du grand départ en vacances ? C’est à cette tâche que nos chères  arbronautes vont s’atteler chaque semaine de l’été.

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Voilà l’été est arrivé, et quand il arrive c’est le moment où je dis au revoir à mes grand.e.s adolescent.e.s de 3e. Et au moment de se dire au revoir je leur laisse une petite liste de conseils de lecture. Très, très classique ma liste avec des tas d’œuvres du XVIe au XXe siècle, de Rabelais à Robbe-Grillet. Mais cette année, il s’est passé un truc étrange, cette année on a énormément débattu et une question est revenue sans cesse dans nos analyses de texte, dans nos séances d’oral ou de soutien : la question de la place des filles et des femmes dans notre société contemporaine. Pas la place des filles dans la société du moyen-âge, pas la place des filles dans la société du XXe siècle, non, la place des filles aujourd’hui en 2019, notamment dans la cour et les couloirs du collège où l’on travaille ensemble ! Et je peux vous dire que nos débats furent passionnants, enthousiasmants, parfois même délirants. On a parlé de la bise non consentie, du harcèlement de rue (et de cour de récré), des « nudes » envoyées via insta, des insultes sexistes dans les groupes classes sur Snapchat, de la charge mentale, des jouets genrés, du plaisir féminin, etc… Et oui, quand la parole se libère, on peut explorer tous les sujets !  En tout cas, ces débats m’ont nourrie bien plus que je n’aurais voulu l’admettre au premier abord. Et je pense qu’ils ont bien bousculé la petite fée-ministe en moi. Par conséquent la liste des livres que je mettrai dans leur baluchon cette année serait bien différente de celles que je propose d’habitude : cette année mes conseils de lecture seraient 100 % « livres et égaux » pour reprendre le nom d’une collection d’une maison d’édition qui aborde avec justesse et engagement cette thématique si enivrante de l’égalité entre les femmes et les hommes.

Alors dans votre baluchon, mes cher.e.s élèves en transition entre la 3e et le lycée-le CFA -la MFR, je vous glisserais bien :

  • No et moi, de Delphine de Vigan, pubié aux éditions Le Livre de Poche. C’est l’histoire de Lou, adolescente de 13 ans surdouée, et de No, jeune SDF de 18 ans. Lou va tenter de sauver No, en lui offrant tout ce qu’elle semble avoir perdu, un toit, une famille, un travail et des ami.e.s. Mais leur amitié, si forte soit-elle, ne peut venir à bout des blessures qui hantent No. No continue de sombrer. Quant à Lou, elle explore à travers cette amitié les questions qui la tourmentent et peu à peu y trouvent des réponses. Ce livre est traversé de figures féminines complexes, dont le corps est bousculé, mais pas que, dont l’histoire originelle a été placée sous le signe du traumatisme et dont les combats s’éloignent et se rejoignent sans cesse pour une humanité plus juste.

  • Le journal d’Anne Frank, un roman graphique d’Ari Folman et David Polonsky publié chez Calmann Levy. C’est une élève de 3e justement qui me l’a prêté cette année, et quel bonheur complètement inattendu cela a été de redécouvrir l’histoire de cette ado qui m’avait bouleversée quand moi-même j’avais 14 ans. Au fil des pages, où les auteurs se jouent des limites de la case, de la bande, de la planche, nous voilà replongés dans les tourments, les questionnements, les compromis que la jeune allemande va vivre pendant plus de 2 ans, enfermée avec toute sa famille dans l’annexe de l’immeuble du 263, Prinsengracht, à Amsterdam. Les auteurs ont su retracer avec justesse un monument de la littérature du moi. Intense, cruel, parfois farfelu, fantaisiste. Toute la complexité d’un esprit adolescent privé de liberté.

  • Je me défends du sexisme d’Emmanuelle Piquet, illustré par Lisa Mandel, publié chez Albin Michel Jeunesse. Un livre incroyable pour la lectrice, le lecteur qui souhaite faire face au sexisme quotidien. Parce qu’il livre les témoignages de jeunes qui ont entre 11 et 15 ans qui ont vécu un sexisme ordinaire injustifiable et inacceptable – mais que toute une culture les pousse à taire, à éviter. Parce qu’il propose une stratégie de défense que je trouve formidable, active et enthousiasmante : la stratégie du 180 degrés, une stratégie de combat si peu transmise aux filles, traditionnellement, dans leur éducation. Parce que l’auteure Emmanuelle Piquet, psychopraticienne, fait un travail extraordinaire avec les jeunes qu’elle reçoit en consultation. Parce que les illustrations de Lisa Mandel sont drôles et efficaces. Parce qu’il faut que les choses changent !

  • Les Règles… quelle aventure ! d’Elise Thiebaut et Mirion Malle publié aux éditions La Ville Brûle. Encore un livre un peu O.L.N.I, ni documentaire scientifique, ni essai philosophico-féministe, voilà un petit bouquin (70 pages) qui aborde un sujet qu’aucune femme, aucun homme ne devrait ignorer et pourtant ! On apprend vraiment énormément de choses, sur les croyances, les mythes, les tabous, les périphrases qui entourent les règles. Et les illustrations sont percutantes ! Un vrai bol d’air !

  • Mon super cahier d’activités anti-sexistes de Claire Cantais, publié également aux éditions La Ville brûle. Pour s’amuser un peu cet été, tout en réfléchissant à la place que l’on donne à chacun depuis l’enfance selon son sexe. On réfléchit aux rôles des princes et des princesses dans les contes, aux rôles des garçons et des filles à la maison au quotidien. On y découvre aussi quelque chose d’essentiel : le combat pour l’égalité des sexes n’est pas réservé aux femmes, les hommes aussi sont concernés comme le prouve la page où l’on découvre 6 féministes célèbres : Louise Michel, Simone de Beauvoir, Nicolas de Condorcet, Pierre Bourdieu, Olympes de Gouges et Michel de Montaigne. On se détend et on apprend en s’amusant !

  • Et puis pour mettre un peu de poésie dans ce baluchon, je vous inviterais bien à lire le recueil Femmes : Poèmes d’amour et de combat de Taslima Nasreen, femme engagée, née au Bengladesh, en exil encore aujourd’hui, qui lutte contre l’injustice à travers ses mots. D’ailleurs, je vous laisse avec un de ses textes les plus célèbres.

La femme casse les briques assise sur un trottoir,

La femme au sari rouge casse les briques,

Sous le soleil brûlant,

La femme couleur de bronze casse les briques.

A vingt et un ans, elle en paraît plus de quarante,

Et sept enfants l’attendent là-bas, à la maison.

La femme casse les briques toute la journée,

En échange de quoi elle recevra dix takas, pas un de plus.

Dix takas ne suffisent pas à la nourrir, ni elle ni les sept autres.

Pourtant, jour après jour, la femme casse les briques.

L’homme assis près d’elle casse aussi les briques,

Abrité sous une ombrelle.

Il touche vingt takas par jour,

Vingt par jour parce que c’est un homme.

La femme a un rêve, elle rêve d’avoir une ombrelle.

Un autre de ses rêves serait, par un beau matin,

De devenir un homme.

Vingt pour les hommes, le double pour les hommes.

Elle attend que son rêve se réalise, mais rien ne la fait

Devenir un homme,

Rien ne lui fait avoir une ombrelle,

Pas même une ombrelle déglinguée.

On construit de nouvelles routes et d’immenses tours avec les briques qu’elle a cassées, mais le toit de sa maison s’est envolé avec la tempête l’an dernier, depuis l’eau goutte à travers une tenture, elle meurt d’envie d’acheter un toit en tôle.

Alors elle hurle dans tout le voisinage,

Les gens s’esclaffent, oh la la, disent qu’il lui faudrait

De l’huile pour les cheveux, de la poudre pour le visage.

Les sept enfants doivent être nourris,

La peau de la femme s’assombrit de jour en jour,

Ses doigts deviennent durs comme des briques,

La femme elle-même devient une brique.

Plus dur que les briques, le marteau peut casser une brique mais ne peut pas casser la femme.

Rien, ni la chaleur, ni le ventre vide, ni le regret de ne pas voir un toit en tôle,

 

Rien ne peut la briser.

 

 

Ce qu’il y avait dans ma valise d’été : des bookplants !

Je suis déjà revenue et le travail est repris mais quel plaisir de prolonger un peu ses vacances à travers cet article !

Déjà, et tous mes arbronautes l’ont vécu avant moi (voir les précédents articles), voilà mon état d’esprit avant de partir…

Pourtant, comme vous pouvez le constater, ma Pile A Lire à emporter et concoctée avec soin, est assez fournie. Assez éclectique. Et QUE des romans, oui, je sais, des nouveautés seulement mais c’est mon péché mignon. Chacun ses vices.

Et voici comment cette Pile A lire s’est transformée en bookplants en utilisant les éléments de mon séjour en lien avec l’histoire en question (enfin, j’ai essayé !).

Du coup, la photo précédente donne ceci (Il y a un « intrus » qui s’est ajouté, à vous de jouer aux différences !).

 

#SAC DE LIVRES DU DEPART

Comme toute bibliothécaire qui se respecte, j’ai évidemment commencé par le Célèbre catalogue Walker & Dawn de Davide Morosinotto chez l’ Ecole des Loisirs. Qui avait une bonne place parmi les livres de révisions de ma fille ! Car oui, nous partons avec un sac entier de ces chers compagnons…J’ai beaucoup aimé ce roman d’aventures et d’initiation, c’est un livre parfait pour s’évader ! D’ailleurs, je l’ai commencé avant de partir, comme un avant-goût des vacances !

#BOOKPLANT 1

C’est à Madrid, sous une chaleur écrasante, que je me suis évadée au Japon, dans Ueno Park d’Antoine Dole chez Actes sud junior, un roman choral  à 8 voix d’adolescents, qui viennent fêter, tous pour une raison qui leur est propre, l’éclosion des cerisiers dans le plus grand parc de Tokyo. On y retrouve toutes les ambivalences de la société japonaise, la pesanteur des traditions et la difficulté pour ces jeunes de sortir de ses carcans et d’affirmer leurs choix. C’est fort, juste, triste mais aussi plein d’espoir.

#BOOKPLANT 2

J’ai continué avec Le goût amer de l’abîme de Neal Shusterman chez Nathan : une plongée dans le monde de la schizophrénie, qui m’a assez déstabilisée au départ dans sa construction. Mais j’ai bien fait de m’accrocher car ce roman est tout simplement bouleversant. J’ai choisi l’hortensia (et non la mer) car cette fleur est symbole de gratitude, de grâce et de beauté. De plus, elle peut se décliner en plusieurs couleurs, tout comme les méandres de cette maladie. C’est exactement ce que j’ai ressenti en lisant ce roman tiré d’une histoire vraie.

#BOOKPLANT 3

Puis changement de décor pour une région bien plus sauvage : Le Maestrazgo. Le roman Sauvages de Nathalie Bernard chez Thierry Magnier s’accordait parfaitement aux paysages. Et quel roman ! J’ai été embarquée par le destin de ces jeunes amérindiens envoyés en orphelinat pour « tuer l’Indien en eux ». Très bien documenté, très bien construit dans les allers-retours entre le présent et le passé, on tremble pour ces jeunes enfants arrachés à leurs racines. Et quelle magnifique couverture ! Touchée en plein cœur.

#BOOKPLANT 4

Un peu de légèreté m’a été apportée avec ce premier roman de Séraphine Menu chez Thierry Magnier : Les déclinaisons de la marguerite. Une plongée rafraîchissante dans le monde de Marguerite, jeune fille qui étouffe sous le giron maternel. Alors quand un voyage scolaire s’annonce en Italie, elle fonce. Mais bien des surprises l’attendent. De la légèreté mais aussi de la profondeur dans ces lignes !

#BOOKPLANT 5

Une petite incursion dans la science-fiction m’a été offerte avec La planète des 7 dormants de Gaël Aymon chez Nathan. Ce n’est pas forcément un genre que j’affectionne. J’avoue n’avoir pas tout saisi dans cette histoire de colonisation de planètes même si j’ai bien entrevu le message de destruction radioactive de la Terre. Un magnifique coussin brodé que j’ai trouvé parfait pour illustrer en contre-point ce message et un bel arbre hommage à ce blog.

#BOOKPLANT 6

Lire un roman de Jean-Philippe Blondel, c’est toujours s’assurer un bien beau moment de lecture. Cette fois, dans Dancers chez Actes sud junior, il aborde la passion de la danse chez des garçons et des filles que rien ne prédestinait à se rencontrer. Sur fond de rivalité amoureuse. Mais pas que. De bien beaux personnages que l’auteur sait si bien camper sur fond de thématiques actuelles. Et non, ils ne se sont pas tous transformés en citrouille une fois le bal terminé !

 

 

#BOOKPLANT 7

Je viens juste de terminer ce roman qui était sur ma pile depuis bien 4 mois. J’en redoutais la violence à vrai dire. Et je ne regrette pas de l’avoir ouvert, même si quelques références américaines sont parfois difficiles à appréhender. The hate U give : la haine qu’on donne d’Angie Thomas chez Nathan aborde le sujet du racisme et des violences policières. Starr, 16 ans, est la seule témoin du tragique assassinat de son ami du même âge par un policier. Elle va surmonter son deuil et sa colère. Un vrai page turner.

Et ma lecture du moment ? La voici, idéale pour une reprise : une gourmandise acidulée ! Pëppo de Séverine Vidal chez Bayard.

Je vous le dis : passion romans…:)

Aucun texte alternatif disponible.

C’est ainsi que se terminent nos voyages livresques estivaux, qui avaient débuté avec des bookfaces transformés en bookplants !

Le blog va aborder lui aussi la reprise…

Lectures sur l’île papillon…

Contrairement à Mallarmé, jamais je ne me dis :

« La chair est triste, hélas ! et j’ai lu tous les livres ! »

Car à l’ombre du grand arbre sont nées des amitiés qui ne cessent de nourrir mon imaginaire d’une pagaille de récits, de contes, d’images et de poésies ! C’est donc les paupières gonflées de rêves de lectures que j’ai glissé dans ma valise 4 livres pour occuper mes soirées guadeloupéennes bercées par la « brise marine ». Oui car cette année nous avions décidé de « Fuir là-bas, fuir ! » Et quel enchantement ! Pour vous dire vrai c’est la nature, ses chants incroyables, sa lumière enveloppante, sa végétation luxuriante qui, plus que les mots couchés sur le papier, m’ont fait cette année tourbillonner. Mais comme je n’arrivais pas à dormir, mes compères d’encre noire ont été de précieux compagnons de voyage, remplaçants les rêves vers lesquels je ne pouvais me laisser aller.

Il y a eu, tout d’abord, un roman de littérature générale dont on m’avait beaucoup parlé : La tresse de Laëtitia Colombani, publié chez Grasset, lu dans la galerie d’une jolie case créole de Saint-François. Puis il y a eu Gustave Eiffel et les âmes de fer, de Flore Vesco, terminé sur la plage de Malendure :

Et l’intense D’un trait de fusain, de Cathy Ytak, publié aux éditions Talents hauts, dévoré plusieurs nuits d’affilée dans notre chambre visitée par les anolis à Bouillante, au coeur de la forêt tropicaleAvant de rentrer, pour me reconnecter à nos projets familiaux, j’ai entamé non loin du magnifique jardin botanique de Deshais le best seller du zéro déchet, prêté par une amie, qui elle-même le tenait d’une amie :

Voyez un peu mes lectures hétéroclites de l’été ! Et je regrettai de n’avoir point emporté de poésie pour habiter ce fabuleux voyage, car sans cesse debout face aux paysages captivants de cette île papillon,

pensant à mes amies d’À l’ombre du grand arbre, j’entendais le chant de Baudelaire,  :

« Mon enfant, ma sœur,
Songe à la douceur
D’aller là-bas
vivre ensemble!
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble ! « 

Dans le cabas de voyage de Sophie…

Ahh l’été, le soleil, les vacances ! C’est pourtant à ce moment de l’année qu’il faut résoudre la plus difficile des équations !

[Temps de lecture estimé * (Volume de la voiture – Volume des valises et des personnes)] / Nombre d’enfants à s’occuper = Nombre de livres emportés

À cela, on peut rajouter des variables du genre, et si on tombe en panne au bord de la route, il va falloir s’occuper ou encore s’il pleut ou s’il fait trop chaud, un temps de sieste littéraire s’imposera (de toute façon avec un bébé, il y en aura forcément des siestes).

Concrètement, je ne prends jamais cette équation en compte et j’ai toujours une pile de livres qui ne fait que voyager, mais on ne sait jamais…

Après avoir fait 36 piles sur le lit et m’être dit que non, Monsieur n’acceptera jamais que je prenne tout ça (en plus on n’a pas de remorque), je fais appel à la part « raisonnable » de mon cerveau qui limite le nombre de livres à la quantité pouvant être contenue dans le fameux cabas de voyage qui devra lui-même tenir à mes pieds (oui parce que déjà dans la voiture, j’ai besoin d’avoir du choix parce que je ne lirais pas la même chose entre la radio, la musique, la discussion avec les enfants et celle avec Monsieur, et les rares périodes de silence).

Donc, trions mais comment ? Après avoir hésité à choisir mes livres par couleurs, genres, formats… J’ai opté pour ce subtil dégradé entre le jaune soleil, le bleu mer/ciel et le rose lune d’éclipse.

Ensuite, il y a les lectures plus rapides, pour moi c’est surtout des BD (je vais sans doute ajouter aussi un ou deux documentaires jeunesse que j’ai envie de découvrir).

Avec tout ça, je devrais tenir une bonne partie des vacances et puis si jamais je me retrouvais en rupture de stock, je croiserais bien une librairie sur mon chemin…

Bonnes vacances !

 

Recette pour une bonne PAL de vacances…

Depuis le début de l’été, les copinautes vous ont ouvert leurs valises et fait découvrir leur contenu.

En ce qui me concerne, la valise de bouquins est souvent ce qui me prend le plus de temps à faire… La peur de toujours manquer de lecture est presque une phobie pour la bibliothécaire et blogueuse que je suis.

Aussi, au fil des années, ai-je mis au point une technique, une recette, un savant mélange (choisissez l’appellation de votre choix) afin de remplir mon sac à dos livresque comme il se doit.

Les lectures dites « obligatoires » regroupent surtout des romans à livre pour le Prix des Incorruptibles autour duquel je travaille avec des ados.

J’adore les séries et je profite donc souvent de l’été pour en continuer ou finir certaines. Je fais également sortir des livres depuis trop longtemps dans ma PAL…

Enfin, je mets toujours quelques livres à la dernière minute notamment empruntés à la bibliothèque. Des lectures souvent estivales, reposantes…

Au final, je ne fais mon choix que le jour J et ne prends pas tous les livres que vous pouvez voir sur les photos ci-dessus. Mais c’est un bon aperçu de ce que je lirai durant mes vacances : beaucoup de romans, du fantastique, de la romance, de l’humour, une pointe de réalité et toujours l’amour de la lecture !

Bonnes vacances à vous.