Billet d’été : Au fil de l’eau…

L’été est enfin arrivé avec l’espérance de détente et de plaisirs propres aux vacances. L’eau, élément essentiel à la vie, est souvent source de plaisir et d’aventures aussi ai-je fait le choix de proposer une petite liste de livres autour des rivières, fleuves, mers et océans.

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Pour commencer notre voyage au bord de l’eau, des livres informatifs et documentaires permettront de découvrir les mystères de l’eau.

Les mystères de l’eau de Blaise Hofmann, la Joie de lire, 2019.

Ce récit de vulgarisation scientifique est idéal pour les petits curieux qui aimeraient tout savoir sur l’eau. Blaise Hofmann utilise la forme du récit pour apporter des informations multiples tout en proposant une promenade au bord de la rivière. De la science à la géographie en passant par la théologie ou la philosophie, l’eau n’aura plus aucun secret.

Mon avis complet.

Histoires de Fleuves de Timothy Knapman, Sarbacane, 2019.

De tout temps, l’homme a cherché à s’installer près des cours d’eau. Timothy Knapman propose une découverte du passage des hommes sur les rives de cinq des plus grands fleuves du monde. De la source à l’embouchure, ils livrent leur histoire, de la culture des peuples qui y vivent aux histoires issus du folklore local en passant par des anecdotes divers. Un magnifique album qui se déplient littéralement sous nos yeux pour révéler les fleuves et leurs mystères.

Mon avis complet et celui d’Isabelle.

Océans… et comment les sauver d’Amandine Thomas, Sarbacane, 2019.

Et parce que les océans méritent d’être préserver, je vous propose de découvrir ce très bel album qui s’ouvre sur dix écosystèmes marins différents, fragilisés par l’activité humaine. Amandine Thomas présente la vie aquatique et les causes qui le fragilisent en apportant un regard optimiste en proposant des solutions applicables par tous depuis chez soi.

Mon avis complet.

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Quoi de plus appréciable par une belle journée d’été qu’une baignade dans la rivière. Les invitations à jouer sont nombreuses, les rencontres arrivent souvent de façon inattendue.

Vite, à la rivière! de Yuichi Kasano, Nobi!Nobi!, 2017.

Pour Hiro, les tentations ont beau être nombreuses, cet été-là il n’a qu’un objectif, glisser le grand toboggan sur la cascade. Un très bel album qui parle de dépassement de soi et de courage en proposant une découverte des activités familiales que l’on peut mener les pieds dans l’eau.

Mon avis complet.

La reine des truites de Sandrine Bonini et Alice Bohl, Grasset jeunesse, 2016.

Pour Suzie et Ismaël, l’été est l’occasion de découvrir la nature luxuriante et de vivre de grandes aventures. Mais c’est à la rivière qu’ils aiment aller se rafraîchir, quand la reine des truites ne protège pas son territoire. Une histoire pleine de fraîcheur qui met l’amitié et les jeux de l’enfance au cœur de l’été.

Un été en liberté de Mélanie Edwards, Bayard, 2020.

Les rencontres apportent parfois plus que de l’amitié. Pour Violette, les premiers émois amoureux se feront autour de nombreuses baignades dans la rivière et de lectures à l’ombre d’une grand arbre. Le texte est doux et touchant comme un premier baiser.

Mon avis complet.

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Les vacances sont aussi l’occasion de vivre de grandes aventures. Quoi de mieux qu’un bon livre d’aventures au bord de l’eau ou sur l’eau pour passer un bon moment?

Le chant de la Grande Rivière de Tom Moorhouse, hélium, 2013.

L’aventure à hauteur de campagnols avec ce roman à mi-chemin entre le documentaire animalier et le récit initiatique. L’auteur y dépeint la vie de tout un écosystème au travers de nombreuses thématiques: le deuil, le dépassement de soi, la différence, la tolérance…

Mon avis complet.

La grande rivière d’Anne Rossi, Magnard jeunesse, 2015.

Un récit initiatique pour les jeunes lecteurs qui parle de dépassement de soi, d’amitié au travers d’une aventure palpitante qui montre que la différence n’est pas un frein pour réussir de grandes choses. Les thématiques sont nombreuses (handicap, rejet, acceptation de soi…) pour ce récit d’aventures palpitant sur la grande rivière.

Mon avis complet.

La rivière à l’envers de Maxe L’Hermenier d’après le roman de Jean-Claude Mourlevat, Jungle Pépites, 2020.

Adaptation du roman de Mourlevat, cette bande dessinée est une bonne manière d’entrer dans l’univers de Tomek et Hannah dans leur quête de la mystérieuse rivière à l’envers.

Mon avis complet, celui de Blandine pour le tome 1 et le tome 2.

La série des trois « romans-fleuve » de Davide Morosinotto vous entrainera à l’aventure sur les bord du Mississippi, de le Neva et de l’Amazone. Trois récits palpitants qui s’inscrivent dans l’Histoire.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à (re)lire notre lecture commune autour des ces trois grands romans ICI.

Edison – La fascinante plongée d’une souris au fond de l’océan de Torben Khulman, 2018.

Pour finir, voici un album de vulgarisation scientifique qui nous entraîne au fin de l’océan Atlantique dans une chasse au trésor à hauteur de souris.

Mon avis complet et celui d’Isabelle.

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Il ne me reste plus qu’à vos souhaitez de belles lectures et un bel été au bord de l’eau.

ALODGA s’engage – pour la culture déconfinée

Suite à notre billet aux côtés de la culture confinée, nous avions à cœur de partager avec vous nos premières sorties culturelles après des mois de fermetures et de restrictions.

Nous avons donc fait le choix d’ouvrir nos billets d’été ensemble car la culture se partage et se vit autant qu’elle se raconte. Et que les vacances sont aussi l’occasion de partager des moments culturels en famille ou entre amis.

C’est sur un coup de tête que Linda a réservé deux places pour une visite au Musée de L’Hospice Comtesse de Lille. Au saut du lit ce vendredi 21 mai, soit deux jours après la réouverture des lieux, le besoin de prendre un bain de culture ne pouvait plus attendre. L’ouverture de l’exposition Kaï Wu – Art et Design en Chine fut l’occasion de partager un moment mère-fille autour d’une passion pour la culture chinoise. Redécouvrir ce lieu riche historiquement leur a fait un bien fou au moral. L’exposition en elle-même était un prétexte satisfaisant mais il faut bien reconnaître qu’elles n’ont pas été complètement séduites. Une partie des œuvres donnaient un peu l’impression de circuler dans un magasin de meubles. Il y avait malgré tout une partie de l’expo qui les a vraiment émerveillées par l’originalité et la mise en lumière des œuvres valorisées et valorisant l’espace. Par ailleurs, le contraste entre le lieu et les créations fut une invitation à voyager dans le temps et l’espace donnant un côté magique à cette visite.

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Pour Colette, le retour à la culture s’est fait dès le 22 mai avec le dernier spectacle de son abonnement au TNBA – Théâtre National Bordeaux Aquitaine – dernier et seul spectacle qu’elle ait pu voir au final. Quel bonheur de se glisser, entre amies, dans les fauteuils de velours rouge de la grande salle de spectacle Vitez ! Quel bonheur de scruter les moindres détails du décor incroyable imaginé par Christian Tirole et Jean-François Sivadier ! Quel bonheur de plonger dans cette histoire rocambolesque de scandale sanitaire dans une station thermale de Norvège portée par des comédiennes et des comédiens puissant.e.s ! Et quel plaisir sans nom d’être une fois de plus poussée dans ses retranchements et de se demander avec le personnage principal si préserver la mécanique économique bien huilée d’un système prévaut sur un problème de santé publique que l’on pourra étouffer ? Des questions éminemment actuelles qui ont eu un écho d’une incroyable ironie tragique dans le cœur des spectatrices et des spectateurs masqué.e.s mais enthousiasmé.e.s par tant d’art et d’intelligence !

Un ennemi du peuple, Henrik Ibsen, mise en scène de Jean-François Sivadier.

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Le fils de Lucie s’étant plongé dans la littérature autour de la Seconde Guerre mondiale pendant le premier confinement – un moyen comme un autre de relativiser la situation angoissante que nous traversions – il était prévu de longue date que la première sortie familiale se ferait au Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation. Situé dans les anciens locaux de la Gestapo, ce musée propose une exposition permanente intitulée « Lyon dans la guerre, 1939-1945 ». Les documents, les photos et les objets d’époque (le parachute de Jean Moulin !) ainsi que la reconstitution d’une placette, d’un appartement et d’une imprimerie clandestine ont fait de cette visite un moment fort en émotions. Le film sur la libération de Lyon clôturant l’exposition, mêlant archives et témoignages de lyonnais, est d’une rare intensité.

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Pour Liraloin, l’aventure était au rendez-vous avec ce spectacle tout à fait original : Follow Me de la Compagnie Queen Mother.

« Prolongement de nos mains, devenu objet du quotidien, le téléphone portable bouscule notre rapport aux autres. Follow Me s’en empare et embraque le spectateur dans une aventure artistique connecté dans la ville. »

Nous avions rendez-vous à 17h sur une place en plein centre-ville. Les règles étaient simples : répondre aux messages, suivre les consignes. Arrivés en avance, nous avons déambulé dans la ville en nous régalant de textes écrits çà et là parfaitement en harmonie avec ce que l’œil pouvait discerner.

Cette enquête (?) pouvait alors débuter. A la fois intrigués et impatients, nous répondions chacun de notre côté aux premiers messages reçus. Cette connexion avec l’autre, cet(te) inconnu(e) commence par le texto suivant : « Le rideau se lève. Sur notre rencontre. Une sonnerie dans le creux de la main et quelque chose qui change. Sans presque rien ne change… » et cet(te) inconnu(e) te salue, espère que tu le/la nommes pour provoquer un peu plus d’intimité.

Si l’aventure, pour ma part, s’est révélée apaisante et sujet à la rêverie avec la rédaction d’une histoire, pour mon amoureux cette expérience s’est soldée par une course poursuite dans toute la ville !

Ce que je retiens de ce voyage de deux heures (oui pour moi cette aventure est passée en deux secondes) c’est un moment de quiétude et de connexion avec l’inconnu. Un ou une inconnu(e) qui par le biais de simples messages semble te connaître, te faisant passer par des jolis moments d’émotions.

Après tous ces mois de privation, cet évènement m’a apporté de l’oxygène.

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Dans la région allemande où vivent Isabelle et ses moussaillons, les lieux de culture commencent à peine à rouvrir, alors l’attente est longue ! Ils ont d’autant mieux savouré le déconfinement lors d’un petit séjour aux confins du Médoc à la fin du mois de mai. La première sortie les a conduits dans un lieu merveilleux de partages livresques : la librairie de Corinne, à Soulac sur mer.

La Librairie de Corinne, à Soulac sur mer, en Gironde.

Une caverne d’Ali Baba toute bleue et baignée de soleil qui a le charme si particulier des villas soulacaises, un lieu où se mêlent le parfum des embruns et celui des livres neufs, où vibre la passion de lire de l’équipe des libraires. Parce que rien ne vaut l’exploration d’étagères débordant d’albums et de romans, le plaisir d’effleurer les couvertures, de se laisser surprendre par des textes qu’on n’attendait pas et d’échanger ses trouvailles avec d’autres amoureux des livres. Des saveurs sublimées lorsqu’on peut ensuite embarquer son butin pour lire sur la plage !

Il se pourrait que les moussaillons de l’île se soient un peu laissé emporter par leur enthousiasme… Nous en avons eu pour des heures de voyage littéraire qui nous ont permis de tenir jusqu’à ce que le déconfinement permette de sortir de nouveau de notre côté du Rhin. Des lectures dont vous entendrez parler sur L’île aux trésors et bien sûr À l’ombre du grand arbre !

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Blandine attendait avec impatience la levée des restrictions pour enfin retourner à la bibliothèque municipale. Déambuler en toute liberté, flâner entre les bacs, avoir le regard happé par une couverture, un titre ou un nom, pouvoir toucher et feuilleter les livres, choisir de les prendre ou de les reposer. Le bonheur !

Un album en entrainant un autre, une jolie pile s’est constituée. Heureuse coïncidence, tous évoquaient la nature, l’évasion, le partage et la transmission. Depuis, Blandine y est retournée plusieurs fois, repartant toujours les bras chargés… Mais ceci est une autre histoire qui s’écrit déjà sur Vivrelivre et ici!

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Et vous? Quelle a été votre première sortie culturelle? N’hésitez pas à partager votre expérience avec nous.

Nos coups de cœur de juin !

Un mois de juin déconfiné, un temps estival et une liberté retrouvée ont été propices à un retour à la nature et à la culture. Les lectures n’en restent pas moins essentielles et en cette veille de vacances, nous vous présentons nos coups de cœur du mois de juin !

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Le merveilleux univers d’Alice et ses multiples interprétations graphiques et réappropriations fascinent Blandine qui a plongé dans les illustrations toutes de vert, rose et bleu de Valeria Docampo.

Alice au pays des merveilles. Lewis Carroll et Valeria Docampo. Alice Jeunesse, 2020

Son avis ici.

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Dans la collection La vie secrète… des éditions Rue du Monde, Lucie a eu un coup de cœur pour La vie secrète des p’tits bobos. Question au combien essentielle pour les enfants, le bobo est expliqué, analysé et dédramatisé dans ce documentaire coloré. Incontournable !

La vie secrète des p’tits bobos, Ariadna Garcia Turon et Mariona Tolosa Sisteré,
Rue du Monde, 2021.

Son avis ici.

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Après être entrée dans Le Jardin Secret de Frances Hodgson Burnett, Blandine a tourné les pages de la fidèle et superbe adaptation BD réalisée par Maud Begon. Ses dessins parés de vert et motifs floraux parsemés de symboles offrent un hymne à la nature bienfaisante et salvatrice.

Le Jardin Secret. Première partie. D’après Frances Hodgson Burnett par Maud Begon. Éditions Dargaud, 2021

Son avis ici.

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Les corsaires de L’île aux trésors ont flashé sur le premier album de l’artiste Judith Chomel. Il est – et bien, à l’image de son incroyable couverture : complètement loufoque, captivant et magnifiquement mis en image ! Cette histoire de chasse aux trésors et de boulon avalé est allé droit au cœur des enfants d’Isabelle (l’album dit « histoire vraie », il se pourrait bien qu’il ait réveillé de drôles de souvenirs chez eux…) qui ont tourné les pages les yeux écarquillés et le cœur battant.

Gloups (histoire vraie) de Judith Chomel, L’atelier du poisson soluble, 2021.

Son avis ici.

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Christine de Pizan, la clairvoyante est le coup de cœur de Liraloin. Comment ne pas se plonger dans un destin de femme si incroyable !?

Christine de Pizan, la clairvoyante de Anne Loyer et Claire Gaudriot, A pas de loup, 2021

Son avis ici

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Linda et ses ladies ont frissonné durant l’année de grâce qu’elles ont passé auprès d’une communauté de jeunes filles soumises par un régime patriarcal qui utilise la peur et l’assujettissement pour maintenir en équilibre une façon de vivre étouffante et brutale. Cette dystopie féministe s’adresse directement à notre conscience en invitant à la réflexion sur la condition des femmes de notre époque dans certains pays.

L’année de grâce, Kim Liggett, Casterman, 2020.

L’avis de Linda, d’Isabelle et de Lucie.

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Sur un registre plus historique et de cape et d’épée, c’est aussi une histoire d’émancipation féminine qui a fait vibrer Isabelle et ses moussaillons. Le décor comporte ce qu’il faut de châteaux, de tavernes, de bandits et de chasses aux sorcières pour brosser une époque où l’on dispose des jeunes filles comme du bétail, qu’il s’agisse de les jeter au couvent ou de les marier. Mais Olympe semble indomptable. Elle a plus d’un tour dans son sac et un don pour se faire les alliés les plus improbables ! Un brillant récit d’aventure dont on ne fait qu’une bouchée.

Olympe de Roquedor, de Jean-Philippe Arrou-Vignod et François Place, Gallimard Jeunesse, 2021.

Son avis ici et celui de Lucie .

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Colette, qui a toujours eu une fascination pour les écrits de l’intimité, s’est plongée dans une œuvre hybride intitulée D’après mon adolescence, journal intime de Caroline Solé. Dans ce récit à la première personne, l’autrice fait dialoguer dans un échange sans concession, l’adolescente qu’elle a été et l’adulte qu’elle est devenue autour d’un sujet qui, pour elle, a été central et pourtant souvent peu discuté : le sexe.

D’après mon adolescence : journal intime, Caroline Solé, Albin Michel, 2021.

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Chez Linda, il y a aussi eu la lecture d’un guide à l’usage des jeunes filles qui apporte un éclairage sur les menstrues et dit tout ce qu’il faut savoir pour les vivre le plus sereinement possible sans tabou ni jugement. Le ton léger et l’humour permettent de répondre à toutes les questions sans complexe. Un must have !

Les règles… Quelle aventure! d’Elise Thiebaut et Mirion Malle, éditions La ville brûle, 2017.

L’avis de Linda.

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Vous aurez noté que ces lectures font la part belle aux femmes, aux explorations de nouveaux territoires qui repoussent les frontières de la connaissance ! Et vous, qu’avez-vous eu envie de lire ce mois-ci ?

Lecture d’enfant #35 : La trilogie de la Poussière

Gabrielle a onze ans et aime la lecture de romans fantastiques. Après avoir dévoré la trilogie de Pullman A la croisée des mondes, elle s’est tout naturellement tournée vers la nouvelle trilogie de l’auteur, celle de la Poussière. Aujourd’hui elle nous présente les deux premiers volumes publiés: La Belle Sauvage et La communauté des esprits.

Ces livres sont-ils la suite de la trilogie A la croisée des mondes?

Le premier tome de la série se passe quand Lyra était un bébé, durant le Déluge. Le deuxième tome quant à lui se passe sept ans après la fin de Le Miroir d’Ambre. Lyra est adulte.

Peut-on dire qu’ils abordent le même sujet? Ont-ils un fil conducteur entre eux?

Pas trop car on suit deux époques de la vie de Lyra mais, on y retrouve le Magisterium et on entend parler de la « Poussière ».

De quoi parle cette nouvelle série?

Dans La Belle sauvage, nous suivons les évènements qui ont conduit Lord Asriel à placer Lyra à Jordan Collège pour la protéger.

Alors que dans La Communauté des Esprits. On parle des Daemons et leur origine et de la Communauté des Esprits.

Tu avais adoré Les Royaumes du Nord. Que penses-tu de cette suite?

J’ai adoré car cela part dans tout les sens. Ca crée du suspens et on se pose beaucoup de questions ce que j’aime beaucoup. On suit plusieurs personnages et cela fait que chaque chapitre nous laisse sur notre faim et donne envie de continuer la lecture.

Quel(s) personnage(s) aimes-tu suivre le plus?

Lyra bien sûr car c’est l’héroïne et que j’aime sa personnalité. J’aime aussi Pantalaimon car il suit plusieurs parcours en même temps.

As-tu un passage préféré?

Pas spécialement, surtout des scènes que j’aime moins bien…

Quel genre de scènes?

Généralement les passages où Lyra et Pantalaimon ont des difficultés et subissent des violences.

Recommanderais-tu ces livres? Pourquoi? A qui?

Je recommanderai ces livres car ils sont géniaux, il s’y passe beaucoup de choses. Il faut du temps pour obtenir ses réponses. J’aime beaucoup l’univers fantastique. Je les conseille aux enfants à partir de onze ans plutôt bons lecteurs car certains passages sont durs. Et à maman à qui je sais que cela va plaire.

Merci.

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Pour découvrir un peu plus La Belle Sauvage, vous pouvez lire l’avis de Pépita.

Esprit, es-tu là?

Revenants, fantômes et autres esprits sont des personnages très exploités en littérature jeunesse. A quelques jours d’Halloween, voici une sélection de quelques lectures pour frissonner en famille !

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Lucie rappelle à votre mémoire Les amours d’un fantôme en temps de guerre, lauréat du Prix Vendredi 2018, qui avait fait l’objet d’une lecture commune ici. Très joli roman graphique, il apporte une vision singulière de la seconde Guerre Mondiale à travers les yeux d’un jeune fantôme.

Les amours d’un fantôme en temps de guerre de Nicolas de Crécy, Albin Michel

Les avis de Bouma, Pépita, Isabelle et Lucie.

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Dans un genre différent, L’étrange vie de Nobody Owens propose l’histoire d’un orphelin recueilli par un couple de revenants. Sa vie quotidienne et son éducation sont prises en charge par les fantômes hantant le cimetière qui lui sert de foyer, jusqu’à ce que la vie rattrape Nobody. Une inventive réécriture du Livre de la Jungle.

L’étrange vie de Nobody Owens de Neil Gaiman, Albin Michel

L’avis de Lucie.

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Ce matin, Jonah se réveille seul chez lui, dans le Yukon. Ses parents sont partis chercher des plumes d’oie pour fourrer des oreillers. Se sentant à l’étroit dans la minuscule pièce qui leur sert de logement, il décide de partir en reconnaissance dans la forêt malgré le froid glacial. Le vieux Stegner lui a pourtant conseillé de se tenir à distance de cet endroit.

La Route Froide
La route froide, de Thibault Vermot, Editions Sarbacane.

Une aventure qui emmène le lecteur dans une atmosphère glaçante dans les deux sens du terme ! 😉

L’avis de Claudia.

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Un album sombre et angoissant qui aborde avec pudeur le délicat sujet du suicide des adolescents. Le train fantôme devient ici la métaphore de la dépression et du chemin à parcourir pour en sortir. Lina, affrontant le mal être de son frère ainé représenté par des fantômes et autres créatures monstrueuses, porte le récit avec espoir et optimisme.

Le train fantôme, de Didier Lévy, illustré par Pierre Vaquez, Editions Sarbacane.

L’avis de Linda.

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Ce roman graphique est sombre comme une nuit d’encre ! À l’image de la tranche noire du livre, cette lecture est plongée tout entier dans les ténèbres, le lierre et les barbelés. Entre passé et présent, c’est le fantôme d’une habitante de l’orphelinat de Thornhill qui fait le trait d’union… Thornhill promet une bonne dose de frissons, mais ce n’est pas que ça. Cette histoire évoque avec justesse les affres de la solitude et du harcèlement.

Thornhill, de Pam Smy, Le Rouergue

L’avis d’Isabelle

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Effrayant dès les toutes premières pages, il nous entraîne dans un décor spectral de garrigues et de vallons, au creux d’une nuit d’été où tout, absolument tout peut arriver… Le cocktail est détonnant : une intrigue haletante, des personnages (morts et vivants) inoubliables, des dialogues savoureux et un art sidérant de faire rire des choses les plus terribles.

Hugo de la nuit, de Bertrand Santini, Grasset Jeunesse.

Les avis de Pépita, de Linda, de Bouma et d’Isabelle.

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Ce qu’on peut trembler à la lecture de ce roman ! Colorado train, c’est un roman âpre, entre conte et légende des montagnes, mais aussi la réalité d’un monstre humain qui rôde autour de la chair fraîche des enfants. 
Âmes sensibles s’abstenir ou plutôt évitez donc de lire ce thriller le soir !

Colorado Train de Thibault Vermot, Sarbacane

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Une série sur les fantômes ? Si, ça existe : Ava et les fantômes ! Ava a un don très particulier mais bien embarrassant : depuis l’âge de trois ans, elle voit les fantômes, peut leur parler et eux-mêmes s’en apercevoir. Cela va la mener dans des enquêtes pour le moins stupéfiantes puisque les fantômes lui demandent directement de l’aide. Cinq volumes parus.

Série Ava en 5 volumes , de Maïté Bernard, Syros, Grand format

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Un recueil de nouvelles fantastiques, huit histoires de fantômes écrites par de grands auteurs classiques. Entre humour, horreur ou épouvante, ces histoires font frissonner de peur et de plaisir. De Guy de Maupassant à Oscar Wilde, en passant par Gustavo Adolfo Bécquer ou encore Edgar Allan Poe, voici un tour du monde des histoires fantastiques horrifiques dans un format album illustré par le talentueux Maurizio A.C. Quarello.

Et parfois ils reviennent…, Collectif, Sarbacane

L’avis de Linda.

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Ce thriller fantastique pour adolescents se joue sur fond de phénomènes paranormaux et de maison hantée. La petite sœur se réveille en hurlant la nuit puis se met à parler avec une amie qu’elle seule peut voir, des formes humaines sortent des murs… Seul à prendre conscience de cette situation terrifiante, Malo se lance dans une enquête surnaturelle qui met son courage à rude épreuve. Une lecture pour se donner quelques frissons!

Celle qui marche la nuit de Delphine Bertholon, Albin Michel

L’avis de Linda.

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Récit fantastique, cette bande dessinée aborde les difficultés de l’adolscence et de s’intégrer quand on se sent différent. La rencontre d’Anya avec le fantôme d’Emily, morte quelques 90 ans plus tôt, apporte un tour inattendu au récit qui fait froid dans le dos.

La vie hantée d’Anya de Vera Brosgol, Rue de Sèvres

Les avis de Bouma et de Linda

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Et vous ? Aimez-vous trembler de peur en tournant les pages d’un livre ? Quels sont vos fantômes préférés ?