Maurice Sendak à Jonathan Cott (magazine Rolling Stones, 1976) Maurice Sendak s’en est allé. Son oeuvre a ouvert la littérature jeunesse à la modernité. Sa vision, ses coups de crayons, ses mots, et ses coups de gueule vont nous manquer. Max est orphelin. Nous aussi.Les contes disent sur la vie des choses que les enfants savent par instinct…
![](https://alombredugrandarbre.com/wp-content/uploads/2012/05/Maximonstres1-300x200.jpg)
Max et les Maximonstres, selon deux bloggeuses de A l’ombre du grand arbre…
![](https://alombredugrandarbre.com/wp-content/uploads/2012/05/1336487227_maurice-sendak-lg-262x300.jpg)
Cet album offre une place majoritaire aux illustrations. Elles racontent leur propre histoire et donne bien plus de détails que les quelques lignes écrites. Certaines scènes ne sont d’ailleurs racontées qu’en images.» L’image dans Max et les maximonstres est importante et a participé à la portée mythique de l’album. Son adaptation cinématographique a en sûrement fait frémir plus d’un, et d’aucun se demandait si l’esprit « Sendak » serait respecté… Maurice Sendak s’est révélé satisfait du travail de Spike Jonze. Pour Marie, «l’appropriation de Spike Jonze est (…) courageuse et intègre. Le territoire de l’enfance est triste et aride comme le désert que traverse Max, l’innocence est massacrée comme la forêt dans laquelle vivent les monstres, le soleil ne réchauffe rien de la solitude, les sentiments sont condamnés par le temps qui passe et le foyer familial, refuge ultime, est menacé par les intrus. Grandir est difficile et douloureux, pour avoir voulu le dire sans complaisance, ce film n’est pas séduisant. Mais il peut être intéressant d’en discuter avec ses enfants.» Max et les Maximonstres ne laisse pas indifférent, qu’il s’agisse de l’album ou du film.Tous deux disent les peurs, les angoisses et les rages de l’enfance. Ils les disent tout en faisant rêver. Max et les Maximonstres, mélange de vérité et de rêve… Sendak a raison, les contes disent sur la vie des choses que les enfants savent par instinct…