Dans la bibliothèque de Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait LIVREsse
Les Eveilleurs, Pauline Alphen, Hachette
Dans un futur qui a banni toute technologie du passé, les seules références sont les livres ! Un récit qui fait non seulement la part belle à la lecture mais aussi à l’écriture.
Les lampadaires du parc, Ahmed Kalouaz, Oskar
C’est dans les mots, ceux qu’il lit, ceux qu’il écrit, ceux qu’il espère jouer, que Quentin, gamin des cités puise la force de tourner le dos au destin tout tracé de ses camarades de jeux…
Dans la bibliothèque de A lire aux pays des merveilles
Ceux qui n’aiment pas lire de Rachel Corenblit. Rouergue, 2011
Quand le club de Ceux qui n’aiment pas lire en a vraiment ras le bol d’être stigmatisé, c’est le carnage à la bibliothèque !
Un roman qui donne à réfléchir aux adultes prescripteurs et qui renvoie aux droits du lecteur de Daniel Pennac !
Si comme Victoria, vous rêvez d’une vie plus grande…Un livre et un texte lu par l’auteur qui nous emporte loin, au pays de l’imaginaire, quand la réalité est parfois trop petite…
Une intrigue menée de main de maître par l’auteure qui sait si bien instiller action, suspense, sentiments, travers des adolescents, petits secrets entre adultes, et le Bien et le Mal en lutte, sur fond de livres et de bibliothèques.
Un troisième tomme attendu avec impatience pour ce printemps 2015.
Qui a fait mon livre ? Anne-Sophie Baumann et lDidier Balicevic Tourbillon
Parce que le livre a une vie avant d’être lu. L’auteur, l’illustrateur, l’éditrice, l’imprimeur, la libraire… autant de personnes qui contribueront au plaisir de lire ! Un documentaire simple et complet pour tout savoir sur la fabrication du livre.
Et puis, tiens, bizarre, pas de sélections sur…les livres qui parlent de livres !
Il y en a un sacré paquet en fait…
En voici donc une sélection en deux billets-non exhaustive-de ces livres et applications numériques qui mettent en scène ce merveilleux compagnon, vecteur d’émotions et de partage multiples !
Alors, ne vous en privez pas !
Et n’oubliez pas de voter pour vos livres préférés par ICI
Dans la bibliothèque de Céline-Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait LIVREesse
Un livre m’attend quelque part de Maureen Dor & Andrea Alemanno,Le livre ami, Editions Clochette
On a tous, au fond de nos bibliothèques, de nos cœurs, un livre auquel on tient tout particulièrement. Cadeau d’un être cher, compagnon de nos premiers pas en lecture, source de nos premiers frissons de lecteur… Un livret de chevet qu’on lit, relit, re-relit avec toujours le même plaisir… étonnés d’y faire, à chaque lecture, de nouvelles découvertes. Un livre, LE livre qui a (peut-être) ouvert les portes à tous les autres ! C’est cette belle histoire, commune à tous les amateurs de mots, de lignes, de pages, que nous conte avec brio l’auteure, Maureen Dor.
La collectionneuse, Pascal Girard, La Pastèque
Où un dessinateur déprimé sort de sa torpeur lorsqu’une jeune femme pique son album sous son nez ! Flatté par le fait qu’elle vole un de ses ouvrages, Pascal décide de mener l’enquête.
Dans la bibliothèque de La littérature de jeunesse de Judith et Sophie
Kerity, la maison des contes Anik Le Ray et Rebecca Dautremer Flammarion
L’album du film qui raconte l’histoire de ce petit garçon qui se retrouve soudainement détenteur d’une immense bibliothèque… alors qu’il ne sait pas lire. Quand un jour, la lecture et les livres donnent vie aux plus belles aventures !
Le voisin lit un livre Koen Van Biesen Alice jeunesse
Quand un lecteur qui cherche le calme auprès d’une jeune voisine trop bruyante trouve la solution idéale pour s’en faire une amie. Des onomatopées qui en font une petite merveille à lire à voix haute et une conclusion parfaite !
Chacun de nous à son endroit préféré pour lire. Cet album catalogue vous propose avec humour de faire le tour des plus communs comme des plus insolites.
Le coin est réellement mangé. Des livres pour se nourrir littéralement. C’est drôle et toujours si bien dessiné. Je suis et je resterai une fan d’Oliver Jeffers.
« Il est un monde où il suffit d’ouvrir un livre pour habiter quelque part, un monde où chaque matin apporte une jolie surprise. Lire, c’est partir en balade,… ….pas à pas de pages en pages ». Magnifique !
Chut, le livre s’est endormi ZZZZZzzzzzz…Une façon détournée d’aborder l’importance des petits rituels du soir pour bien s’endormir en compagnie de ce formidable compagnon qu’est le livre.
Dans la bibliothèque de la collectionneuse de papillons
Une bibliographie qui avait servi pour mon projet école-collège de lecture à haute voix l’année dernière :
Des livres qui parlent de livres pour les tout-petits et les de-plus-en-plus-grands
Le livre qui vole, Pierre Laury, Rebecca Dautremer, Bilboquet, 2007
La plus petite histoire du monde, Sytou, Galou, Bilboquet, 2011
Ce que lisent les animaux avant de dormir, Noé Carlain, Nicolas Duffaut, Sarbacane, 2008.
L’oiseau livre, Elisabeth Brami, Zaü, les petits Duculot, 2004.
Mr Renard à la Pipiliothèque, Lorenz Pauli, Kathrin Schärer, âne bâté éditions, 2011.
La dame des livres, Heather Henson, David Small, Syros, 2008.
Le roi de la bibliothèque, Michelle Knudsen, Kevin Hawkes, Gründ, 2007.
Attention ouvrir doucement, ce livre a des dents, Nick Bromley, Nicola O’Byrne, Père castor, 2013
Gros Pif, Mathieu Maudet, Milan, 2013
Dans le livre, Fani Marceau, Joëlle Jolivet, hélium, 2012.
Le Grand Méchant livre, Catherine Leblanc, Charlotte de Ligneris, Seuil, 2014.
Un livre, Benoît Charlat, Sarbacane, 2013
Un livre, Hervé Tullet, bayard jeunesse, 2010
Et demain, suite et fin de cette sélection : romans et documentaires, riches eux aussi !
A l’Ombre du grand arbre cet été, on va vous révéler un petit bout de nous, un petit peu de cette sève qui chacun(e) nous anime, un petit de peu de ce feuillage qui nous réunit.
Un brin nostalgique mais tout à fait réjouissant, chacun notre tour, nous allons vous dévoiler le livre qui a changé notre vie ou qui du moins, nous a beaucoup marqué, voire qui nous a donné envie de créer un blog.
Alors, revenez par ici chaque semaine de cet été, et laissez vous nous raconter :
« Le livre d’où je viens »
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Je suis tombée dans la lecture comme Obélix dans sa marmite…
Du moins est-ce le souvenir encore très vivant que j’ai de mon année de CP, il y a plus de 40 ans tout de même.
LE livre d’où je viens est sans conteste mon livre d’apprentissage de la lecture, que j’ai bien du mal à retrouver…
Méthode créee entre autre par Eugénie Mourlevat, cousine du père de Jean-Claude Mourlevat (auteur de littérature jeunesse), institutrice à Clermont-Ferrand.
Mes recherches m’ont menée vers ces deux méthodes qui existaient déjà dans les années 1970, mais aucune ne m’a réellement rendu ce flash que j’ai toujours…
Merci aux Editions Nathan pour cet envoi.
Imaginez une salle de classe rurale avec des pupitres où on écrivait à l’encrier. Tous les jours, séance d’écriture et de lecture. A tour de rôle, chaque élève doit s’exercer à « lire » la leçon.
Lors de l’une d’elles, j’ai eu la révélation de ma vie…
Sur une double page, il y avait une maison avec 26 fenêtres correspondant aux 26 lettres de l’alphabet. Je la vois encore…C’était une méthode syllabique puisqu’on a commencé par les voyelles, puis les consonnes, puis les diphtongues.
Je me suis évadée de cet ânonnement sans fin, et là, j’ai compris : d’un coup, toc, ça m’est tombé dessus, ces lettres, j’arrivais à les assembler et elles avaient un sens. J’ai tourné les pages en pleine leçon et je saisissais ! Le monde m’appartenait. J’ai su, là, que je ne serais plus jamais seule. Comme j’étais au premier rang, l’institutrice l’a vu : elle a eu l’intelligence de me faire lire la page suivante…
Je savais lire !
Ça ne m’a jamais quitté. Les livres ont toujours été mon refuge. Lorsque je ferme les yeux, je revois cette scène très nettement et elle me touche toujours autant. Bien entendu, j’ai mis du temps à formaliser ce moment-là. J’ai eu d’autre émotions littéraires depuis, bien sûr, mais celle-ci a été fondatrice, ce qui me fait dire que le choix de mon métier n’est pas le fruit du hasard.
Je n’ai pas fréquenté de bibliothèques enfant. Bien plus tard… Et pourtant…
Le métier de bibliothécaire jeunesse est une passion pour moi, ou plus exactement, transmettre cette émotion-là à d’autres enfants est mon leitmotiv quotidien.
Je suis déjà très fière de l’avoir transmise à mes quatre enfants et je sais qu’on entre chacun très différemment dans la lecture, c’est un processus très complexe, mais lorsqu’on reçoit et qu’on apprend à entretenir ce flambeau, c’est un cadeau formidable, pour toute la vie…
Quant à la création de mon blog, elle vient aussi directement de là : partager et transmettre cette passion de la lecture et c’est un enrichissement perpétuel.
Et je terminerais avec cette citation de Montaigne, qui illustre fort bien mon propos :
« FAIRE LIRE UN ENFANT,
CE N’EST PAS EMPLIR UN VASE,
C’EST ALLUMER UN FEU. »
Pour ma part, ce feu allumé ne s’est jamais éteint…
P.S : Si vous aussi avez un souvenir de cette méthode, faites-le moi savoir, je serais si heureuse de la retrouver !
A l’Ombre du grand arbre cet été, on va vous révéler un petit bout de nous, un petit peu de cette sève qui chacun(e) nous anime, un petit de peu de ce feuillage qui nous réunit.
Un brin nostalgique mais tout à fait réjouissant, chacun notre tour, nous allons vous dévoiler le livre qui a changé notre vie ou qui du moins, nous a beaucoup marqué, voire qui nous a donné envie de créer un blog.
Alors, revenez par ici chaque semaine de cet été, et laissez-vous nous raconter :
« Le livre d’où je viens »
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Je pourrais vous parler des séries qui ont bercé mon enfance, dans les années 70 : les Petite Abeille de Tamara Danblon, les Martine de Marcel Marlier et Gilbert Delahaye, les Sylvie de René Philippe, … et plus tard Le club des cinq de Enid Blyton et les Six compagnons de Jean-Jacques Bonzon.
Reflet de leur époque, ces séries ont pour la plupart mal voire très mal vieilli. Pourtant, il serait un peu présomptueux de ma part de les renier aujourd’hui sous prétexte, qu’avec nos yeux actuels, elles sont bourrées de clichés entre autres sexistes et véhiculent des idées complètement surannées. Je préfère me souvenir des heures et des heures de plaisir qu’elles m’ont procurées.
Mais à y réfléchir un peu plus sérieusement, mon amour des livres n’est pas lié à un titre ou une série en particulier. Non ! En réalité, cette passion prend son origine dans l’acte même de lire. Une activité qui ne se limite pas à la vue, loin de là. Pour moi, lire c’est aussi toucher, sentir, écouter… Tous les sens sont en éveil, excepté (peut-être) le goût !!!!
(Pour ceux qui s’interrogeraient, les deux petits figurines qui pendent sont Tchantchès et Nanesse, deux personnages issus du folklore liégeois (Belgique).)
J’en ai pris conscience, très jeune, lorsque je puisais allègrement dans la bibliothèque de mes parents. Sur l’étagère du bas, à portée de main, se trouvait toute une collection de livres de la bibliothèque rose. Pas les pâles copies plus actuelles qui, pour la plupart, au fil des rééditions, se sont vu remanier, alléger, adapter… Non, les éditions originales avec la couverture pleine toile rouge, les tranches dorées et les illustrations gravées sur bois. Pour mes yeux d’enfant, ces apparats avaient quelque chose de royal. Je ne me lassais pas d’en caresser les reliefs. Et que dire de l’intérieur avec ce papier épais, légèrement pelucheux au toucher, qui dégageait déjà à l’époque cette odeur caractéristique des vieux papiers.
Ces sensations quasi sensuelles, je les recherche toujours à travers mes lectures d’aujourd’hui. Ainsi, j’apprécie au plus haut point les couvertures en relief, le bruit de neige qui crisse des livres au papier plus artisanal, les belles calligraphies, les illustrations en noir et blanc, l’odeur du papier…
Toutes ces sensations participent à mon ivresse de lecture. Le nom de mon blog, Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait LIVREsse, n’est d’ailleurs pas étranger à ces premières expériences de l’enfance.
Lire c’est aussi s’enivrer de mots, rêver, imaginer, s’évader… Je l’ai appris aussi à la lecture de ces ouvrages. A cette époque, on ne parlait pas de version simplifiée ou abrégée, sous prétexte que les enfants ne sont pas (plus) capables d’efforts ! Quand on aime, on ne compte pas. Je me souviens notamment de ce pavé, le Sans famille d’Hector Malot que j’ai dégusté à mon rythme, sans rechigner. A cette époque, la télévision n’avait pas la place qu’elle occupe aujourd’hui et, à la lecture de ces pages, c’est tout un cinéma intérieur qui défilait sous mes yeux. Je me souviens aussi qu’une fois fatiguée, je me roulais sur le dos, la tête renversée en arrière, pour observer la course des nuages dans le ciel. Ces pauses me permettaient de faire le point sur ce que j’avais lu. Il m’arrive encore parfois de m’y adonner… avec toujours le même plaisir !
Plaisir… Voilà le fin mot de l’histoire. Tous ces titres font partie de mon histoire. Je ne les ai plus relus depuis. Par contre, à chaque nouvelle rencontre littéraire, c’est la même ivresse que j’espère. Ivresse que je cherche à partager à travers mon blog, mon métier d’enseignante…