Le livre d’où je viens – Alice –

A l’Ombre du grand arbre cet été, on va vous révéler un petit bout de nous, un petit peu de cette sève qui chacun(e) nous anime, un petit de peu de ce feuillage qui nous réunit.

Un brin nostalgique mais tout à fait réjouissant, chacun notre tour, nous allons vous dévoiler le livre qui a changé notre vie ou qui du moins, nous a beaucoup marqué, voire qui nous a donné envie de créer un blog.

Alors, revenez par ici chaque semaine de cet été, et laissez vous nous raconter  :

« Le livre d’où je viens »

 

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Ceux de ma génération ne peuvent pas ne pas se souvenir de ces couvertures de Castor Poche aux tons pastels. Souvenez-vous, des nuages moutonneux qui encadraient l’image de la couverture et qui nous promettait de nous amener en voyage direction la lecture-plaisir.IMG_2351[1]

Le livre qui ne m’a jamais quitté au fil des déménagements, est celui qui a marqué mon année de CM2. Il m’avait été prêté par ma meilleure amie, chez qui des étagères débordaient de livre jeunesse et avec qui, nous troquions nos belles lectures.

Je ne m’en suis jamais séparée, je n’ai jamais oublié le titre :

Le livre de Dorrie de Marilyn SachsIMG_2301[1]

[Lu, relu, re-relu, re-re-relu…(et une nouvelle fois lu à l’occasion de cet article).]

Un peu comme Dorrie, je crois que ce livre est arrivé à un moment de ras-le-bol des lectures pédagogiques imposées. Et aussi sûrement comme elle, moi aussi amoureuse de livres, je l’ai envié de prendre la plume pour décider à 10 ans d’écrire sa propre histoire.

Sur un ton un peu taquin et humoristique, Dorrie nous raconte son quotidien entre couches, biberons et gazouillis alors qu’enfant unique jusque là, elle se retrouve du jour au lendemain envahie par l’arrivée de triplés. Passé la surprise, la hâte et l’émerveillement, la réalité n’est pas vraiment ce qu’elle aurait imaginé !! Périodes de fatigue, de jalousie, de rancœur se succèdent avant d’apprécier la vie d’une famille nombreuse.

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Des années après j’ai toujours plaisir a relire ce roman, et même si aujourd’hui, j’y trouve des incohérences (pas d’échographie à l’époque !), elles m’apportent finalement un petit grain de fantaisie, de plaisir et d’humour supplémentaires.

Alors, oui, le dos du livre n’a pas résister aux différentes relectures et certaines pages se sont décollées, mais qu’importe hop ! après cet article, le livre reprend la direction de sa place attitrée sur les étagères, où je sais que je pourrais le retrouver à tout moment donné.

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Bye Bye Dorrie, à bientôt !

Dernière carte postale des vacances ou première de la rentrée… à vous de voir !

Illustration : Guillaume Nédellec

Tout au long de l’été, notre grand arbre a été bien gâté puisqu’il a reçu des cartes multicolores de tous les horizons…  littéraires.

Mais les bonnes choses ont une fin et nous devons tout doucettement penser à la rentrée qui, rassurez-vous, côté lectures, s’annonce des plus motivantes !

Voici donc un patchwork de quelques-uns de nos coups de cœur pour la rentrée (classés par ordre de sortie).

Sortie du 21/08 – Actes Sud Junior

Double jeu de Jean-Philippe Blondel

Quentin arrive dans un nouveau lycée, l’occasion de lui donner une dernière chance selon ses professeurs. Pour lui c’est surtout le grand écart entre son quartier et cet établissement huppé.
Ne loupez pas le dernier titre de Jean-Philippe Blondel, sa plume sait toujours aussi bien croquer les réalités sociales et les conflits de l’adolescence.

Une sélection de Bouma – Un petit bout de bib

Son avis

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Sortie du 21/08 – Thierry Magnier

Pas assez pour faire une femme de Jeanne Benameur.  Dans les années 70, Judith est à l’université et découvre une liberté qu’elle ne connaissait pas dans sa famille qui subit la tyrannie de son père. Elle rencontre Alain au côté de qui elle va se battre pour une meilleure université. Cette lutte et son histoire d’amour seront pour elle une source d’épanouissement qui l’aideront à devenir une femme. Ce roman est un concentré d’émotions autour de l’évolution de cette jeune fille qui prend son envol vers la liberté.

Sélectionné par Sophie – Les littérature jeunesse de Judith et Sophie 

Son avis

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Sortie du 21/08 – Hélium/Actes Sud

Le journal malgré lui de Henry K. Larsen (écrit uniquement parce que mon psy y tient, mais franchement c’est moisi) mélange action et introspection pour aborder le thème difficile du harcèlement scolaire.  L’auteur réussit pleinement son pari : nous divertir tout en nous émouvant
par une histoire hors du commun !  A découvrir absolument !

Sélectionné par Céline – Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait LIVREsse 

Son billet et celui de Pépita

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L'

Sortie du 22/08 – collection Courants noirs, Gulf Stream éditeur

L’école de la mort de Lilian Bathelot, Charlotte Bousquet, Martial Caroff et Béatrice Egémar.  8 nouvelles pour 4 auteurs qui explorent l’école, ses cours, ses internats, de la Préhistoire au XXème siècle, de l’Egypte à l’Union Soviétique. Histoire, frissons, découvertes et suspens garantis !

Sélectionné par Carole – 3 étoiles 

Son billet, celui de Céline

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Sortie du 22/08 – Editions Marcel & Joachim

Dans les lectures de Kik, la rentrée littéraire se fera chez les plus petits, même si elle aurait bien voulu parler du dernier Marie-Aude Murail, 3000 façons de dire Je t’aime (L’école des loisirs), et de son coup de foudre pour Le coeur des louves de Stéphane Servant (Rouergue).
Pour les petits, un livre carré aux pages cartonnées, aux couleurs nombreuses, et aux motifs fournis, un imagier plein de poésie.

Il est question de L’imagier de Delphine Chedru.

Son billet

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Sortie du 29/08 – coll. Médium, Ecole des loisirs.
Illustration de couverture Soledad Bravi

Cupidon Power de Luc Blanvillain : un roman désopilant sur le super-pouvoir parfois bien encombrant d’un jeune collégien. Le super-pouvoir de susciter l’amour chez les autres, même chez ses pires ennemis. Il le subit davantage qu’il ne le contrôle. Heureusement, Dorothée, sa meilleure amie, et surtout Mme Yvonne, vont lui donner d’autres idées. Coup de cœur !

Sélectionné par Pépita – Méli-Mélo de livres 

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Sortie du 04/09 – collection Doado, éditions du Rouergue

Sept jours à l’envers de Thomas Gornet

Un accident, une famille brisée, 7 jours qu’on remonte à l’envers à travers la voix d’un ado. Un ton juste, parfois drôle, et beaucoup d’empathie. A lire absolument !

Sélectionné par Carole 3 étoiles

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Sortie du 12/09 – Pastel

Devine combien je t’aime ICI, LA-BAS ET PARTOUT de Sam McBratney où on retrouve avec délice Grand lièvre brun et Petit lièvre brun qui partent à l’exploration de leur environnement proche : l’arbre à cachette, le champ lointain, la montagne dans les nuages,… Autant d’endroits fabuleux qui suscitent l’émerveillement. Mais être ensemble, de retour à la maison, n’est-ce pas le plus merveilleux ? Tendre, drôle et enjoué !

Sélectionné par Pépita – Méli-Mélo de livres

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Sortie du 18/11 – Ecole des loisirs

Tout le monde connait les fameuses planches énigmatiques de Harris Burdick.  Elles invitent au rêve et à l’écriture…
Quatorze grands auteurs d’aujourd’hui et non des moindres se sont prêtés au jeu :
Tabitha King, Jon Scieszka, Sherman Alexie, Gregory Maguire, Cory Doctorow, Jules Feiffer, Linda Sue Park, Walter Dean Myers,  Lois Lowry, Kate DiCamillo, M.T Anderson, Louis Sachar, Stephen King et Chris Van Allsburg.
Bienvenue de l’autre côté de l’image !

Sélectionné par Céline – Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait LIVREsse

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Et vous ?  Quels sont les titres de cette rentrée littéraire qui vous tentent ?

Loin des yeux, loin d’Internet…

… Mais plus près des étoiles !

De ses vacances, ou pour être plus précis, pendant les grandes vacances, chaque membre d’A l’Ombre du Grand Arbre devait vous faire un crelieurlin d’œil sous la forme d’une carte postale postée directement sur ce blog collaboratif que vous commencez à bien connaître. Frank Andriat, Gaspard Corbin, Christophe Léon, Jean-Philippe Blondel, Victor Dixen, la collection X’Prim chez Sarbacane, les Editions Les Fourmis Rouges, et même une carte postale dite agricole, en provenance de la ferme : les contenus ont été denses et variés et vous avez eu à lire et à découvrir de bien beaux paysages, et des univers très différents. Ceux qui font la pluralité d’une équipe de blogueurs littéraires que vous pouvez aussi suivre chacun sur leur blog, ou sur leur fil d’actualité Facebook.

Dans ma valise, peu de place ;  sur mon lieu de vacances, pas de connexion Internet – sauf à passer la tête par le vasistas, à lever le téléphone vers le ciel, la jambe gauche en équerre pour équilibrer l’ensemble d’un corps en extension sur les doigts du pied droit qui n’a jamais fait de danse classique, le tout en attendant que le vent souffle, dans le bon sens. Autant dire difficile avec le téléphone. Impossible avec un ordinateur. Cet été, j’ai donc chroniqué sur post-it. Et j’ai lu aussi. Plutôt au format poche. Parce que la bibliothèque ne passe pas dans les valoches (même pas dans celles qui sont parfois sous mes yeux) et que je n’ai pas adopté de liseuse.

0lire le propre deEn pensant à vous, donc, j’ai voulu me rapprocher des étoiles. De celles qui font que tous les soirs, nos enfants s’endorment avec des héros plein la tête, des émotions, de l’aventure, des sensations, de nouvelles connaissances, des mots, des histoires, de l’Histoire, des sourires, des rires aussi, des larmes parfois, des images, sur des pages ou dans la tête, des clés pour se situer pour comprendre qui ils sont ce qu’ils veulent devenir, qui les font cogiter, prendre du plaisir, grandir. Je ne me suis pas adressée directement à ces auteurs, j’ai (re)lu une petite perle éditée par l’école des loisirs : Lire est le propre de l’homme. Il s’agit d’un petit recueil discret et facile à prendre dans son bagage à main, dans sa main même ou pourquoi pas dans sa poche. Un petit recueil édité en 2011 qu propose les « témoignages et les réflexions de cinquante auteurs de livres pour l’enfance et la jeunesse »  sous-titré De l’enfant lecteur au libre électeur et pour lequel Jean Delas et Jean-Louis Fabre, directeurs de L’école des Loisirs, cosignent une introduction qui lie lire et élire, lecteur et électeur.

liste« C’est l’éducation du sens critique qui donne aux lecteurs la liberté de choisir et leur assure d’être demain des femmes et des hommes libres« . Dans ce recueil, ces auteurs, de grands noms de la littérature jeunesse, livrent dans leurs témoignages leurs réflexions autour du sens qu’ils donnent à leur travail artistique, mais pas seulement. Ils racontent quand ils étaient enfants – « un jour (…) je me suis ouverte à un livre » écrit Valérie Zenatti. Ils racontent les enfants qu’ils croisent aujourd’hui, ceux qu’ils sont encore restés, ceux qu’ils ont fait naître. Ils racontent ce qu’ils ont lus, ce qu’ils observent, ceux qu’ils rencontrent dans les séances de dédicaces, les conférences ou les travaux réalisés avec les classes. Ils racontent le lecteur d’hier, celui d’aujourd’hui. Ils racontent leurs amis, ces personnages de fiction qui ont tant marqué leur enfance, leur construction. Ce sont les nôtres, aussi. Valérie Zenatti toujours, nomme ces héros qui lui ont « appris le courage, le goût de la justice, l’audace, la rêverie« .

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Ceux qu’elle considère comme « des membres très proches de [sa] famille ». Ces auteurs racontent le lecteur dévoreur de livres qu’ils étaient. Les livres qu’ils aiment, LE livre en général.

La liste des signataires fait baver. Et les textes offerts sont passionnants. A lire absolument, in extenso, même si mon petit plaisir sera celui de vous en donner quelques extraits. D’en photographier aussi. Un livre, par Agnès Desarthe, « c’est là à portée de main, ça ne tombe jamais en  panne, ça tient au creux de la paume, c’est un miroir, une machine à remonter le temps, une porte ouverte sur l’autre« . Qui ne rejoint pas Marie-Aude Murail quand elle écrit que la lecture est une nécessité de chaque jour ? « C’est le passeport pour l’insertion dans notre société et c’est ce qui donne accès à la liberté, liberté de parler, de penser, de circuler (…). Ce n’est pas la lecture qui est en danger. Ce sont les illettrés« . blakeIl y a l’odeur des livres pour Stéphanie Blake, qui les observe toute petite, jusqu’à comprendre que « les lettres collées les unes aux autres formaient des mots, les mots des phrases, et que cela pouvait aevolutionvoir un sens : je lisais! (…). Je découvrais une autre voix que la mienne, une autre pensée« . Il y a eu Yvette pour Malika Ferdjoukh, « quand le quartier de La Goutte d’or était un village« . Il y a eu Yvette! Yvette… « Elle vendait ses charmes (…) sur les pentes de Montmartre « .

Et alors ? Elle le lui avait dit, à elle, Malika, petite fille de CE2 : « il faut lire des livres, des vrais ! » « Elle devint la bâtisseuse de mon éveil intellectuel, l’entrepreneur de ma première bibliothèque » : la Comtesse de Ségur, Andersen, Fantômette, Jack London, Le Clan des Sept… Il y a eu Yvette. « J’ai lu Yvette. Je lis. Et merci de m’avoir sauvé la vie« . Moi aussi, j’ai eu mon Yvette, quand j’étais petite. Comme je me sens proche de ce texte là, ou de celui de Valérie Zenatti. Mais il y en a beaucoup d’autres auteurs, Claude Ponti, Christian Oster ou enore Marie Desplechin qui voit la lecture comme « un vice privé, un chemin de traverse, une échappée belle et que chacun lise pour soi, contre le monde « . Pas une activité dont on puisse tirer de « la gloriole« . Il y a pour Geneviève Brisac le besoin profond et l’envie de « faire en sorte que des livres et des personnes, des personnes et des livres se rencontrent. Pour une alchimie toujours renouvelée. Unique » quand Sophier Chérer parle de « la résistance à l’oppression » pour Sophie Chérer. La solitude aussi, et les précieux amis de Nathalie Brisac qui feront naître dans la tête et les pensées de ses petits élèves de CP l’envie et le besoin de lire tout seuls. « Maîtresse, c’est beau, on veut encore !« . Ces belles plumes qui se mêlent, se complètent, sont scandées par des illustrations, pour raconter les histoires, les livres, leur histoire Le livre. Ce qui est posé, enfoui en eux et qui font qu’aujourd’hui nous lisons  leurs écrits, dans notre tête ou à voix haute pour nos marmots, avec plaisir, avec délectation. Merci.fruits et légumes

Vous pouvez télécharger ou commander un exemplaire de ce recueil via le site : http://www.lirelire.org/

*** Un petit plus ?

Durant mes vacances, j’ai demandé à quelques blogueurs de me dire pourquoi ils consacraient leurs blogs à la littérature jeunesse. J’ai reçu quelques réponses, très peu, les blogueurs sont aussi des vacanciers ! Voici des petites graines pour réfléchir, discuter, partager, échanger et je vous invite d’ailleurs, si vous le souhaitez à répondre en commentaire pour agrémenter ces petits clichés pris sur le vif. Rester dans l’enfance et partager sont les maîtres-mots de leurs réponses.

Céline de Qu’Importe le flacon, explique n’avoir « jamais vraiment quitté le monde de l’enfance…  Officiellement, je recherche des titres qui pourraient plaire à mes élèves (12-14 ans) ; officieusement, j’ADORE ça !!!!  De temps en temps, je fais une petite incursion dans le monde adulte mais c’est juste pour me donner bonne conscience. Il n’y a pas de lecture supérieure à d’autres, ce qui compte avant tout c’est le plaisir éprouvé ! « . Kik reste dans la même veine : « A part pour le BAC je ne suis jamais passée à la littérature pour adultes je me suis arrêtée aux romans pour adolescents« . Pépita, de Méli-Mélo de livres, explique les choses comme une évidence : « C‘est tout simplement parce que je suis bibliothécaire jeunesse depuis 10 ans maintenant et que l’envie m’est venue de la promouvoir à travers mes propres lectures. Une façon aussi de me souvenir de mes nombreuses lectures, de prendre du recul sur celles-ci en trouvant les mots et de les partager !« . Un sentiment que partage justement Sophie de La littérature Jeunesse de Judith et Sophie. « C’est une littérature que j’ai redécouvert pendant mes études de bibliothécaire. Quand Judith et moi avons ouvert le blog dans le cadre d’un cours, la littérature jeunesse était un intérêt commun que nous avions envie de faire partager« . Dans le Cabas de Za, il y a 4 ans, il y avait tout, genre fourre-tout, et puis… « Je suis enseignante en élémentaire et grande lectrice. J’avais aussi sous la main un mignon cobaye qui avait 4 ans à l’époque, alors les choses ont évolué tout  naturellement. La production de littérature de jeunesse est immense, d’une variété extraordinaire, j’avais envie de partager les belles et passionnantes choses qui me tombaient sous les yeux« .

Carte postale en provenance de … l’Imaginaire de Victor Dixen

Parmi les plus beaux voyages qu’il est possible de vivre, la plupart sont imaginaires. Et si, comme beaucoup, je profite des vacances pour partir en vadrouille un peu partout en France, voire à l’étranger, l’été est chaque année pour moi synonyme de lecture. Ces trois semaines qui s’achèvent bientôt et que j’ai passées dans une maison de vacances appartenant à ma famille, pas très loin de chez moi, au bord de la mer, ont été très riches en lecture. J’ai dévoré bouquin sur bouquin, me suis attaché à des personnages, ai suivi leurs aventures avec passion, ai eu peur, ai tremblé, ri, ou presque pleuré pour eux. J’ai usé de cette magie des mots qui emmène le lecteur … ailleurs.

La carte postale qui vous parvient aujourd’hui a fait un long chemin, puisqu’elle revient sur une lecture du début de mois de Juillet, et est en provenance de l’univers, de l’imaginaire fascinant d’un auteur auquel je suis fidèle: Victor Dixen.

Victor Dixen

Peut-être ce nom ne vous dit pas grand chose. Et pourtant sa saga Le cas Jack Spark, dont le premier tome est paru en 2009 et le dernier tome l’année dernière chez Jean-Claude Gawsewitch, est aussi disponible partiellement chez Gallimard Jeunesse (coll. Pôle fiction) et Eté mutant est lauréat du Grand prix de l’Imaginaire du festival Etonnants Voyageurs de 2010. De plus, ayant eu un intense coup de cœur pour l’ensemble de cette saga, j’en ai beaucoup parlé au cours de l’année dernière, et notamment en septembre puisque, sur mon blog, le mois entier était consacré à cette série hors du commun. Le cas Jack Spark, c’est, en effet, les aventures ô combien passionnantes d’un adolescent insomniaque et allergique au sel qui va découvrir, à l’occasion d’un camp d’été pour adolescents « anormaux » qu’il n’est pas celui qu’il croit. Cette première œuvre mérite selon moi ce dernier qualificatif et surpasse toujours en style, en puissance et en inventivité Animale. Si je devais conseiller cet auteur, je m’ecrierai sans aucun hésitation: «Lisez Jack Spark !».Nul doute cependant qu’avant la parution d’un nouveau roman chez Gallimard Jeunesse, Victor Dixen saura se faire une place dans la cour des grands, et obtenir une certaine reconnaissance dans la littérature adolescente actuelle.Dixen Victor - Le Cas Jack Spark saison 1 Eté mutant (poche)

La trentaine, 5 romans écrits, un autre publié dans Je Bouquine et victime d’insomnies… en fouillant un peu on peut glaner quelques informations sur toi, mais tu sembles vouloir garder une aura de mystère autour de toi… Intimité ? Art du mystère ? Comment te définirais-tu en quelques mots ?

Je me considère avant tout comme un raconteur d’histoires. A ce titre, j’aime l’idée de m’effacer derrière mes romans et de leur laisser la vedette. Ou mieux encore : je souhaite faire office de passeur, me mettre au service des livres pour donner aux lecteurs l’envie de les découvrir.

La nuit est ton moteur, ton inspiration, le matériau sur lequel se forgent tes livres, et on le ressent fortement en les lisant. Ils sont assez sombres, souvent inquiétants et de nombreux passages sont nocturnes… as-tu toujours entretenu ce lien avec celle-ci, ou ne date-t-il que de cette fameuse expérience que tu as vécue plus jeune ?

En effet, j’étais sujet à dDixen Victor - Le Cas Jack Spark saison 2 Automne Traquées crises de somnambulisme étant jeune, peut-être à la suite d’un excès de loopings dans les montagnes russes du Tivoli de Copenhague. Le somnambulisme est passé avec l’âge, les insomnies sont restées. Du coup, je peux dire que la nuit fait vraiment partie de mon quotidien depuis toujours, ou presque. Non seulement elle me donne le temps nécessaire pour écrire, mais elle m’inspire aussi. C’est le temps du rêve, pour ceux qui dorment, c’est le temps de l’imaginaire pour ceux qui veillent – qu’ils lisent au creux de leur lit ou bien qu’ils écrivent au coin d’une table. Les ombres de la nuit ne sont pas vides : elles sont peuplées de présences que les livres peuvent éclairer.

Tu aurais paraît-il vécu une enfance de globe trotter, tes livres, on le remarque notamment dans Animale, sont imprégnés par cela et le lecteur voyage à ta suite entre Epinal, le Vatican, l’Europe nordique … sont-ils le moyen de te rattacher aux pays de ton enfance ou juste des décors faciles à planter puisque tu les connais ?

J’ai en effet beaucoup voyagé avec mes parents étant enfant et adolescent, et par la suite, devenu adulte, j’ai vécu dans plusieurs pays. Je crois que le voyage et la littérature sont très liés. Ouvrir un livre, c’est toujours commencer un voyage; voyager, c’est déchiffrer le grand livre du monde. Les lieux où j’ai habité m’ont certainement marqué, et ils me reviennent naturellement à l’esprit lorsque que je me mets à écrire: par exemple le Colorado et l’Irlande pour Le cas Jack Spark, le Danemark dans Animale. Ce sont pour moi bien davantage que des décors : des endroits que je continue à explorer à travers l’écriture, et qui continuent de me dévoiler leurs secrets.Dixen Victor - Jack Spark saison 3 Hiver Nucléaire

Les métamorphoses que subissent la plupart de tes personnages sont-elles la métaphore de l’adolescence dans laquelle ils se situent ?

Je crois que l’on se métamorphose tout sa vie durant – physiquement mais aussi et surtout psychologiquement. L’Homme est un être de changement. A certaines périodes de la vie, les changements sont plus évidents, comme bien sûr à l’adolescence. C’est pour cela que cet âge est si intéressant d’un point de vue littéraire : parce que c’est l’âge où tout change.

Dans Jack Spark comme dans Animale les personnages vivent cette métamorphose en devenant des créatures plus sombres que lumineuses… l’influence nocturne ou toujours une association à l’adolescence ?

Dans tout changement, il y a une part de deuil. On quitte un état pour en gagner un autre. Il y a toujours de l’incertitude, souvent de la peur. On peut avoir l’impression de ne plus savoir qui on est vraiment. Mais ces moments peuvent aussi être formidablement créatifs. Changer, ce n’est pas seulement risquer de se perdre: c’est surtout se donner une Dixen Victor - Jack Spark saison 4 Printemps Humainchance de se trouver.

Et dans les deux cas, l’amour apparaît comme une lumière à laquelle s’accrocher: est-ce ainsi que tu le vois ?

L’amour est l’un des plus puissants moteurs de changement qui soient, me semble-t-il. Que ne ferait-on, qui ne deviendrait-on pour plaire à l’être aimé ! C’est aussi une balise – une certitude qui demeure lorsque tout le reste semble sombre. Alors oui, comme tu le dis : une lumière, un phare dans la nuit.

Avec un an de recul, que représente désormais pour toi la série Jack Spark ? Les personnages te manquent-ils ? Pourrait-on bientôt les revoir ?

Le cas Jack Spark a constitué pour moi une formidable aventure, qui a occupé mes nuits pendant quatre ans. J’espère que les lecteurs auront perçu un peu de la passion qui m’a animé ces quatre années d’écriture. Les personnages du cas resteront toujours à mes côtés. J’ai voyagé avec eux aux quatre coins du monde, et à travers les époques. Quant à les revoir un jour … je ne dis jamais «jamais» !

Peux-tu nous parler du roman que tu as écrit pour Je Bouquine ? Que retiens-tu de cette expérience ? La réitèrerais-tu si tu en avais l’occasion ?Je Bouquine

J’ai beaucoup aimé l’expérience du format très court. Je Bouquine demande des textes de la longueur d’une nouvelle, mais qui contiennent les ingrédients d’un roman : un vrai début, une vraie fin, et surtout de vrais personnages qu’il faut parvenir à faire exister en quelques lignes. De surcroît, Versailles Académie a été pour moi l’occasion de plonger dans le passé de l’un des personnages les plus redoutables du cas Jack Spark.

Alors réitérer l’expérience : oui, bien sûr ! D’ailleurs c’est déjà fait, puisque mon prochain roman Je Bouquine paraîtra début 2014 dans les pages du magazine…

couvANIMALE.inddAnimale n’est qu’un one-shot : l’envie d’écrire quelque chose de court après 4 gros tomes de Jack Spark ?

J’avais en effet l’envie d’une histoire forte, qui se tienne en un volume, et que le lecteur dévore en une nuit sans pouvoir le lâcher – mes livres je crois sont plutôt à lire le soir, car c’est le soir qu’ils sont nés, qu’en penses-tu ?

Ceci dit, je crois aussi que Blonde n’a pas fini d’accomplir sa destinée, et qu’il reste de nombreux secrets qui demanderaient à être dévoilés…

Peux-tu présenter le roman aux lecteurs ?

Animale, pour moi, c’est comme un vitrail coloré dans une chapelle obscure. C’est une histoire lumineuse entourée de ténèbres, à la fois intime et épique. Un récit que l’on pourrait entendre à la veillée, et que l’on continuerait d’écouter jusqu’à l’aurore sans voir le temps passer. Je voudrais que ce récit reste longtemps avec le lecteur une fois le roman achevé.

Et puis Animale, c’est aussi une folle histoire d’amour, une histoire d’amour(s) fou(s). Le pluriel ici est volontaire !

Et Animale, c’est aussi la réécriture d’un conte de notre enfance: Boucle d’Or et les trois ours … que représentent les contes pour toi ? Lisais-tu beaucoup étant enfant ?

J’ai beaucoup lu les contes étant enfant, ceux du répertoire français, mais aussi de Scandinavie. Je continue d’en lire dès que j’en ai l’occasion, et ils continuent de me fasciner par leur mélange unique de simplicité apparente et de mystère inépuisable.

Et enfin comment se présente la suite ? Une série ? Un roman ? As-tu déjà des projets ?

Oui, plein de projets, plein d’envies d’écriture, et plein de nuits pour les réaliser ! Mais je n’en dis pas plus pour l’instant, le soleil n’est pas encore levé..

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dixen imaginales

Animale paraîtra dans tout juste une semaine, le 22 Août, chez Gallimard Jeunesse sous une très belle couverture dessinée par la talentueuse Mélanie Delon, artiste choisie par Victor lui-même ! Ce roman onirique, sombre et envoûtante réécriture de Boucle d’or et les trois ours, est LE roman fantastique de la rentrée littéraire jeunesse ! Je vous invite donc à découvrir ce jour-là ma chronique sur mon blog, qui sera suivie d’ici peu d’une semaine spéciale consacrée au roman : des questions et des réponses encore et encore, des cadeaux et d’autres surprises !

En attendant, vous pouvez redécouvrir sur mon blog le mois spécial Jack Spark qui avait eu lieu l’année dernière, mes chroniques consacrées à la saga et les interviews de l’auteur déjà réalisées…

Carte postale de Dordogne en compagnie de…

La Dordogne ©Méli-Mélo de livres

La Dordogne
©Méli-Mélo de livres

Aujourd’hui, continuons notre petit voyage estival avec :

une carte postale envoyée de Dordogne par…

CHRISTOPHE LEON

J’ai eu envie d’en savoir un peu plus sur son parcours, son actualité et ses projets (Pépita-Méli-Mélo de livres).

Pour avoir lu plusieurs de ses romans (liens en bas de cet article), je peux vous dire qu’ils ne laissent pas indifférents. Ils font réfléchir à des sujets de société et creusent les relations humaines. Son écriture, très ciselée, va pourtant toujours à l’essentiel et laisse au lecteur une large liberté d’interprétation.

« Je ne crois pas à « l’inspiration » au sens où on l’entend généralement, comme une illumination qui viendrait d’on ne sait où. Je remplace volontiers ce mot par celui de «curiosité». Être curieux, s’intéresser aux autres, me semble une bonne source à laquelle puiser. »

Chritophe_Leon_Christophe Léon est né en 1959. Il se consacre à l’écriture et vit actuellement en Dordogne. Il a pourtant exercé une multitude de métiers avant. Son premier roman, « Tu t’appelles Amandine Keddha », est publié aux Éditions du Rouergue en 2002.

Voici donc ses réponses à mes questions et je le remercie très sincèrement pour sa disponibilité.

-Quel est votre parcours ? Et comment êtes-vous venu à l’écriture ?

Mon premier livre est paru en 2002 et s’intitule « Tu t’appelles Amandine Keddha », dans la collection La brune des éditions du Rouergue, en littérature générale. J’avais 43 ans. Auparavant, je suis passé du tennis à l’appareillage orthopédique puis à la peinture, sans oublier une longue période de père au foyer. Bref un parcours plutôt éclectique dû surtout aux hasards de la vie. Je suis venu à l’écriture en lisant — très précisément par l’intermédiaire d’André Gide et de ses Journaux —, presque naturellement, comme si cela allait de soi et sans me poser trop de questions.

-Comment écrivez-vous (dans le calme, le bruit, à quel moment de la journée, sur ordinateur,…) ?

Il fut un temps où j’avais besoin de silence pour écrire et où je m’étais inventé un rituel : travailler le matin, à l’ordinateur, à mon bureau et à heures fixes. Puis il y a eu les déplacements pour les rencontres et les salons, le temps de plus en plus long passé dans les transports (surtout le train), ce qui m’a obligé à travailler un peu partout, — dans le train donc, à l’hôtel, dans les salles d’attente, les médiathèques… J’écris maintenant davantage hors de chez moi, et me suis rendu compte que je n’avais besoin ni d’un environnement calme ni d’être « à l’aise » pour écrire.

-A la lecture de vos romans, j’ai toujours été frappée par une certaine forme d’engagement et de dénonciation de dérives de notre société. Les thématiques de vos romans sont en effet en prise direct avec la réalité. D’où vous vient votre inspiration ? De faits divers, de vos lectures du moment, de votre indignation personnelle ?

Je ne crois pas à « l’inspiration » au sens où on l’entend généralement, comme une illumination qui viendrait d’on ne sait où. Je remplace volontiers ce mot par celui de «curiosité». Être curieux, s’intéresser aux autres, me semble une bonne source à laquelle puiser. Les sujets que j’aborde dans mes livres sont ceux qui m’occupent au quotidien, comme par exemple l’écologie, le nucléaire, l’injustice sociale ou encore la désobéissance civile. Le thème de la résistance (aux médias, à la surconsommation, au système économique…) mérite aussi sa place dans la littérature jeunesse actuelle. Bref, vous ne trouverez pas dans mes livres de Voldemort ou de dragons péteurs, tout simplement parce que je suis incapable d’écrire ce genre de textes.

 – Votre roman « Délit de fuite » a été adapté au cinéma et vous avez fait la démarche inverse en adaptant en roman « Le petit criminel » de Doillon. Quel est votre lien à l’image ? Comment avez-vous vécu ces expériences ?

En fait, Délit de fuite vient d’être adapté et tourné pour France 2. Le téléfilm sera diffusé dans le courant du second semestre 2013 par la chaîne. Il a pour principaux acteurs Éric Cantona, Mathilda May, Jérémie Duvall, Tom Hudson et Isabelle Candelier. Une expérience plutôt schizophrène pour quelqu’un qui a écrit des livres « contre » la télévision et qui se méfie de l’usage que nous en faisons… Mais j’ai eu la chance que Julie Jézéquel — en qui j’avais toute confiance quant à la qualité de son travail et sa rigueur professionnelle — accepte d’adapter mon livre.

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Pour Le petit criminel, c’est mon éditeur du Seuil qui m’a proposé de m’attaquer au film de Jacques Doillon pour en faire un roman à part entière, qui s’intéresse aux personnages (leur vie off, leur psychologie, etc.) tout en suivant le scénario original. Une aventure nouvelle pour moi, à la fois excitante et compliquée.

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Mon rapport à l’image est complexe. Comme je vous le disais, je m’en méfie mais ne peux pas y échapper. Il faudrait revenir, je crois, à des notions aussi simples que celles de l’usage et du besoin. Godard a dit : « Quand on va au cinéma, on lève la tête. Quand on regarde la télévision, on la baisse.», ce qui me paraît être juste et de l’ordre du symbole. A-t-on besoin d’une télé allumée du matin au soir ? Sommes-nous capables de choisir les images que nous regardons, qu’on nous impose ? Quel impact ont les images sur nos enfants ? Je conseille à ce sujet la lecture du livre de Michel Desmurget : TV Lobotomie, qui a apporté de nombreuses réponses à beaucoup de mes interrogations.

-Quelles ont été vos lectures enfant et adolescent ? Et aujourd’hui ?

Mes lectures d’adolescent étaient surtout consacrées à des journaux tels que Hara-Kiri ou bien Pilote. En fait, je lisais peu. Je n’ai commencé réellement à lire que vers l’âge de 40 ans. Aujourd’hui je lis surtout des Sciences humaines, des documents et des essais, mais je fus un temps un grand lecteur de littérature japonaise, avec des auteurs comme Osamu Dazaï, Jun’ichirō Tanizaki, Yasushi Inoue ou encore Yasunari Kawabata.

 -Que pensez-vous de la littérature jeunesse actuelle ?

La littérature jeunesse actuelle, du moins la française que je connais le mieux, me semble très diverse et riche — un grand nombre d’excellents auteurs participe à cette diversité (Mikaël Ollivier, Fred Paronnuzzi, Pascale Maret, Agnès Aziza, Guillaume Guéraud, Cécile Chartre, Florence Hinckel, Gilles Abier… pour ne citer que les quelques-uns qui me viennent à l’esprit). En ce qui me concerne, ce sont les auteurs qui écrivent sur la jeunesse et non pas pour elle, qui attirent particulièrement mon attention.

Tant par les thèmes abordés que par les formes adoptées, la littérature jeunesse permet d’offrir aux lecteurs un large échantillon du monde. Lire est essentiel pour grandir et s’opposer. Un livre jeunesse devrait permettre à la fois d’allier le plaisir de la lecture et l’ouverture à la vie. D’ailleurs, lire est, j’en suis convaincu le dernier acte révolutionnaire, en cela qu’il fait peur à tous les pouvoirs. Les mots sont comme des graines, ils ne demandent qu’à pousser en nous ; et une certaine littérature jeunesse, celle qui m’intéresse du moins, est un terreau fertile à de belles plantes.

  -Est-ce difficile d’écrire pour les adolescents ? Qu’y trouvez-vous ?

Pas plus ni moins que d’écrire des textes de littérature générale. Ce que j’y trouve ? Impossible de répondre précisément à cette question. Je n’ai pas l’impression d’écrire en direction de la jeunesse. J’écris des textes et certains sont publiés en littérature jeunesse. Écrire pour la jeunesse serait, me semble-t-il, une contrainte qui limiterait le champ de mon travail. Ni le lexique ni les formes de narration que j’emploie dans mes textes ne sont définis par une quelconque destination.

-D’après votre agenda (mis en ligne sur votre site), vous êtes très souvent en déplacement. Aimez-vous ces rencontres avec votre public ?

Depuis deux ans, effectivement je réponds plus favorablement aux invitations qui me sont faites. Il est évident que j’aime rencontrer les lecteurs et discuter avec eux des livres, de la société et de diverses « petites choses » qui me tiennent à cœur. Ces échanges me sont même devenus en quelque sorte indispensables et font partie de ma pratique d’écrivain. Et puis, assez souvent, ces rencontres sont aussi l’objet d’autres rencontres avec des collègues auteurs à l’occasion desquelles nous refaisons le monde de l’édition et le monde tout court…

  -Quels sont vos projets en cours ?

 À la rentrée, fin août début septembre, deux livres vont paraître. L’un, aux éditions La joie de lire, s’intitule La vie est belle, dans la collection Encrage, et l’autre Mon père n’est pas un héros, dans la collection Court métrage des éditions Oskar. Pour 2014, plusieurs textes sont sur les rails et devraient paraître dans le courant cette année-là.

LA VIE EST BELLE_RVB

Parution le 23 août 2013-La Joie de lire-Encrage

Fukushima

Parution le 30 août 2013-Oskar jeunesse-Court-métrage

 

N’hésitez pas à lire les romans de cet auteur engagé…

Ses deux prochains romans « La vie est belle » et « Mon père n’est pas un héros » seront chroniqués dès leur parution sur mon blog.

 

Pour en savoir plus : 

Le site de l’auteur

Mes billets sur ses romans :

-Désobéis ! Délit de fuiteLa randonnéeDernier métro

Et de mes collègues d’A l’Ombre Du Grand Arbre :

Chez Bouma-Un petit bout de (Bib) Délit de fuiteLe goût de la tomate

Chez Alice-A lire aux pays des merveilles (Une grande fan !) : La randonnéeEngrenagesDésobéisJordan et LucieArgentina, ArgentinaQui va loin revient près

Bel été à vous et belles lectures !