Lecture commune : Wild girl

Voici un roman lu par plusieurs d’entre nous sur lequel nos avis ont divergé.

Alors une lecture commune s’est très vite imposée.

 Audren - Wild Girl.

WILD GIRL par Audren, Albin Michel, coll.litt’

Pépita : Qu’est-ce qui vous a poussé à lire ce roman ? Le titre ? L’auteure ? La collection ?

Carole : J’aime beaucoup l’écriture d’Audren d’une part, et quand Albin Jeunesse lance une nouvelle collection de romans ados, ça pique ma curiosité d’autre part ! Sans compter que j’adore le titre ! Donc il ne m’en fallait pas davantage pour avoir envie de le lire.

Bouma : Les mêmes raisons que Carole à la base, et vos impressions pas toutes unanimes l’ont fait sortir de ma PAL. J’aime me faire mon opinion sur un livre où les avis divergent.

Pépita : oui le titre et l’auteure pour ma part et l’avis positif de Carole qui m’est resté en tête. Alors dès que j’ai pu, allez hop ! Des avis divergents oui…mais avant d’aller plus loin, qui résume l’histoire juste pour planter le décor ?

Bouma : 1867, Milly Burnett quitte son Massachussetts natal pour découvrir le Grand-Ouest et prendre la place d’institutrice dans la petite ville de Tolstoy, Montana. Elle espère y trouver la liberté d’esprit et de geste qu’elle désire tant loin des carcans de la bonne société américaine. Elle y découvre surtout des gens venus comme elle laisser le passé derrière eux.

Pépita : Comment avez-vous perçu les premiers instants d’installation de Milly ? Excitation ? Envie de découverte ? Retenue ?

Bouma : J’ai trouvé Milly pleine d’espoir quand à sa nouvelle vie, le Grand Ouest représente vraiment un espace de liberté et d’émancipation dans son esprit. Et je l’ai trouvé assez naïve également, un peu inconsciente des dangers de sa traversée comme de la vie loin des grandes villes.

Carole : Comme Bouma, c’est un mélange de douce naïveté, d’excitation de la découverte, un peu de fatigue du long voyage. En fait, au début du roman, j’ai trouvé Milly un peu ingénue. C’est quand elle arrive dans la nouvelle ville et qu’elle rencontre les gens que son personnage prend de l’ampleur et de la maturité.

Pépita : oui j’ai ressenti comme vous : naïve au début Milly mais peu à peu elle se rend compte qu’elle découvre un autre monde et elle s’affirme ! Mais tout de même, n’avez-vous pas trouvé que l’histoire se délite un peu au fur et à mesure, qu’on reste toujours un peu dans le même schéma (hostilité vis-à-vis de la nouvelle, racisme ambiant,…) et que du coup l’aventure de l’Ouest passe au second plan ?

Bouma : Si effectivement je suis assez d’accord avec toi. Mais je pense que cet aspect du livre était surtout propice à parler de l’émancipation des femmes à cette période et à nous faire découvrir une galerie de personnages. En tout cas, je l’ai perçu comme tel.

Pépita : oui tu as raison Bouma. Et franchement l’émancipation des femmes à l’époque, ce n’est pas encore ça ! Si vous deviez retenir une scène de ce roman, ce serait laquelle ?

Bouma : Pour moi ce serait celle où Milly tient tête aux Vigilantes. Certes cette scène peut paraître peu crédible mais j’aime le culot, le courage et l’indomptabilité de cette jeune femme ! Elle croit en un autre mode de fonctionnement, ne s’en cache pas et est fière de ses opinions. Et puis il y a aussi les repas avec ses voisins qui sont propices à des joutes verbales assez amusantes.

Carole : Pour moi ce sera la scène où elle accueille ce jeune marginal dans sa classe pour la première fois. En réalité, ce sont les scènes d’école qui m’ont le plus plu dans ce roman. Sa bienveillance, sa volonté d’éduquer chaque élève au libre-arbitre, sa vocation : Milly est un bel hommage d’Audren aux enseignants !

Bouma : Moi aussi elle m’a donné ce sentiment. L’éducation comme porte de sortie.

Pépita : Je vous rejoins totalement sur l’éducation, j’ai bien aimé cette ténacité du jeune homme pour aller à l’école et apprendre et la façon dont Milly l’accueille malgré les embûches. Néanmoins, j’ai trouvé que l’histoire était un peu répétitive de ce point de vue-là . Est-ce aussi votre avis ou vous le nuanceriez ?

Bouma : Je connais plutôt Audren pour ces récits humoristiques pour les plus jeunes alors je ne me prononcerais pas trop. Globalement j’ai passé un bon moment même si je suis restée plus spectatrice du récit, la documentation et la galerie de personnages m’empêchant de vraiment m’impliquer dans l’histoire.

Pépita : Un petit mot pour conclure ?

Bouma : Une belle personnalité que cette Milly. On aurait bien besoin d’elle à notre époque aussi.

Carole : Moi j’ai vraiment aimé ce roman et j’y ai retrouvé l’humour d’Audren sur certaines situations et certains dialogues, j’y ai aussi trouvé son engagement, son politiquement pas toujours correct, un brin d’audace aussi. Et puis je crois savoir que ce personnage d’enseignante forte lui tenait à cœur, elle qui a baigné dans « l’éducation » depuis toute petite. C’est rare un personnage de prof positif, pas dans le moule, bienveillant envers ses élèves quitte à braver les conventions et la hiérarchie, non ? Perso j’en ai pas lu beaucoup d’autres en littérature jeunesse. Je ne suis évidemment pas objective, déformation professionnelle oblige. Et comme dit Bouma, ça ferait du bien au monde des enseignants !

Bouma : C’est marrant comme chacun comprend les choses car je ne parlais pas du côté enseignante de Milly quand je parlais d’avoir des personnes comme elle. Je parlais plutôt de son ouverture au monde, de son absence de préjugés et surtout de cette volonté à vouloir être ce qu’elle est, en dehors de toute convention, en dehors du monde des hommes (ce qui se ressent également dans sa profession, on est d’accord).

Alice nous a rejointes pour cette lecture et voici son avis : 

Alice : Ah oui, ces bottes en cuir rouge et ce titre m’ont donné envie d’ouvrir ce livre. Très belle couverture ! Et puis, et puis, … je n’ai pas du tout réussi à rentrer dans l’atmosphère, dans le cadre historique. J’avais l’impression de voir planté devant moi le décor de « La petite maison dans la prairie ». Je trouvais aussi qu’il y avait beaucoup de description et que cela manquait de « punch »…bref, ce livre m’est rapidement tombé des mains.

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Nos chroniques pour aller plus loin :

Carole-Blog 3 étoiles

Bouma-Un petit bout de Bib(liothèque)

Pépita-Mélimélodelivres

Lecture commune : Le domaine de Jo Witek

Le domaine de Jo Witek, Actes sud junior, 2016

« Je n’écris pas pour les adolescents, j’écris avec un souffle adolescent. Et quel adulte n’a pas conservé en lui la tempête émotionnelle des ses 15 ans ? « 

Jo Witek

Nous sommes trois à l’avoir lu, à l’avoir dévoré plutôt ce thriller angoissant qui joue avec les nerfs du lecteur ! Et nous avons eu envie de se questionner sur cette lecture.

La voici !

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Pépita : « Le domaine » : un titre fort simple et une couverture énigmatique avec ce corbeau noir. À quoi vous attendiez-vous avant d’ouvrir ce roman ?

Carole : Je m’attendais évidemment à du suspens, rapport à la collection Thriller, et à des personnages forts connaissant la plume de l’auteure. Mais concernant le titre et la couverture, à rien de bien précis.

Alice : Ah, un peut spoilé en fait. Ayant eu la chance de rencontrer l’auteur et d’assister à la lecture du premier chapitre avant d’ouvrir le livre, je ne me suis pas posée la question de ce qui pouvait lier le titre et l’image de couverture. Mais en y regardant de plus près, cet oiseau au bec ouvert est annonciateur d’une fiction sombre (très sombre). Et comme dit Carole, connaissant Jo Witek, on ne pouvait que s’attendre à une histoire effrayante comme elle sait si bien les écrire.

Pépita : Ce titre m’a beaucoup intriguée en fait avec le contraste de l’image de couverture, très noire. Et comme vous, connaissant l’auteure, je m’attendais à une lecture frissonnante, quoique je l’ai trouvée différente de ses autres écrits mais on y reviendra.
Bon, on va pas couper au court résumé mais sans trop en dire ! Une petite phrase chacune juste pour planter le décor ?

Carole : C’est l’été, Gabriel accompagne sa mère dans un domaine où cette dernière est employée comme domestique. Il va y rencontrer Eléonore.

Alice : Le domaine, c’est un thriller menaçant avec pour trame de fond une romance passionnelle et ornithologique.

Pépita : Et j’ajouterais : à la construction diabolique !
Trois parties qui vont crescendo : comment l’avez-vu ressentie cette construction ?

Carole : C’est presque théâtral : en trois actes. Mise en place du décor et des personnages, puis l’intrigue qui se met en route avec péripéties et rebondissements, et enfin chute et dénouement. En fait c’est la structure d’une tragédie avec effet cathartique etc…

Alice : Oui c’est ça, une première partie qui pose les éléments (peu palpitante, d’ailleurs), puis l’arrivée d’Eleonore et les choses vont commencer à remuer. On sent un danger menaçant qui plane dans une atmosphère qui s’assombrit, pour enfin arriver à un dénouement tendu et inattendu comme Jo Witek les manie si bien ; une explosion étourdissante de la crise émotionnelle. Pour revenir à la question de Pépita, cette construction a sûrement participé au sentiment que j’ai eu tout au long de la lecture de me retrouver comme au cœur d’un entonnoir. Vous voyez, cette image de resserrement mais aussi de tourbillon perpétuel…

Pépita : Oui je vois très bien ce que tu veux dire Alice avec ton image d’entonnoir. Et Carole oui le mot théâtral sied à merveille. Pour ma part, j’ai ressenti cette angoisse dès les premières lignes, dès l’arrivée de Gabriel avec sa mère au domaine. Notamment la mort de l’oiseau, je l’ai trouvée très forte et à la fin de la lecture, cette image m’est revenue de plein fouet. Comme une sorte d’avertissement. Parce que quand même, ce roman c’est aussi et surtout une passion dévorante de Gabriel pour les oiseaux. On perçoit d’emblée que soit elle va le sauver ou au contraire l’ensevelir.
Ce qui me permet d’aborder les personnages du roman : Trois parties comme on l’a indiqué mais aussi deux mondes qui s’opposent. Qu’auriez-vous à en dire sur la façon de l’auteure d’instiller les choses ?

Alice : c’est sûr, Jo Witek joue de la confrontation de deux mondes diamétralement opposés. Très vite d’ailleurs, on sent la soumission de Gabriel et de sa mère face à cette famille hautaine. D’un côté, une mère est son fils aimants, se respectant, ayant des valeurs humaines, de l’autre une famille où tout n’est que faux-semblants, préjugés et orgueil. Le lecteur a vite fait de choisir son camp !

Carole : Oui Alice, deux mondes sociaux opposés, et deux types de familles aussi. Une des forces des romans de Jo Witek réside justement dans ses personnages : on les découvre peu à peu, dans leurs forces et dans leurs failles, on les observe, on les analyse, on croit les connaître et bim ! Surprise ! Ce qui ajoute au suspens, à la tension, et qui joue avec les nerfs du lecteur. Perso, c’est souvent cet inattendu final qui me plaît particulièrement !

Pépita : Oui d’accord avec vous ! La construction en trois parties accentue ce ressenti face aux personnages. On les découvre peu à peu puis on a vite fait de les cerner, même si pour certains on perçoit que tout n’est pas réellement dit.
Cependant,et je pense que vous serez d’accord avec moi, il y a un point de basculement dans le roman : l’arrivée des cousins de cette riche famille, et notamment de la belle Eléonore. Le roman entre alors dans la passion amoureuse. Par petites touches, l’auteure lui donne peu à peu toute sa dimension, y compris métaphorique. C’est fort non ? Votre avis sur ce point crucial du roman ?

Carole : La scène de rencontre entre Gabriel et Eléonore est pour le moins surprenante en effet ! A partir de ce moment, Gabriel bascule dans une autre dimension/passion/obsession. Elle le dévore et le met à nu complètement.

Alice : Avec cette rencontre, c’est le personnage de Gabriel qui change complètement. Jusqu’alors sauvage et solitaire , on ne va plus le reconnaître. Il va essayer de se glisser dans un moule, de s’intégrer à un groupe, de se subordonner à un mode de vie qui n’est pas le sien pour approcher Eléonore. Si jusque là Gabriel n’était pas à l’aise dans cet univers, en voulant l’intégrer il s’éloigne de lui-même. L’attirance et la passion qui le dévorent lui font perdre le contrôle de sa vie. Son observation des oiseaux se fait plus rare, il participe à des soirées qui ne lui ressemblent pas, il a des attitudes étranges, … Bref, il se perd lui-même en voulant se fondre dans la masse.

Pépita : Oui excellente analyse ! On a mal pour lui, on sent la manipulation de la jeune fille imprégnée du dédain et d’un mépris raciste de sa propre famille. On le sent perdu, agressif, en train de renier ce qu’il est. Je n’ai jamais rien lu de si puissant sur le fantasme amoureux.
Tu soulèves aussi un point important Alice dont que je voulais aborder : la force de la nature qui imprègne ce roman. Elle est un personnage à part entière, tantôt accueillante et tantôt inquiétante. Perso, je me suis fait un tas de supputations sur les oiseaux, le rôle du jardinier aussi, sur le poste d’observation dans les arbres,…j’ai eu peur pour Gabriel qu’il se laisse engloutir (d’ailleurs c’est un peu le cas, on reviendra sur la fin après mais sans trop en dire non plus), est-ce votre cas aussi ?

Alice : Oh oui, bien d’accord sur l’attitude du jardinier. Pour reprendre mon image du début, tout au long de la lecture, je ne savais pas dans quel « camp » il était. Il est froid, distant, on ne sait pas s’il va tendre la main à Gabriel ou pas, s’il « fricote » avec sa mère ou pas, si on peut lui faire confiance…. Et finalement, … un personnage qui a toute son importance.
Quant à la nature, c’est pour moi un fil conducteur métaphorique. Cette symbolique des oiseaux, à la fois synonyme de liberté ou bien annonciateur de mauvais présage, comme cette forêt omniprésente qui est tantôt accueillante (comme un cocon rassurant), tantôt angoissante (pendant les virées nocturnes). Un univers animalier et sauvage qui participe à l’univers pesant qui nous accompagne tout au long de la lecture.

Pépita : Et cette fin dans la fin, comment l’avez-vous ressentie ? Un soulagement ? Ou au contraire de la déception ? Ou bien la surprise totale ?

Alice :  Quels qualificatifs emploierai-je pour ce dénouement ?
Déroutant, …Imprévisible, …Redoutable…
Jo Witek nous mène par le bout du nez et la surprise est telle qu’on ne pouvait l’imaginer malgré toutes les hypothèses envisagées au fur et à mesure de la lecture.

Carole : Cette fin est en effet une grosse surprise ! Jo Witek a le don pour tout faire voler en éclat dans les dernières pages, c’est le moins qu’on puisse dire ! Comme Alice, j’ai supposé des choses au fur et à mesure de la lecture, j’ai imaginé des fins possibles et non.

Pépita : Cette fin, elle m’a beaucoup surprise mais aussi je l’ai trouvée nécessaire. Passé le choc après toute cette tension, elle fait redescendre le soufflé en quelque sorte et replace l’histoire dans l »humain. C’est fort, très fort !

Et pour terminer, donnez un mot pour donner envie de lire ce roman !

Alice : Atmosphère…

Carole : A lire sans modération !

Pépita : accrochez-vous !

Vous savez ce qui vous reste à faire…

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*L’avis d’Alice sur son blog :

Le domaine, c’est une lecture sous tension qui nous comprime petit à petit dans une angoissante asphyxie où Jo Witek ménage à la perfection l’exactitude des personnages et leurs zones d’ombre.

Le domaine, c’est un huis clos destabilisant, insidieux, psychologique, lugubre… inoubliable.

* L’avis de Pépita sur son blog :

J’ai beaucoup aimé cette construction menée de main de maître sur les enjeux profonds de cette histoire, aux thématiques abordées très riches. Mais surtout l’auteure a su dépeindre la force du fantasme à l’adolescence comme jamais je ne l’avais lu jusqu’ici. C’est là l’aspect principal du roman je trouve. Et chacun de nous peut s’y identifier, à tout âge : le jeu de l’amour, sa force, son déni, sa souffrance et sa flamboyance. La chute aussi, douloureuse où l’être humain se sent alors en morceaux et doit se reconstruire.

Un roman fort, amené par petites touches, singulièrement juste sur la passion amoureuse.

Ce qu’on a lu et aimé de Roald Dahl

Chacune d’entre nous a lu du Roald Dahl, évidemment…

©Méli-Mélo de livres Dans un jardin anglais, une drôle de rencontre…

Alors voici ce qu’on a préféré et pourquoi…

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Solectrice et les lutines ont lu et aimé…

– Le BGG
Matilda 
– Charlie et la chocolaterie
– Charlie et le grand ascenseur de verre
– James et la grosse pêche
– La potion de Georges Bouillon
– Sacrées sorcières
– Danny, Champion du monde
– Les deux Gredins
– Moi, Boy
– Nouvelles : Coup de Gigot, La Logeuse

J’adorais son univers quand j’étais enfant et je me réjouis qu’il soit toujours apprécié aujourd’hui. Ce que j’aime dans cet univers c’est que l’auteur ne recule devant aucune idée folle, il invente des mondes totalement loufoques et y place des enfants très sérieux et curieux de tout. J’aime la profusion des descriptions qui nous fait imaginer des paysages incroyables et des personnages improbables. Dans ce monde merveilleux, proche des contes, on frémit souvent mais on est vite rassurés et on s’amuse beaucoup.

Quelques récits de Roald Dahl sont attachés pour moi à des souvenirs d’enfance ou d’étudiante :
Roald Dahl - La potion magique de Georges Bouillon.La potion magique de Georges Bouillon
(une de mes premières lectures : je me retrouvais tout à fait dans ce personnage qui invente une recette avec tout ce qu’il trouve).

Roald Dahl - Charlie et la chocolaterie.

Charlie et la chocolaterie (j’en lisais de longs passages à ma sœur le soir et on se régalait à imaginer cette usine extraordinaire).

Roald Dahl - Coup de gigot et autres histoire à faire peur. Coup de Gigot (un fantastique récit policier, que j’ai découvert en anglais : je revois encore notre prof mimant les personnages).

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Céline du flacon a lu et aimé…

Ce que je retiens de cet auteur, c’est son sens inné du récit, son amour inconditionnel de l’enfance, son univers inimitable où se mêlent aventure et humour, ses personnages inoubliables croqués par le talentueux Quentin Blake, …
Dans les titres que j’ai aimé, il y a :

Roald Dahl - Moi, Boy.– Moi, Boy où il revient avec sa verve habituelle sur les « incidents » qui ont émaillé ses premières années de vie, de sa naissance à ses vingt ans (de 1916 à 1936). On y retrouve toutes les prémices de son oeuvre.

Roald Dahl - Les minuscules. – Les minuscules où il nous invite à avoir « les yeux ouverts sur le monde entier, car les plus grands secrets se trouvent toujours aux endroits les plus inattendus. Ceux qui ne croient pas à la magie ne les connaîtront jamais. »

Roald Dahl - Sacrées sorcières. – Sacrées sorcières où, entre rires et frissons, le jeune lecteur apprend à être à l’affût de tous les petits signes qui permettent d’identifier les sorcières, les VRAIES !!!

Il y a aussi les recueils de nouvelles :

Roald Dahl - L'enfant qui parlait aux animaux. – L’enfant qui parlait aux animaux 
– Coup de gigot et autres histoires à faire peur
– Tel est pris qui croyait prendre
Des textes courts où l’on découvre que ces propos s’adressent aussi bien aux enfants qu’aux adultes et qu’à la clé il y a toujours une morale à retenir. Un coup de cœur particulier pour Coup de gigot, texte exploité à maintes reprises avec mes élèves (avec notamment la création de planches de B.D.).

Image

Et aussi La potion magique de Georges Bouillon, Matilda, …

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Sophie LJ a lu et a aimé…

– Le BGG
 Matilda
– Charlie et la chocolaterie
– Charlie et le grand ascenseur de verre
– James et la grosse pêche
– La potion de George Bouillon
– Sacrées sorcières
– Un conte peut en cacher un autre

Roald Dahl - Matilda. Enfin certains, je les ai un peu oubliés…

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Pépita a lu et aimé…

Je m’aperçois que je n’en ai pas lu beaucoup à part :

Le BGG 
-Matilda (évidemment !)
-Charlie et la chocolaterie
-Charlie et le grand ascenseur de verre

Alors il faut que je rattrape ce retard. Mais le peu que j’ai lu m’a convaincu du pouvoir extraordinaire de l’imagination pour peu qu’un adulte se donne la peine de lui donner ses lettres de noblesse.

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Roald Dahl : Le BGG

Ce 13 septembre, on fête l’anniversaire du centenaire de la naissance de ce grand conteur qu’était Roald Dahl.

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Celles et ceux qui s’intéressent de près à la littérature jeunesse ont au moins tous lu un livre de cet immense auteur. Et tous, sans exception, on connait au moins un des titres de son oeuvre.

Sous le Grand arbre, on a décidé de lui consacrer deux articles cette semaine à travers une  lecture commune intergénérationnelle sur le BGG  (avec la participation de Lucie -13 ans et de F….-14 ans, respectivement filles de Solectrice et de Pépita) et une sélection thématique sur nos lectures de ses livres ce vendredi.

 « J’adore aider les enfants à devenir des lecteurs, à être à l’aise avec les livres et à ne pas se sentir intimidés. Un livre ne devrait jamais être intimidant : il devrait être drôle, passionnant, merveilleux. Aimer lire est un immense atout dans la vie. »

Roald Dahl

Phrase lue dans le dossier du numéro 74 de la Revue Citrouille des Librairies Sorcières

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Pépita : Que retenez-vous de cette lecture ?

SolectriceEn suivant Sophie et le BGG, on s’offre un sacré moment de détente. C’est également un beau récit d’aventure, avec des monstres effrayants, une héroïne rusée, d’étranges légumes et une incroyable collection de rêves. Pendant la lecture, menée en parallèle avec les filles, on a souvent ri en partageant les jeux de mots du Géant, mais on discutait souvent aussi des réactions de Sophie face au mode de vie du Géant. Je retiens donc que cette histoire nous donne aussi à réfléchir sur notre monde par une exploration inversée : à travers les yeux du BGG, on en vient à s’interroger sur notre monde d’humains.

Sophie LJ : Quel plaisir c’était cette lecture. Je n’ai pas lu beaucoup de romans de Roald Dahl mais j’ai retrouvé exactement l’ambiance que je gardais en souvenir : un univers un peu décalé et pourtant si emprunt de la société réelle, une héroïne courageuse et intelligente et un texte succulent comme une gourmandise.

Lucie :  C’est un roman où l’univers imaginaire occupe une grande place. C’est une histoire qui se passe partout dans le monde et même dans un autre monde où les géants sont très impressionnants.et les illustrations sont vraiment amusantes.

F. : Ce qui m’a beaucoup plu, c’est l’imagination autour des rêves. C’est merveilleux ce monde-là ! Quand il fait découvrir sa bibliothèque à rêves à Sophie, ce que j’aurais aimé être avec elle ! Et quand il explique ce qu’il fait, avec sa trompette et son grand sac la nuit…

Pépita : Une récréation ! Un plaisir de la langue inouï ! L’évasion totale. Comment avez-vous appréhendé ce langage inventé ?

Solectrice : Quand on rencontre le Géant et qu’on écoute ses premiers mots, on se dit qu’il bafouille et qu’il s’entortille dans les mots et petit à petit, on prend plaisir à trouver ces perles farfelues. D’autant que ces mots-valises et autres paronymes ne sont pas systématiques dans les paroles du Géant. Alors on se surprend à les guetter et à les savourer au détour d’une phrase. Les filles, quant à elles, en ont été un peu déroutées au début parce qu’elles ne les comprenaient pas toujours, mais elles ont finalement trouvé ce langage très amusant.

Sophie LJ : Comme Solectrice, on s’attache d’abord aux erreurs de prononciation et puis petit à petit ce langage nous devient familier, agréable et même d’une certaine poésie. Un peu comme Sophie, l’héroïne (beaucoup de Sophie dans cette lecture commune) qui relève tout au début et finit par s’y habituer et accepter qu’il s’agit là de la personnalité du BGG.

Lucie : La façon de parler du BGG m’a semblé bizarre au début mais je l’ai vite trouvé très rigolote. Et à la fin, j’avais du mal à changer les mots du Géant parce que je les trouvais plus amusants que les vrais : je rêverais de faire un tour en « hernigroptère » ! J’aimais bien le fait d’assembler deux mots comme dans « délexquisavouricieux ».

F. : Cela ne m’a pas dérangée du tout et même j’en aurais voulu plus ! Je me souviens que pendant un long chapitre, le BGG n’a plus trop parlé de façon inventive et cela m’a ennuyée. J’ai eu peur qu’il arrête ! Son langage est génial, on finit par ne plus s’en étonner, cela devient une vraie langue.

Pépita : Un peu prise au dépourvu au début je l’avoue puis peu à peu, on se régale et on aurait vraiment envie de parler comme lui tant c’est farfelu, gourmand et imagé. D’ailleurs, quel est votre passage préféré ? Dites pourquoi ?

Solectrice : J’adore la chasse aux rêves. Et l’exploration de cette incroyable collection qui donne envie de goûter à tous ces rêves merveilleux. Je trouve cette idée très poétique et j’aime à croire que les rêves puissent être butinés, soigneusement rangés dans des bocaux étiquetés, avant de nous être soufflés pour un géant bienveillant. Quelle invention géniale !

Pépita : Oui c’est vrai que c’est féérique et j’aime bien aussi. Mais le passage qui m’a fait beaucoup rire et en le lisant je l’imaginais fort bien, c’est l’accueil de la Reine d’Angleterre ! L’arrivée du BGG et le repas qui suit est mémorable je trouve. Quelle imagination ! Quel humour ! Quel enfant résisterait à une telle scène, vraiment, je vous le demande !

Sophie LJ : Moi aussi c’est le passage avec la reine qui m’a beaucoup plu. J’ai essayé d’en trouver un autre qui m’ait autant marqué mais je ne vois pas. J’ai adoré ce décalage entre le BGG impotent et imposant et le bonne éducation royale toujours discrète.

Lucie : Dur de choisir. J’ai bien aimé le moment où les domestiques de la reine cherchaient le mobilier adapté au Géant car je trouvais rigolo d’imaginer que le Géant était tellement grand qu’il lui fallait tous ces meubles pour s’asseoir confortablement. J’adore aussi la capture des géants par les militaires.

F. : J’ai beaucoup aimé le passage de l’arbre à rêves, c’est magique ! Mais comme j’ai vu le film, je l’ai trouvé moins réussi dans le livre finalement. J’aurais bien aimé pouvoir aller m’y promener comme Sophie…c’est si beau !

Pépita : Roald Dahl, outre l’opposition bien /mal qui fonctionne toujours aussi bien, n’a pas son pareil pour instiller des messages aux valeurs fortes, y compris dans ce roman aux allures de conte merveilleux. Est-ce un aspect qui vous perturbe ou au contraire le trouvez-vous pertinent ?

Sophie LJ : Je trouve ça intéressant. Il y a souvent plusieurs lectures dans les romans de Roald Dahl. Ici, on peut simplement voir cette histoire de petite fille et de géants ou alors allez plus loin et percevoir des notions de politique (on la voit pas souvent dans les romans la Reine d’Angleterre) ou des valeurs comme la tolérance, l’acceptation de la différence…

Pépita : En effet, Roald Dahl n’a pas son pareil pour prendre les enfants au sérieux. Malgré leur sort souvent peu enviable dans ses romans, il leur montre qu’il y a toujours de l’espoir et que l’optimisme et l’envie de changer les choses ne peuvent venir que d’eux. Avec lui, on se sent déplacer des montagnes ! Dans ce BGG, j’ai particulièrement aimé la relation de grand adulte à enfant : ils apprennent l’un de l’autre et se respectent.

Lucie : Je ne m’étais pas rendu compte des messages de l’auteur pendant ma lecture mais si j’y réfléchis, je pense qu’il soutient l’idée que la vérité sort de la bouche des enfants. Par exemple il donne raison à Sophie face au chef des armées.

Sophie : Le côté moral ne m’a pas dérangée car il fait aussi partie de l’univers du conte. J’ai aimé les remarques du Géant sur le mode vie des humains, cette remise en cause se fait en douceur et donne au jeune lecteur une vision critique de l’humanité pour l’inviter à réfléchir ensuite. L’humour fait ainsi passer beaucoup d’idées pertinentes.

F. : Je n’ai pas du tout pensé à ça non plus, je l’ai lu comme un conte magique parce que c’en est un.

Pépita : Par quel biais conseilleriez-vous cette lecture aux enfants ?

Sophie LJ : L’humour. Pour moi, c’est l’élément incontournable des romans de Roald Dahl et de ce livre là en particulier. C’est par ce langage surprenant, les scènes triviales et les illustrations qu’on arrive ensuite à aller plus loin dans ce que veut nous dire l’auteur.

Pépita : Oui, je te rejoins Sophie. L’humour ! Cette alchimie si particulière qu’il arrive à insuffler à ses romans et celui-ci en particulier. Je suis redevenue une enfant en le lisant et ce que ça fait du bien !

Lucie : Je dirais à l’enfant : tu vas te plaire dans l’univers de ce roman car l’héroïne est jeune et elle vit beaucoup d’aventures fantastiques.

Sophie : C’est un roman qui nous transporte dans un monde fabuleux et qui donne envie d’adopter un Bon Géant ! On frémit, on rit et on suit une petite fille dans de folles aventures. En plus, les dessins nous font entrer avec plaisir dans cet incroyable imaginaire.

F. : Je lui dirais qu’il va découvrir un monde fantastique qui va l’enchanter et qu’il ne verra plus ses rêves de la même façon (et les géants aussi !).

Pépita : Pour finir : juste un mot significatif pour vous quand vous évoquez ce roman.

Sophie LJ : Savouricieux !

Pépita : Et je dirais même plus ! Délexquisavouricieux ! 🙂

Lucie : Rigolo !

F.  : Extraordinaire !

Sophie : Complètement magique !

Dans les mots du BGG, je retiendrais : « L’ennui, avec les hommes de terre, poursuivit le BGG, c’est qu’ils refusent de croire aux choses qu’ils n’ont pas vues devant leur museau. Bien sûr que les farfouilleras existent, j’en rencontre souvent, et même,  je bavardouille avec eux. »

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Nos chroniques pour aller plus loin :

-Sophie-La littérature de jeunesse de Judith et Sophie

-Solectrice-Les lectures lutines

Pépita-Mélimélodelivres

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Le BGG est maintenant adapté au cinéma par Steven Spielberg.

Pépita et sa fille l’ont vu et ont beaucoup aimé, même si Spielberg prend quelques libertés par rapport à l’histoire. Certains passages sont magnifiques, d’autres plus violents mais l’esprit du livre est conservé et c’est ça l’essentiel. Le cinéaste a lui aussi sa vision…

L’école : déjà le retour…

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Et oui, ça y est ! L’école revient déjà…

A peine sortis des souvenirs de vacances, des doigts de pieds en éventail, du temps qui s’étire, il faut reprendre le chemin des écoliers.

Pour certains, c’est une première fois, avec une appréhension et une excitation mêlées, pour d’autres, c’est la joie (si ! si ! ça existe !), et pour les derniers, ben, c’est bof…(Serais bien resté en vacances moi !).

Rentrée rime aussi avec petits désagréments et nouveaux apprentissages !

Voici une sélection qui va essayer d’englober tout ça….histoire de se préparer bien comme il faut, au-delà des préparatifs purement scolaires.

On pense à tout sous le Grand Arbre !

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 _______________PREMIERE RENTREE______________

Serge Bloch - L'école de Léon.

L’école de Léon, Serge Bloch.- Albin Michel

Cet album, devenu un classique, aborde avec beaucoup d’humour et de tendresse cette étape charnière de la vie d’un enfant : son entrée à l’école !

La lecture de Céline

Bulle et Bob à l’école, Natalie Tual et Ilya Green – Didier Jeunesse

Faites à la fois la rentrée en maternelle et en élémentaire grâce à cette fratrie bien connue désormais qui vous entrainera avec comptines et ritournelles sur le chemin de l’école.

La lecture de Bouma

__________________J’VEUX PAS Y ALLER !__________________

Ghislaine Roman et Csil - Non, j'irai pas !.

Non, j’irai pas ! Ghislaine Roman et Csil.-Frimousse

Un album tout juste sorti qui , sous couvert des situations angoissantes que nos chères têtes blondes s’imaginent (souvent à raison !), peut permettre de dédramatiser la rentrée.

La lecture de Pépita

Premier matin, Fleur Oury – les fourmis rouges

Un album tendre et délicat pour rassurer l’enfant face à toutes les angoisses qui peuvent subvenir lors de ce premier jour d’école.

La lecture de Bouma et de Chlop

__________________PAS SANS MON DOUDOU !____________________

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L’autre guili lapin Mo Willems Kaléidoscope

Trixie est impatiente de présenter à Madame Bobosquet et à tous ses camarades de classe son doudou sans pareil, j’ai nommé Guili lapin. Mais à peine arrivée en classe elle découvre qu’il n’est plus tellement sans pareil…

La lecture de Chlop

______________C’EST DUR AUSSI POUR LES PARENTS !_______________

Eric Veillé et Pauline Martin - Maman à l'école.

Maman à l’école Éric Veillé et Pauline Martin.- Actes sud junior

Pour leur première rentrée, il n’est pas toujours facile pour les parents de lâcher leur enfant dans la grande aventure de la vie. Pour les enfants non plus, ce n’est pas toujours une évidence et certains aimeraient bien comme la petite fille de cette histoire garder leurs parents avec eux toute la journée. Mais les bancs de l’école ne sont plus très adaptés à un adulte et rassurez-vous, ça ne fera plaisir qu’un temps à vos enfants de vous avoir tout le temps avec eux.

Les lectures de Sophie et Pépita

_______________DIS, ET LA MAITRESSE ?________________

Philippe Arnaud - La sorcitresse.

La sorcitresse Philippe Arnaud.-Sarbacane,Pépix

Maître ou maîtresse ? On sait rarement sur qui on va tomber avant la rentrée… Et si c’était une sorcitresse ?

Les lectures des lutines et de Sophie

__________________ON VA APPRENDRE A LIRE !__________________

Olivier de Solminihac - J'ai peur de savoir lire.

J’ai peur de savoir lire Olivier de Solminihac.-Mouche,Ecole des loisirs

Nouvelle rentrée rime souvent avec nouveaux apprentissages, notamment en lecture. Une bien belle façon de dédramatiser ce passage tant redouté ou convoité, c’est selon ! et de mon point de vue, un livre à faire lire à tous les parents !

La lecture de Pépita

Christophe Nicolas et Guillaume Long - La fabuleuse méthode de lecture du professeur Tagada.

La fabuleuse méthode de lecture du Professeur Tagada Christophe Nicolas et Guillaume Long.-Didier jeunesse

L’apprentissage de la lecture, c’est une étape très importante dans la vie des enfants. Cette BD vous rappellera ce doux moment avec un très grosse dose d’humour. Entre un ton sérieux (juste un peu) et un ton décalé (totalement), c’est une vraie rigolade que propose ce livre à ceux qui savent déjà lire car je ne suis pas certaine que ça aidera ceux qui apprennent…

La lecture de Sophie

__________________ET LE COLLEGE, C’EST COMMENT ?_________________

R-J Palacio - Wonder.

Wonder, RJ Palacio.-PKJ

La rentrée en 6ème, c’est le stress. La rentrée en 6ème quand on a une malformation cranio-faciale, c’est le méga-stress. August Pullman est un petit garçon difficile à regarder, mais curieux, pétillant d’intelligence, aimant et attachant. Au cours d’une année pas franchement facile, il va surmonter de sacrées épreuves remporter de belles victoires. Grandir, en faisant grandir aussi son entourage. Un roman inoubliable, qui fait rire et pleurer, et ne vous laissera pas indemne.

La lecture de Céline et de Pépita et une sélection collège par ici.

______________L’ECOLE ET SES DESAGREMENTS______________

Marie Signoret et Gwen Keraval - Maxence Lepou.

Maxence Le Pou Marie Signoret et Gwen Keraval.- Fleur de Ville

Un pou de papier… à adopter pour dédramatiser !

La lecture des lutines

Elise Gravel - Le pou.

Le Pou, d’Elise Gravel.- Le Pommier

C’est l’ami de la rentrée, celui qu’on n’avait pas invité… Telle une star, il s’annonce glorieusement sur des affiches placardées sur la porte de l’école, et affole les foules qui le redoutent et le pourchassent. Dans ce court documentaire espiègle et concis, Elise Gravel lui brosse un portrait inattendu. Une autre façon de voir le pou !

La lecture de Céline

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La propreté….une étape ! Et l’entrée à l’école met la pression…

Un dossier sur l’apprentissage de la propreté par Carole-3 étoiles

_______________L’ECOLE C’EST AUSSI LES AUTRES…_____________

Je, Tu, il m’embête !, Michel Van Zeveren – Pastel

S’embêter à l’école c’est ennuyant mais embêter quelqu’un peut être rigolo, sauf si on se fait embêter… Un album jeux de mots sur une thématique bien embêtante.

La lecture de Bouma

Estelle Billon-Spagnol - Le préau des z'héros.

Le préau des z’héros Estelle Billon-Spagnol.- Alice jeunesse

Dans la cour de l’école, le plus terrible, ce sont souvent les autres….

Les lectures d’Alice et Pépita

Cécile Chartre - Elliot, super héros.

Elliot,super-héros Cécile Chartre.-Le Rouergue Dacodac

Elliot, en CM2, est un vrai premier de la classe, détesté par ses camarades mais adoré par la maîtresse. Pour faire l’unanimité, il lui reste plus qu’à attirer la confiance des autres…

Les lectures d’Alice et Pépita

_______________ET S’IL N’Y AVAIT PLUS ECOLE ?______________

Yves Grevet - L'école est finie.

L’école est finie Yves Grevet.-Mini Syros

En quelques pages, l’auteur nous met dans la peau d’un adolescent de 2025 qui vit dans une France où l’école est à 2 vitesses : d’un côté l’école de l’entreprise de l’autre l’école privée. Une réflexion qui fait vraiment réfléchir !

Les lectures de Colette et de Pépita

______________ET POURTANT…_______________

 Godi et Zidrou - L'élève Ducobu Tome 13 : Pas vu, pas pris !.

L’élève Ducobu, pas vu pas pris Godi et Zidrou.-Ed.Lombard

L’école existe depuis bien longtemps ! Pour s’amuser à découvrir l’école d’hier : de l’encrier au bonnet d’âne.

La lecture des lutines

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BONNE RENTREE !