Passionnées de lectures, nous aimons lire et apprendre sur le sujet. Et en bonnes amatrices de littérature de jeunesse que nous sommes, nous avons chacune nos astuces pour nous tenir informées des nouveautés, mais aussi des titres incontournables du genre. Nous vous proposons dans cet article de (re)découvrir les livres qui parlent de livres pour jeunes (et moins jeunes) lecteurs !
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L’art est au cœur de l’œuvre de Jean Claverie et Michelle Nikly. L’Art du pot, L’Art des bises… et naturellement L’Art de lire. Avec des mots simples et à hauteur d’enfant, ils retracent le parcours d’un lecteur du sourire de sa maman à ses premiers romans. Une page de texte vis-à-vis de son illustration, avec la douceur qui caractérise le trait de l’auteur-illustrateur. On ne peut qu’adhérer à cette ode à la lecture et à la rencontre (des personnages, des auteurs…) qui se garde bien de la réduire à son utilitarisme ou de diaboliser les écrans sur lesquels on lit aussi !
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L’enfant des livres est une invitation à l’imagination par le biais de la lecture. Le résultat de la collaboration entre l’auteur-illustrateur Oliver Jeffers et Sam Winston (artiste connu pour ses collages) est étonnant. Les personnages de Jeffers vivent littéralement dans un monde formé de mots, mots issus d’œuvres du patrimoine mondial. L’effet est très réussi : s’en dégage une poésie rare. En quelques phrases, le lecteur adulte est plongé dans les classiques. De son côté, le jeune lecteur peut être un peu inquiet face à ces « aplats » de mots, mais il est guidé par une fillette bienveillante. La transmission du goût de la lecture sous la forme d’une clé que l’on souhaiterait remettre à chaque enfant !
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Continuons avec un autre titre d’Oliver Jeffers et pas n’importe lequel : L’extraordinaire garçon qui dévorait des livres !
« Avertissement : Prière de ne pas grignoter ce livre à la maison – à manipuler avec gourmandise ! – Un livre qui fait saliver ! » telles sont les précautions à prendre avant d’ouvrir ce livre qui ne manque pas d’originalité. Mais d’abord suivons de très près la vie un peu particulière d’Henry. Ce dernier aime tellement les livres qu’il les dévore en un clin d’œil et avec beaucoup d’appétit. Sa gourmandise le rend intelligent et il apprécie de devenir un puit de connaissance ce qui n’est pas une chose déplaisante. Quelle décision prendra Henri ? Celle de continuer avec acharnement de se nourrir de livres ou bien simplement se contenter de les lire ?
Cette version animée nous offre des volets à découvrir, des tirettes à actionner et c’est plutôt amusant ! Découvrir une pile de livres jaillir devant des yeux ébahis de bibliothécaire c’est juste un délice !
L’extraordinaire garçon qui dévorait des livres d’Oliver Jeffers, Kaléidoscope : version animée, 2009.
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« Même si je ne sais pas encore lire, j’ai le droit d’aimer des livres ! Eh oui ! Parce que depuis que je suis tout petit, toute petite, je sais lire… LES IMAGES ! ». Quel beau message que cette citation d’Alain Serres. Dans ce texte l’enfant aime qu’on lui raconte des histoires mais il aime aussi en raconter. Lire partout, dans des endroits insolites et partager ses livres préférés. Attiser sa curiosité pour enfin connaître les secrets de la fabrication d’un livre.
« Et si des enfants vivent trop loin, DES BIBLIOTHECAIRES EXTRAORDINAIRES ont le droit d’apporter des livres jusque dans leurs mains ! ». Des lieux essentiels de transmissions pour que tous les enfants puissent un jour lire pour mieux grandir.
Cet album est riche en mots et en couleurs, le chocolat n’est qu’un prétexte pour apporter encore plus de gourmandise à la délectation d’un texte, d’une histoire.
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David Nel-Lo prend pour héros de son roman un enfant qui n’aime pas lire, choix toujours intéressant dans un ouvrage de littérature jeunesse, d’autant qu’il se garde bien de stigmatiser les non-lecteurs. Au contraire, son héros joue, imagine, a des tas d’amis… Mais son problème de lecture lui pèse, et pas seulement lors du passage hebdomadaire à la bibliothèque.
La difficulté à déchiffrer très bien rendue, d’autant qu’elle freine aussi Guillem dans sa compréhension des consignes, des problèmes mathématiques, etc. Parallèlement, ce roman montre la richesse de la littérature et les aventures dans lesquelles elle sait entraîner ses lecteurs. Le côté « meta » du livre est qui parle directement à l’enfant (un peu comme dans L’histoire sans fin) est particulièrement intéressant, et la métaphore du livre qui parle à résonne différemment pour chacun de ses lecteurs pertinente.
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Poussin pourrait-il s’appeler T’choupi, Petit Ours Brun ou Adèle ? C’est une question que l’on peut se poser après avoir lu cette ode aux livres jeunesse, et à leurs auteur.ices, même dans ce qu’ils ont de plus décrié, les séries à succès. A tort ou à raison ? Chacun pourra se faire une idée à la lecture de cet album, à la fois instructif, puisque le jeune lectorat y découvre le parcours d’un.e auteur.ice pour pouvoir être édité.e, qui relève le plus souvent du parcours du combattant, entre refus poli et mépris, voire humiliation, que de la promenade de santé, mais aussi drôle, sensible et plus profond qu’il n’y paraît. C’est un plaidoyer pour la littérature jeunesse, en même temps qu’une critique sur le regard parfois acerbe que l’on porte sur certaines catégories de livres destinés aux enfants. Les auteur.ices, s’il en est besoin, y apprendront une leçon d’humilité, le/la lect.eur.rice adulte, appréciera le clin d’œil de l’illustrateur au visuel des collections blanches de l’éditeur Gallimard, l’enfant, lui ou elle, adorera cette belle histoire, son personnage attachant, cet écrivain en quête de succès, et même…le petit héros qu’il a créé : Poussin.
« Poussin plaît depuis des décennies à la critique et au public. Mais surtout, il plaît aux enfants. Plusieurs générations ont grandi avec lui. Les parents qui l’ont lu quand ils étaient petits l’achètent à leur propres enfants »
Quelle belle idée ont eue à l’époque (2005) les Editions Rue du monde, que de coupler, ou presque, la sortie de Sous le grand banian, de Jean-Claude Mourlevat et Nathalie Novi, avec le documentaire passionnant Comment un livre vient au monde ? qui retrace, de l’idée de départ à sa première acquisition, en passant par son illustration, son impression, sa distribution, etc. le chemin de cet album jusqu’aux mains, yeux, et émotions de son/sa premier.e lecteur.ice. Très documenté, illustré avec brio par Zaü, écrit par l’éditeur Alain Serres lui-même, c’est une mine d’informations que parents comme professeur.es des écoles peuvent exploiter à l’envi, et c’est aussi la transmission d’un message important : un livre, c’est une belle aventure collective !
Un adorable petit album, idéal pour vanter les mérites des livres et les bienfaits de la lecture aux tout-petits. Un livre permet tout, un livre promet tout : l’aventure, l’émotion, le partage, l’amitié, l’apprentissage, la découverte, le rire…Pour transmettre ce message, Un livre, c’est magique, a tout pour plaire aux petit.es. Il est joliment coloré, avec du peps, ludique (à chaque page, des découpes ou des volets à soulever), avec un vocabulaire très accessible, mais le style et les illustrations n’oublient ni d’être drôles, ni d’être sensibles. Situations du quotidien et imaginaire s’y côtoient pour notre plus grand plaisir ! Livre à mettre, donc, sans hésiter, entre toutes les petites mains car celui-ci, oui, il est vraiment magique.
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Ancien professeur des écoles, Orazio partage désormais son amour des livres avec les habitants des collines en jouant au bibliothécaire ambulant. Installée dans une Piaggio Ape, véhicule à trois roues italien, sa bibliothèque déborde de livres en tout genre, récupérés ça et là auprès de ceux qui n’en veulent plus. La venue d’Orazio est très attendu et chacun se précipite dès que le bourdonnement du moteur se fait entendre sur les routes montagneuses.
Avec La biblio d’Orazio c’est un monde empli de partage et de générosité qui s’offre au lecteur, un monde dans lequel les livres ont une place d’honneur et deviennent vecteur de liens et de solidarité. Mobile, la bibliothèque permet à tous d’accéder à la lecture et remplit le rôle essentiel de lieu de vie culturel et social dans ces villages coupés les uns des autres par les collines.
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Rature est un jeune rat passionné de lectures qui vit à Ankara, en Turquie, et s’apprête à vivre une aventure mouvementée. En effet, afin de retrouver l’unique exemplaire du livre écrit par son grand-père, il doit se rendre à Paris dans les locaux de la Bibliothèque nationale de France.
Marine Cotte et Stéphane Fitoussi nous offrent une visite de la BnF de l’esplanade délimitée par ces quatre tours en forme de livres ouverts à la section des livres rares, en passant par le couloir des salles de lecture, le magasin ou même l’atelier de restauration. L’occasion de découvrir le site François-Mitterrand qui abrite une bibliothèque public et une bibliothèque de recherche.
La visite se poursuit par ailleurs dans le dossier documentaire situé en fin d’ouvrage au travers de l’explication du fonctionnement d’une bibliothèque, les particularités de la BnF et une sélection de documents divers qui font partis des collections.
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En voici un petit livre qui se glisse dans une poche ce qui est bien pratique lorsqu’on souhaite partager ce qu’est un livre ! Les textes des rabats donnent le ton : « Ceci est un objet tout à fait unique : un livre merveilleux, pour les petits et les grands, sur les livres. Comment sont-ils faits ? Que racontent-ils ? Que font donc les gens avec ? … »
« Publié en 1962, Livres ! a reçu le prix annuel du meilleur livre pour enfants décerné par le New-York Times. » Ici on reconnait bien le graphisme made in USA des années 60, bien punchy et graphique. D’ailleurs le texte s’amuse allègrement sur les pages avec un ton à la fois amusant et enrichissant.
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Charlotte in Love est un magnifique hommage aux sœurs Brontë et à leur œuvre, mais il ne faut pas perdre du vue que c’est l’histoire d’une rencontre improbable, d’un premier amour portée par deux adolescents que tout oppose… Comme il se doit dans les plus belles histoires d’amour de la littérature !
Ainsi, au fil des pages se dessine le portrait de cette adolescente qui semble s’être volontairement coupée du monde dans lequel elle vit pour s’enfermer dans l’illusion naïve de cette vie romanesque qu’elle perçoit dans le récit de Jane Eyre. Pourtant ses recherches vont peu à peu la confronter à la réalité plus sombre et au destin plus dramatique des enfants Brontë. Et c’est aussi en opposant ses idées à celles d’Alex et, en apprenant à le connaître que Jeanne va peu à peu réapprendre à vivre dans cette réalité qui est la sienne.
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Susie la souris s’ennuie dans sa petite maison. Elle s’est aménagé un petit nid douillet, mais elle est désespérément seule. Elle rêve d’avoir des ami.es. Alors quand la famille chez qui elle vit part vacances, elle en profite pour explorer la maison. Elle y trouve quelques miettes à grignoter, et surtout … des livres. Sa vie en est chamboulée. De lecture en lecture, elle découvre de nouveaux univers, s’instruit, apprend du vocabulaire…
Le message de cet album est plus que clair : vive la lecture ! L’autrice, Susie Morgenstern, nous vante tous les bienfaits de la lecture : s’ouvrir au monde et aux autres, découvrir de nouveaux univers, de nouveaux mots, ressentir de nombreuses émotions … et même se faire des amis ! Un ouvrage qui ne manquera pas de plaire aux amoureux des livres !
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Un singe est plongé dans un livre. Malheureusement pour lui, un âne curieux débarque avec son ordinateur et lui pose de drôles de questions : « Comment on fait défiler le texte ? », « Il y a beaucoup de lettres ? », « Ça se recharge ? » À chaque fois, notre singe répond simplement : « C’est un livre. » Jusqu’à ce, qu’excédé, il lui tende son livre…
Avec beaucoup d’humour, Lane Smith nous montre qu’un livre, un simple objet, peut nous passionner et nous emporter loin, sans avoir besoin de batterie, de carte mémoire ou de réseau. Ce sont le pouvoir des mots, ainsi que leur force évocatrice, leur manière de nous happer qui sont célébrés ici. Vive la lecture et ses bienfaits !
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Je suis un livre, c’est un livre qui prend la parole et nous raconte à quel point il est merveilleux, beau, drôle, bref indispensable. Et comment ne pas le croire ? Saviez-vous que ce livre était doté de super-pouvoirs ? Qu’il vous permettait de développer votre imaginaire ? D’apprendre du vocabulaire ? Qu’il était facile à transporter ? Attention à ne pas le mouiller par contre… il n’apprécie guère, et il y a des règles à respecter – mais vous pouvez le serrer contre vous, il adore les câlins !
Un livre qui parle des livres avec humour, bonne humeur et bienveillance, comment résister ? Ne vous fiez pas à sa couverture toute simple, cet ouvrage est un trésor. Drôle, interactif, il mêle avec justesse définitions, réflexions sur le livre, humour et émotions. le tout saupoudré d’illustrations très colorées, joyeuses et fun. Cet album nous montre à quel point les livres sont des compagnons de vie importants, que ce sont des objets magiques qui nous transportent parfois loin, nous émerveillent, nous émeuvent, nous font rire.
Ludique, dynamique, bref, voici une très belle ode aux livres à découvrir, pour tous les amoureux de la lecture, mais pas seulement !
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Mia est une enfant qui s’ennuie : ses parents n’ont pas le temps de s’occuper d’elle, et elle se sent bien seule. Tout change lorsque quelqu’un dépose un livre sur le pas de sa porte… En le lisant, son monde se colore et prend une toute autre dimension… lui ouvrant des portes, construisant pour elle des ponts vers les autres.
Un ouvrage plein de douceur qui met en avant la lecture comme outil de partage et d’ouverture au monde et aux autres. Les livres forment des ponts qui nous relient les uns aux autres, qui nous permettent de découvrir d’autres cultures, d’autres façons de penser, d’autres univers. C’est l’un des points forts de la lecture : voyager, s’évader en quelques pages.
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Yseult adore lire. Elle se plonge dans l’histoire de Tristan, qui se languit de Luan, sa bien-aimée. Luan qui croise Marc, qui lui parle de Victor… Et nous voilà transportés d’histoire en histoire…
Cet album enchanteur est un voyage, voyage entre les mots, entre les pages, entre les histoires. Un subtil mélange de texte, d’art, de créativité. De couleurs et de personnes. De rêves et d’amour.
Poétique, onirique, il nous embarque de personnage en personnage, de rêve en passion. Comme un puzzle, les pièces s’assemblent au fil de la lecture. Un exercice brillant de mise en abyme, magnifiquement mis en valeur par des illustrations d’une grande délicatesse. Couleurs chatoyantes, petits détails, jeu de lumières… c’est sublime !
Quand tout s’entrelace et se répond… Il suffit d’y croire, pour que les histoires prennent vie. Une très belle ode à l’imagination, à l’imaginaire, au pouvoir des mots évocateurs !
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Olivia est une enfant passionnée par les livres et la lecture. Un jour, elle laisse accidentellement tomber un de ses livres à l’eau. Un pieuvre découvre l’objet, et s’interroge : à quoi peut-il bien servir ? Pour le savoir, elle suit Olivia jusque chez elle. Fascinée, elle commence à dérober tous les livres qu’elle voit, cherchant à comprendre à quoi ils peuvent bien servir. Quand il ne reste plus aucun livre, Olivia décide d’agir, telle l’héroïne de ses histoires préférées…
Un très bel album qui célèbre le livre et la lecture. Ici le livre est l’objet de convoitise de la part de la pieuvre, et à travers cette histoire on voit toute la richesse de la littérature, qui permet de voyager et de vivre de grandes aventures. On voit bien ici que la lecture est un merveilleux vecteur, qu’elle permet de rapprocher les gens.
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Une petite princesse qui passe ses journées à lire dans sa tour, voilà qui inquiète ses parents le roi et la reine. Que va-t-elle devenir ? Aucun prince charmant n’a d’intérêt à ses yeux, et l’aventure l’attire bien plus que l’amour. Mais quand un dangereux monstre à six yeux pointe son nez… la petite lectrice pourrait bien surprendre tout le monde !
Un univers riche en clins d’œil, plein de fantaisie et de magie. Une superbe thématique, les références aux contes, et cette héroïne ! Une princesse qui préfère les livres aux princes charmants, qui dompte monstres, ogres et autres méchants avec un bon livre, c’est une idée géniale. Elle a une belle force de caractère, beaucoup d’imagination. Et que dire de l’idée que chaque personne a un livre qui lui convient, même les « méchants » de l’histoire ?
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Un album qui nous retrace l’enfance de la famille Brontë : Anne, Emily, Charlotte et Branwell. Trois filles et un garçon, unis par la même passion : celle des livres. Dès leur plus petite enfance, ils aiment conter des histoires, en inventer. Ils vont même jusqu’à créer de petits livres…
Sans surprise avec un tel titre, c’est un album qui met en avant l’amour de la littérature et le pouvoir de l’imagination. Un texte qui fait l’éloge de la créativité, pour repousser les moments difficiles, s’inventer de nouvelles aventures. Les livres ont cette capacité à nous sortir du réel pour rêver et voyager dans de nouveaux univers, explorer de nouvelles contrées…
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Depuis sa plus tendre enfance, Lucas n’a qu’un seul rêve : voler. Malheureusement pour lui, le père Noël n’a jamais exaucé ce souhait. Alors, pour ses 7 ans, sa mère lui offre un livre en lui annonçant qu’il y a d’autres moyens de s’envoler… Et Lucas, d’abord réticent, se plonge dans ce livre, puis dans un autre, et encore un autre. Petit à petit, il se retrouve juché sur une montagne de livres…
Un merveilleux album, qui nous a enchanté, sur la lecture, et tout ce qu’elle apporte : les voyages, l’exploration du monde, d’autres univers. Avec cet ouvrage, Rocio Bonilla met en avant le pouvoir de l’imagination, la découverte, l’aventure… On observe un petit garçon qui s’immerge totalement dans ses lectures, qui finit par « voler de ses propres ailes », avec en prime l’idée de partage, avec toutes ces personnes qui prêtent des livres au petit garçon.
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Tous les soirs, Élan raconte une histoire à sa famille, un moment privilégié que tous apprécient. Mais un jour, il est à court d’idées. Suivant les conseils de la femme, il se rend chez ses voisins pour emprunter un livre. Las, personne n’en a ! Qu’à cela ne tienne, il se rend en ville, et emprunte plusieurs ouvrages à la bibliothèque. Les voisins Ours, curieux, viennent écouter l’histoire. Puis d’autres les rejoignent… jusqu’à ce que le salon d’Élan ne puisse plus accueillir tout le monde ! Heureusement, Élan a une idée.
Un superbe album qui parle de lecture et de partage. A travers les histoires que raconte et lit Élan, c’est toute sa famille, puis ses voisins et amis qui rêvent, imaginent, voyagent. Ce sont des moments propices aux échanges, à la convivialité. Grâce aux histoires d’Elan, et à son bibliobus, chacun redécouvre le pouvoir des mots et se met à vouloir lire. Et ce qui est beau, c’est que dans l’apprentissage de la lecture, chacun aide son prochain, cela démontre une belle solidarité au sein des habitants de la forêt.
Monsieur Laliberté travaille de nuit : il est gardien de la bibliothèque. Un soir, en se rendant la_bas, il découvre un petit chiot abandonné. Il lui promet de l’emmener chez lui dès qu’il aura fini son travail, mais ce dernier ne peut s’empêcher de le suivre. Apitoyé, Monsieur Laliberté le fait entrer discrètement dans la bibliothèque, même si les animaux y sont interdits. C’est le début d’une grande complicité entre l’homme et l’animal, renommé Petit Museau. Entre travail et vie quotidienne, ils partagent tout, pour leur plus grand plaisir. Un jour, Petit Museau découvre une paire de lunettes… et se rend compte qu’il peut voir les livres …
Petit Museau parmi les mots est une histoire d’une grande douceur. La belle amitié qui lie un chien à un homme solitaire. Leur joie d’être ensemble. Les petits bonheurs simples de la vie. Et puis, derrière, une réflexion plus profonde sur ‘importance des mots, des livres, de la lecture et de son accessibilité. Sur ces personnes qui sont des déclencheurs, qui nous donnent envie de progresser, d’être meilleurs.
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Et vous, quels sont les livres qui parlent de la lecture que vous préférez ?