Lecture commune : Les amours d’un fantôme en temps de guerre de Nicolas de Crécy

Le 16 octobre dernier, Les amours d’un fantôme en temps de guerre de Nicolas de Crécy recevait le Prix Vendredi, devenant ainsi le deuxième lauréat (Anne-Laure Bondoux avait été la première avec son roman L’aube sera grandiose).

Présenté comme le « Goncourt de la littérature jeunesse, et nommé ainsi en référence à Michel Tournier, ce prix récompense « un ouvrage francophone, destiné aux plus de 13 ans ».

Un livre qui reçoit un prix littéraire suscite toujours la curiosité et fait souvent débat.

A l’ombre du grand arbre, nous sommes curieuses et nous aimons débattre. De fait, nous avons décidé de faire une lecture commune autour de ce roman atypique…

Les amours d’un fantôme en temps de guerre

de Nicolas de Crécy (Albin Michel 2018)

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Hashtagcéline : J’avoue que j’étais passée un peu à côté de ce roman lors de sa sortie. Le fait qu’il reçoive le Prix Vendredi m’a incitée à me pencher sur le cas de ce fantôme. Et pour vous, c’était quoi le déclic? Le prix? Le bouche à oreille? L’auteur? Les illustrations?

Sophie : Comme toi, je ne l’avais pas vu passer à sa sortie. C’est au moment de sa sélection au Prix Vendredi que je l’ai découvert et que je l’ai lu un peu après. J’avais surtout envie de le découvrir pour voir comment était fait ce roman très illustré et la place qui était vraiment laissée à l’image

Pépita : Tout pareil, c’est le Prix Vendredi qui me l’a mis en lumière. J’étais intriguée par la forme, envie d’aller voir cette articulation texte/images dans un roman qui plus est pas vraiment estampillé jeunesse. Aucune idée non plus de l’auteur que je ne connaissais pas. Bref, de quoi susciter ma curiosité de lectrice !

Isabelle : De mon côté, je dois admettre que je n’avais pas repéré du tout ce livre. Comme de plus en plus souvent, c’est vous qui avez attiré mon attention – notamment quand j’ai lu la critique de Sophie ! Après avoir vu qu’il s’agissait d’histoire et de politique, ma curiosité a été piquée. J’ai évidemment saisi la première occasion de le feuilleter en librairie et j’ai eu immédiatement un coup de cœur pour les illustrations !

Hashtagcéline : Justement, parlons-en de ces illustrations… Nombreuses, presque à chaque double page, elles occupent une place très importante dans le roman. Pour ma part, c’est ce qui fait l’attrait principal de ce livre mais aussi son originalité. Qu’en est-il pour vous? Qu’avez-vous ressenti ? Selon vous qu’apportent-elles au roman?

Pépita :Je suis tout à fait de ton avis. Elles apportent un réel plus et sont très bien intégrées dans la narration, sans percuter les propres images du lecteur. Il y en a de très touchantes, d’autres terribles. Elles ont une belle unité de tons et d’atmosphère.
De ce point de vue, une réussite !

Isabelle : D’accord avec vous ! L’atmosphère est très particulière, empreinte de mélancolie et pleine de contrastes entre ombre et lumière, entre la douceur de l’entourage du petit fantôme, la beauté des paysages et l’horreur de la guerre. Ce sont de vrais tableaux et c’est assez incroyable d’avoir pu atteindre une telle qualité dans le cadre d’un ouvrage aussi long… Et elles sont bien pensées, prolongent le récit, voire prennent carrément le relais sur le texte. C’est probablement le principal point fort de ce livre.

Bouma : Les illustrations sont vraiment magnifiques. Elles attirent tout de suite le regard avec ce trait crayonné incisif mélangé à des couleurs très surannées. Je vous rejoins donc sur cette atmosphère particulière qui s’en dégage. Après j’avoue m’être demandée tout au long de ma lecture si elles avaient précédé l’écriture du texte, si c’était l’inverse ou si l’auteur avait construit les deux en parallèle. Ça ne change rien à leur qualité mais ça me trotte encore dans la tête.

Hashtagcéline :Ce roman nous plonge dans un univers où les fantômes existent et vivent parmi nous. Malgré le caractère en soi surnaturel de la chose, j’avoue que parfois, j’y ai trouvé quelques incohérences et j’ai eu quelques difficultés à complètement adhérer. Et vous? Comment l’avez-vous ressenti ? Avez-vous aimé évoluer dans ce monde spectral?

Sophie : Au contraire, j’ai totalement adhéré à l’univers. Il est vrai que je me souviens d’un moment où j’ai trouvé que le lien entre l’univers des humains et celui des fantômes manquait de logique mais ça ne m’a pas empêché d’apprécier l’histoire. Ce que j’ai préféré, c’est ce passage au musée où un personnage raconte au héros que l’on peut clairement voir la présence de fantômes dans l’œuvre artistique de certains humains. J’aime bien cette idée que des mondes parallèles puisse croiser notre univers à nos dépends, qu’il y a quelque chose qui existe qui va plus loin que ce que voient nos yeux.

Bouma : Dans ce roman, le surnaturel apparaît pour moi comme un écho des problèmes du monde ; c’est d’ailleurs ainsi que l’explique le héros fantomatique. J’avoue donc ne pas m’être réellement attachée à cette caractéristique du récit mais plutôt aux aspects historiques. La figure du fantôme « résistant » allait de soi puisqu’il devait rester caché et ne pas apparaître aux yeux des humains comme des fantômes acides.

Pépita : J’ai été séduite au départ par la forme du récit mais j’avoue que j’ai trouvé que la narration manquait de pep’s assez rapidement. Et puis si j’ai bien saisi les allusions au monde des humains, j’ai comme toi été gênée par les incohérences. Comme les fantômes qui survolent, j’ai trouvé certains aspects pas assez profonds dans le développement et je me suis parfois perdue, voire j’ai été un peu agacée par les redites dans les ressorts de l’intrigue. On finit par tourner un peu en rond.

Bouma : Ça je suis d’accord avec toi Pépita, même si j’ai moins été gênée que toi par ces incohérences, j’ai trouvé certaines longueurs au récit… puisque le fantôme semble toujours revenir à son point de départ (au sens figuré).

Isabelle : Je vous rejoins complètement là-dessus. C’est curieux d’ailleurs, car les thématiques du roman (qu’il s’agisse de la période historique, des idéologies haineuses, des liens familiaux ou de l’adolescence) me tiennent toutes vraiment à cœur et j’ai trouvé l’écriture très belle. Et pourtant, j’ai eu énormément de mal à entrer dans cette histoire. Est-ce lié à la mise à distance du fait de l’inscription dans le monde des fantômes qui m’aurait empêchée de m’identifier pleinement ? Je pense plutôt que cela vient de la trame narrative qui m’a semblé un peu flottante, sans mauvais jeu de mot ! On voit bien qu’il s’agit de la montée du fascisme et il y a des enjeux autour de la capacité des fantômes à résister, mais au niveau individuel de notre petit fantôme, on a souvent l’impression qu’il erre dans ce monde dévasté sans savoir ce qu’il cherche et ce qu’il est censé trouver, puisque l’on comprend dès le départ qu’il ne retrouvera pas sa famille.

Hashtagcéline :Dans ce roman, le titre l’annonce : « Les amours d’un fantôme en temps de guerre » Qu’en pensez-vous ? Vous semble-t-il pertinent à la lumière de votre lecture ? Qu’est-ce qui pour vous fait l’essence de ce roman : l’amour ou la guerre (ou les deux) ? Et lequel de ces deux aspects vous a le plus touché/intéressé?

Bouma : C’est un peu la conclusion de mon billet sur ce roman, ta question. Je n’ai pas compris le titre et ai attendu longtemps les amours de ce fantôme… Je trouve que la guerre, et donc l’aspect historique dont je parlais précédemment, sont vraiment au centre du roman. La question sentimentale est vraiment subsidiaire, à tel point que je ne m’en rappelle plus grand chose.

Isabelle : Là encore, je suis complètement d’accord avec vous. Je n’y ai pas réfléchi sur le moment, mais en lisant le billet de Bouma, je me suis dit que ce titre était effectivement curieux. Il est, certes, question de la disparition des parents du fantôme qu’il aime sincèrement, puis d’une jeune fantôme qui l’accompagne un moment et dont il s’éprend, puis d’une jeune humaine dont le lecteur aura sans doute entendu parler. Mais cette dimension sentimentale n’est pas creusée et n’est pas vraiment articulée à l’intrigue. Il me semble que le roman n’aurait pas été vraiment différent sans ces émois du protagoniste…

Sophie : Je vous rejoins également puisque j’ai aussi été surprise de la présence très secondaire de l’amour dans l’histoire. Comme le dit Isabelle, il y a un amour familial, une ébauche de premier amour mais rien qui ne justifie ne le titre. J’aurais plus vu « Les aventures d’un fantôme en tant de guerre ».

Hashtagcéline :Ce roman est paru chez Albin Michel tout court, sans la mention « jeunesse ». Sur le site de l’éditeur, il le conseille « Pour les jeunes lecteurs comme pour les adultes (à partir de 13 ans) ». Qu’en pensez-vous?

Isabelle : Je suis contente que tu poses cette question, Céline, car c’est effectivement loin d’être évident… Il me semble que l’univers fantomatique est assez enfantin, cela m’intéresserait de savoir si cela parle à des ados ou des jeunes adultes. En même temps, il y a des passages vraiment ardus pour des lecteurs trop jeunes, non ? Je pense par exemple aux réflexions métaphysiques du fantôme du musée, que j’ai dû moi-même relire plusieurs fois avant de les comprendre… Et les références historiques ne pourront être pleinement saisies que par celles et ceux qui auront déjà étudié l’histoire du 20ème siècle. Je ne saurais donc pas bien à qui destiner ce roman. Et vous?

Pépita : J’ai le même ressenti. Il joue sur plusieurs cibles de public et ce positionnement est loin d’être pertinent dans la mesure où effectivement il faut des clés de compréhension. Il semblerait-et cela rejoint nos réponses aux questions précédentes-que la narration qui s’effiloche au fur et à mesure donne une apparente simplicité alors qu’il n’en est rien. Le titre aussi. Est-ce la forme qui a conduit l’éditeur à faire ce choix ? Je ne peux me résoudre que ce soit sur le fond tout de même…Il serait intéressant d’avoir son retour je trouve. Car bibliothécaire jeunesse je suis et j’aurais bien du mal à le conseiller à de jeunes lecteurs. A partir de 13 ans, pourquoi pas mais encore faut-il être bon lecteur car moi aussi, comme toi Isabelle, je me suis parfois perdue.

Bouma : Effectivement, je suis d’accord avec vous. Il faut vraiment avoir étudié ce contexte historique pour comprendre certaines références de l’histoire. D’un autre côté, je trouve que la forme, avec les illustrations, peut « refroidir » certains adultes qui y verraient un côté enfantin (alors que pas du tout). Pour moi c’est un peu un OLNI qui doit vraiment être conseillé pour trouver son lectorat.

Sophie : Je l’ai vraiment lu avec l’idée qu’il se destinait plus aux ados, à partir de 13 ans me semble bien. Pour moi ce n’est pas complètement gênant s’ils n’ont pas toutes les références nécessaires. Peut-être seront-ils amenés à repenser à ce livre le jour où ces références se présenteront à eux.

Hashtagcéline :Face à La tête sous l’eau d’Olivier Adam (Robert Laffont), Brexit romance de Clémentine Beauvais (Sarbacane), Pâquerette, une histoire de pirates de Gaston Boyer (Gallimard Jeunesse), Rester debout de Fabrice Colin (Albin Michel), Un mois à l’ouest de Claudine Desmarteau (Thierry Magnier), Trois filles en colère d’Isabelle Pandazopoulos (Gallimard Jeunesse), et Pëppo de Séverine Vidal (Bayard), ce roman a reçu cette année le Prix Vendredi 2018. Vous en pensez quoi?

Sophie : En fait, j’étais un peu partagé à l’annonce du résultat. D’un côté, je trouve intéressant de mettre en avant un livre qui sort du lot principalement par sa forme illustrée. Mais en même temps, je trouve dommage que ce ne soit pas un livre plus représentatif de la littérature ado du moment.

Pépita : Tout comme Sophie, je suis partagée sur la cible de ce roman. Je pense que ce qui a séduit, c’est la forme originale. Mais c’est vrai que cela brouille sur le positionnement littérature ado.

Isabelle : De mon côté, j’ai réagi à l’annonce du prix avec beaucoup de curiosité puisque je ne connaissais pas encore ce roman. Je n’ai pas lu l’ensemble de la sélection, mais les livres que j’ai eu l’occasion de lire sont tous des coups de cœur, chacun à leur manière. On peut toujours penser que d’autres romans auraient mérité d’être distingués mais in fine, ce type de prix répond aussi à une sensibilité particulière : selon quels critères comparer des romans si différents les uns des autres ? J’aurais été intéressée de lire un argumentaire du jury, de connaître les raisons qui l’ont fait pencher pour ce roman-là. En tout cas, je partage un sentiment d »urgence d’entretenir la mémoire du 20ème siècle et beaucoup d’admiration pour les illustrations et le côté original !

 

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Retrouvez nos avis à propos de ce roman sur nos blogs :

Ils/Elles ont changé le monde

Ils sont nombreux ces hommes et ces femmes qui se sont engagés pour faire de notre monde, un monde meilleur.

Des destins extraordinaires, des parcours de vie qui ont forcé notre admiration, du courage, de la générosité, de l’engagement… la littérature jeunesse est remplie de références inspirantes pour toutes celles et ceux qui veulent s’engager à leur tour !

Nous vous proposons une sélection de portraits influents, connus ou moins, parfois romancés mais toujours documentés.

 

Rester debout de Fabrice Colin (Albin Michel, 2018)

Simone Veil, à la veille de sa mort, se remémore sa tendre et heureuse enfance mais aussi les années les plus terribles de sa vie. Cette biographie valorise une femme populaire d’exception qui a lutté toute sa vie pour la paix, le droit et la mémoire.

Retrouvez l’avis de Mélimélodelivres

 

 

Banksy et moi d’Elise Fontenaille (Rouergue, 2014)

Cet artiste envahit les rues et les murs de ses manifestes tout en restant un parfait inconnu.

Banksy est moi n’est pas une biographie mais un roman qui invite à vouloir fouiller un peu plus la vie de ce clandestin « art-terroriste ».

Retrouvez l’avis d’Alice

 

Marie Curie d’Isabel Thomas (Gallimard Jeunesse, collection Les grandes vies, 2018)

La vie de cette grande femme vue façon bullet journal : parties romancées, anecdotes en vrac, illustrations fluos et parties documentaires. Un rendu très frais qui rend Marie Curie très contemporaine.

 

Retrouvez l’avis d’Aurélie

 

 

Marie Curie : la scientifique aux deux prix Nobel de Céka et Yigaël (Editions Faton, 2017)

C’est sous forme de BD cette fois que vous pourrez découvrir la vie de Marie Curie, de son enfance à sa mort, en passant bien sûr par sa rencontre avec Pierre Curie et ses travaux sur la radioactivité.

Retrouvez l’avis de Sophie.

 

Chez MéliMélodelivres, une collection d’albums grand format intitulée « Qui êtes-vous ? » chez l’éditeur Bulles de savon qui rend hommage aux écrivains, aux peintres, et bien d’autres LA.

Une autre collection sur le sujet du même éditeur à découvrir LA.

Une autre collection « T’étais qui toi ? » chez Actes sud junior qui met en valeur des personnages réels d’une façon fort vivante.

Un titre chroniqué chez MéliMélodlivres mais vous pouvez retrouver la collection LA.

Une autre collection que Pépita affectionne beaucoup, celle « Des graines et des guides » chez l’éditeur A dos d’âne : riche déjà de 89 titres, cette collection en format poche va à l’essentiel en présentant des femmes et des hommes morts ou vivants qui ont marqué ou marquent l’histoire. Pour un lectorat à partir de 8 ans et bien plus !

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Dans la gueule du loup de Michael Morpurgo illustré par Barroux (Gallimard jeunesse, 2018) 

Chez Hashtagcéline, il est question des hommes et des femmes qui, pendant la seconde guerre mondiale, se sont battus dans l’ombre pour la liberté. Dans son roman Dans la gueule du loup, Michael Morpurgo nous parle de sa propre histoire familiale et nous dresse le portrait émouvant d’un de ces hommes qui par son engagement a fait notre monde d’aujourd’hui.

Retrouvez l’avis d’Hashtagcéline

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Frida de Benjamin Lacombe et Sébastien Perez (Albin Michel jeunesse, 2016)

Frida Kahlo est une artiste mexicaine qui a marqué son pays et pas seulement. À travers ses œuvres, elle représente les douleurs de son corps et de sa vie. Elle est une figure du féminisme du XXe siècle. Benjamin Lacombe lui rend un bel hommage dans cet album.

Retrouvez l’avis de Sophie

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Irena de David Morvan et Séverine Tréfouël (Glénat, 2017)

Voici une série de bande-dessinée qui fera découvrir aux jeunes et aux moins jeunes le destin d’Irena Sendlerowa.  Cette polonaise peu connue du grand public a sauvé des dizaines d’enfants juifs pendant la Seconde Guerre Mondiale et mérite qu’on s’arrête sur son histoire.

Retrouvez l’avis de Bouma

sur le premier tome

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Nina d’Alice Brière-Haquet et Bruno Liance (Gallimard jeunesse, 2015)

Nina Simone est connue dans le monde entier pour sa voix magnifique et son influence sur le monde de la musique. Grâce à cet album sélectionné l’année dernière dans le Prix des Incorruptibles, les enfants peuvent également découvrir son combat pour l’égalité des droits des afro-américains.

Retrouvez l’avis de Bouma

 

D’un combat à l’autre, les filles de Pierre et Marie Curie, de Béatrice Nicodème, (Editions Nathan, 2014)

Un roman historique passionnant pour découvrir trois femmes extraordinaires : Marie Curie et ses filles Eve et Irène. Chacune, à sa façon, va s’engager dans la Grande Guerre. Que ce soit au nom de la science, de l’art ou simplement de l’humanité, elles vont changer le cours de l’Histoire.Retrouvez l’avis de la collectionneuse de papillons. 

Louis Armstrong, de Pierre Ducrozet, Zaü et Jacques Bonnaffé (Éditions des Bulles de savon, 2012)

Et pour finir, voici un album consacré à un autre jazz-man à la destinée extraordinaire : Louis Armstrong. Le récit de Pierre Ducrozet, les illustrations de Zaü et la voix de Jacques Bonnaffé nous transportent de la Nouvelle-Orléans aux rives du Mississippi puis au cœur des grandes villes américaines et mondiales, pour une épopée qui n’est pas que celle d’un homme, mais aussi celle du jazz et des États-Unis…

Retrouvez l’avis d’Isabelle sur L’île aux trésors

 

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Des portraits, des hommages, des livres à mettre entre les mains des jeunes et des moins jeunes, … pour comprendre une société, l’Histoire et parfois sa propre histoire.

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