Conquis par Pépix

Dans les rayonnages des librairies, entre les mains de « petits édentés » ou entre les branches de quelques arbres, vous pouvez apercevoir depuis quelques mois les quatre volumes colorés d’une drôle de collection : Pépix. Ayant découvert avec un plaisir gourmand les deux premiers romans de cette collection, nous vous en proposons une lecture commune.

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Mais revenons d’abord sur l’origine de Pépix, avec Tibo Bérard, le directeur de publication chez Sarbacane, qui a gentiment accepté de répondre à mes questions.

Comment vous est venue l’idée de cette collection ? Y a-t-il eu des rencontres à l’origine de ces romans ?

A la différence de la collection Exprim’ qui est née d’un jaillissement artistique, la collection Pépix répond à une attente commune de libraires, de parents et d’auteurs : des romans, illustrés et écrits par des auteurs français, destinés aux enfants de 8 à 12 ans. Nous avons alors mis en jachère quelques idées, confrontées à des libraires pour cerner les tendances et les attentes des lecteurs.

L’univers des romans s’est imposé : celui de personnages légendaires, que l’on croise souvent dans la littérature de jeunesse anglo-saxonne. On peut ainsi voir quelques clins d’œil, à Roald Dahl (avec ses sorcières et ses ogres) ou à Pixar (pour ses films offrant plusieurs niveaux de lecture).

Le choix du titre de la collection, entre « pépites » et « pixels », n’est d’ailleurs pas étranger à ces mondes d’aventures et d’images.

On voulait voir souffler dans ces romans un vent de liberté. Il ne restait plus qu’à lancer les auteurs…

Que leur avez-vous proposé ?

« L’été pour en rêver ». C’est le titre du mail que j’ai envoyé à une trentaine d’auteurs. Des auteurs déjà publiés par Sarbacane (dans la collection Exprim’ notamment)qui souhaitaient écrire pour des plus jeunes et d’autres, rencontrés sur des salons, que je savais intéressés par cette tranche d’âge.

Dans ce mail, je leur demandais de la fantaisie, je leur proposais des références de films d’aventure des 80-90, dans un esprit complice, des personnages romanesques aussi comme Tom Sawyer ou les trois mousquetaires. Et j’ai rapidement reçu de nombreuses réponses enthousiasmantes !

Les premiers auteurs de cette collection sont surtout des femmes. Etait-ce volontaire ?

Les meilleures réponses sont en fait venues des filles. Pourtant, les univers que ces auteurs proposent sont plutôt masculins, à première vue. Enfin, dans ces romans, les garçons s’y retrouvent autant que les filles.

Aviez-vous imposé des thèmes ?

J’ai refusé d’imposer une thématique. J’ai plutôt suggéré un climat « buissonnier » dans le mail d’origine. Je voulais un dépaysement sans perdre l’accroche au réel. Dans le roman de Séverinne Vidal, un axe historique est même apparu, proposé par l’auteure.

Ce qui rend ces romans pétillants et drôles, ce sont les bonus que l’on trouve au fil du récit. Mais d’où vient cette idée ?

Nous y avons pensé pour rendre le texte interactif, pour titiller le lecteur et montrer que l’auteur ne se prend pas au sérieux. J’ai d’ailleurs laissé une entière liberté aux auteurs sur la forme de ces bonus. Et c’est une réussite !

Les dessins occupent une place importante dans cette collection. Les illustrateurs ont-ils travaillé sur les histoires en association avec les auteurs, au moment de l’écriture ?

L’idée de proposer des romans très illustrés est à la racine de la collection. Les illustrateurs ont ainsi réalisé un gros travail sur le synopsis. Dès l’arrivée des premiers textes, nous avons contacté de jeunes talents et leur avons proposé des échanges avec les auteurs. Dans Sacrée Souris, la collaboration entre Raphaële Moussafir et Caroline Ayrault a par exemple été très encadrée.

Combien de romans sont prévus à paraître dans cette collection ?

Etant donné l’offre importante des auteurs – les propositions sont venues rapidement – et la demande étant forte aussi, nous prévoyons d’en éditer 8 par an. Un nouveau volume paraîtra en octobre, un autre en novembre. Ceux de janvier sont même déjà prêts !

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Interrogeons à présent quelques blogueurs sur les deux premiers volumes de cette collection Pépix : Sacrée souris de Raphaële Moussafir et L’Ogre au pull vert moutardede Marion Brunet. Nathan du Cahier de lecture, Pépita Mélimélo et Sophie de la Littérature jeunesse de Judith et Sophie répondent à mes questions…

De chouettes livres aux couvertures pastel qui se proposent de revisiter des mythes comme l’ogre et la petite souris, ça ressemble un peu à des pochettes-surprises… On croit savoir ce qu’il y a dedans mais on cède quand même à la tentation. Alors, on saisit le livre (presque un pavé pour un petit lecteur), on le feuillette (comme si on tâtonnait cette grande pochette-surprise) et on découvre déjà des dessins alléchants et des pages un peu différentes. Ca y est, on en a l’eau à la bouche, on a déjà mordu à l’hameçon ! Mais on ne va pas se laisser abuser ! Ces histoires, c’est bon pour les petits tout de même ! Enfin, juste le temps d’une histoire, d’un conte, on pourrait peut-être se laisser aller…

Mes lutines ont été aussitôt emballées par l’histoire de Sacrée Souris, où la petite narratrice nous met dans sa poche et nous donne envie de croire à toutes ses sornettes. Et vous, étiez-vous prêts à suivre l’Ogre et la Petite Souris dans cet univers du conte ?

Pépita : Oui, j’étais totalement prêtes à les suivre ! Plus l’ogre, j’avoue et cela s’est confirmé après la lecture des deux romans. Ce qui m’a plu, c’est l’univers de ces livres, ce qui s’en dégage, et pour une fois qu’on pense à cette tranche d’âge des 8-12 ans et qu’on les prend pour des grands lecteurs, je n’ai pas boudé mon plaisir !

Sophie : J’étais tout à fait partante notamment pour la Petite Souris. Savoir ce qu’avait pu inventer l’auteur comme passé à cette légende enfantine me tentait beaucoup ! Maintenant que j’ai lu ce livre, l’histoire de l’ogre m’appelle…

Nathan : Je dois avouer que l’univers de l’ogre me tentait moins (et mon sentiment s’est avéré juste) mais le nom de Marion Brunet me faisait de l’oeil ! Quant à la petite souris, j’adore la couverture et j’avais hâte de voir ce qu’une nouvelle adaptation de cette fameuse histoire allait donner …

Des leçons de morale !!! Il fallait oser. Et ces auteurs l’ont fait. Qui se lave les dents 3 minutes ? Les adultes ne déguisent-ils pas la réalité sous des mots qu’ils comprennent à peine eux-mêmes ?

Comment avez-vous trouvé l’idée des leçons insérées dans l’histoire ?

Nathan : Moi j’ai trouvé ça très sympa. Comme le dit Tibo, ça ajoute un côté interactif et une complicité avec le lecteur !

Pépita : Vu la tranche d’âge à laquelle s’adressent ces romans, j’ai franchement trouvé que c’était une bonne idée : ça donne du pep’s, une respiration entre les chapitres, ça fait avancer l’histoire d’une façon rigolote sans être moralisatrice, ce que pourrait laisser plutôt supposer le mot « leçon ». En plus, il n’y en a pas trop, c’est bien dosé. On se laisse prendre au jeu et quand une leçon arrive, on s’en réjouit du coup. (Que voulez-vous ? A force de rester en jeunesse, j’ai gardé mon âme d’enfant !)

Sophie : J’ai trouvé ça pas mal du tout. Elles sont à la fois drôles et pertinentes, ce sont de vraies leçons dans le fond ! Là où elles sont placées, elles font toujours durer le suspense ce qui n’est pas mal non plus.

L’histoire de Sacrée Souris prend des détours farfelus. Qu’est-ce qui vous a alors accroché dans cette fable rocambolesque ?

Pépita : de connaître l’histoire de la petite souris, justement ! J’ai trouvé l’idée bien sympathique d’autant que ça prend des détours inattendus… Plutôt moderne cette petite souris et pas si petite que ça par ses idées ! La qualité littéraire est là aussi et je pense que ces ingrédients-là peuvent amener à la lecture cette tranche d’âge souvent indécise dans ses choix.

Sophie : Ce qui m’a plut, c’est justement ce côté délirant : les personnages bizarres, les situations étranges, leur vie quotidienne. Et puis bien sûr, notre souris héroïne qui malgré toute sa fainéantise est intelligente et maligne. J’aime bien ces ambiances décalées et puis qui sait, peut-être que c’est vraiment comme ça le monde des souris du grenier ?!

Nathan : Oui, c’est ça, c’est l’univers délirant qui fait que ce roman est délicieux: la voix si particulière de la petite souris, les multiples personnages, le château de dents …

Le « Grenier du Grand Château Grandiose ». Comme dans une comptine, j’aimais beaucoup répéter ce nom : il évoque à la fois un lieu merveilleux et le grignotement de cette sacrée souris. Comme le nom de la collection nous invite à fouiner dans les pages, quelles sont les pépites de ces livres qui brillent encore dans vos yeux ou résonnent au creux de vos oreilles ?

Nathan : pour Sacrée souris, c’est les personnages. Et pour l’ogre, je retiens surtout l’histoire d’amitié entre les deux héros et le troisième personnage qu’ils détestent initialement …

Pépita : J’ai beaucoup aimé les expressions comme petit édenté dans Sacrée souris et les petites leçons intégrées à l’histoire. Le fait d’interpeller directement le petit lecteur et de le raccrocher à des éléments du quotidien. Dans l’ogre, ce sont les bonus à différentes voix qui sont très drôles et ils portent bien leur nom !

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Elle grimpe grimpe, cette petite collection : on en parle sur beaucoup de blogs, les livres s’affichent en coups de cœurs dans les librairies et un des premiers romans parus, L‘Ogre au pull vert moutarde, de Marion Brunet, fait partie de la sélection du prix Tam Tam « J’aime Lire » 2015 !

Retrouvez les avis complets sur Sacrée Souris, des Lectures Lutines, de Sophie LJ, de Pépita, de Nathan et de Kik.

Sur L’ogre au pull vert moutarde, je vous invite à lire les avis de Kik et des Lutines.

Deux autres titres de la collection Pépix vous attendent :

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Super Louis et l’île aux 40 crânes de Florence Hinckel

La Drôle d’évasion de Séverinne Vidal

A découvrir en librairie depuis le 27 août et sur les Lectures lutines.

 

 

Les livres d’où je viens – Sophie

A l’Ombre du grand arbre cet été, on va vous révéler un petit bout de nous, un petit peu de cette sève qui chacun(e) nous anime, un petit de peu de ce feuillage qui nous réunit.

Un brin nostalgique mais tout à fait réjouissant, chacun notre tour, nous allons vous dévoiler le livre qui a changé notre vie ou qui du moins, nous a beaucoup marqué, voire qui nous a donné envie de créer un blog.

Alors, revenez par ici chaque semaine de cet été, et laissez vous nous raconter  :

« Le livre d’où je viens »

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La découverte des pages et des mots est profondément attachée pour moi aux lettres. Comme celles de l’alphabet, qui étaient affichées sur les murs de la classe, accompagnées de dessins. Alors voici un…

Abécédaire de mes premières lectures, ou de celles qui ont marqué mon enfance.

Bibliothèque rose ou verte. Celle de la commune aussi, premiers choix d’albums et de romans.

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Chenille. La Chenille qui fait des trous d’ Eric Carle. Je la suivais, amusée, fascinée, éblouie par les couleurs des motifs et les pages poinçonnées.

Désolée, j’ai un trou de mémoire : j’ai oublié le premier livre que j’ai lu !

Ecole des Loisirs. Une collection de livres, à la jaquette blanc crème, que je convoitais quand mes parents m’emmenaient dans une librairie. Je me rappelle entre autres Baby-sitter blues de Marie-Aude Murail.

il-ne-faut-pasFaut pas ! Il ne faut pas habiller les animaux (de Judi et Ron Barrett). Une liste désopilante de situations embarrassantes pour la poule, le kangourou, le morse ou la chauve-souris. Ce petit album sur fond vert pomme me faisait tordre de rire.

Grenier. Non pas un livre, mais un lieu où, au milieu des valises, de piles de magazines et des matelas, je m’installais dans la chaleur douillette pour lire sous les combles.

Houhouhou ! hululait l’imposant hibou vert sur la couverture de l’album en carton Hiboux, poissons, souris et compagnie (de Giorgio Vanetti).

Inspecteur à suivre. Quand la lecture se mêle au jeu… J’adorais ces livres « dont vous êtes le héros », comme Le mystère de la Caméra et la bande des quatre, de Martin Waddell.

J‘aime Lire. Pour toutes les belles histoires que j’y ai découvertes. Et les tranches qui laissaient apparaître un motif quand tous les numéros de l’année étaient bien rangés sur mes étagères.

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K. Le K de Dino Buzzati. Un recueil de nouvelles qui a marqué mes années de lycée. Des textes qui me transportaient vers d’autres horizons et me faisaient frissonner.

Luc et Caroline. Ma méthode de lecture s’intitulait Le petit monde de Luc et Caroline  (par J. Moscan). Je me rappelle des phrases simples, où les nouvelles lettres à retenir apparaissaient en couleurs.

Moi, ma grand-mère… de Pef (un dessinateur et « imagicien » qui m’a fait découvrir une ribambelle de jeux de mots et une fantaisie verbale sans limites). Une grand-mère qui apprend à nager aux baleines, devient pilote d’essai ou cosmonaute. Un album qui avait de quoi développer l’imagination !

51L7yr3SPgL._SL500_AA300_Neuvième art. Mes lectures d’enfance, ce sont aussi des cases et des bulles, choisies dans la collection de la bibliothèque paternelle : Astérix, Tintin, Quick et Flupke,

Ombre. Lectures à l’ombre des grands arbres du jardin, sur une chaise longue ou sous un abri de fougères dans la forêt voisine.

Pêle-mêle. Comme j’ai pu m’amuser avec ces livres animés qui associaient de façon incongrue et cocasse des têtes, des torses et des jambes ! Dans mes pérégrinations sur le web pour tenter de trouver l’album de mon enfance, je suis tombée sur un bel exemple de pêle-mêle en ligne : http://www.bibliotheque.toulouse.fr/PELE-MELE-livresPopup.html

Quand je pense aux livres de mon enfance… je me dis qu’il manque les histoires écoutées sur radiocassette. Comme le Roman de Renart, lu par Philippe Noiret. Que d’après-midi passées à rêvasser en écoutant les mauvais tours de ce vilain goupil.

Recette de cuisine. 250 grammes de farine, 100 g de beurre, un œuf, 100 grammes de sucre, 50 grammes de raisins secs. Cette recette de scones aux raisins me vient d’un livre qui a aussi accompagné mon enfance : Les petits cuisiniers (publié par Unicef). Avec autant de gourmandise, je plongeais les mains dans la farine et le nez dans les livres.

Ségur. Je me souviens d’une vieille édition de poche des Malheurs de Sophie.

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Tibet. Comme ce grand livre, illustré par d’énigmatiques aquarelles, Contes du Tibet et d’autres pays d’Extrême Orient, que ma mère nous lisait au bord du lit, et qui délivrait des leçons de sagesse sur le monde ou nous emportait dans d’incroyables périples au sommet de mystérieuses montagnes.

Ungerer. Ce petit album aux trois inquiétantes silhouettes dans le bleu de la nuit. Une de mes premières trouvailles à la bibliothèque du village : Les Trois brigands. Un graphisme qui donnait envie d’entrer dans le repaire des brigands, de s’émerveiller devant leur trésor et de contempler le village étrangement chapeauté de l’histoire.

Voiture. Un autre lieu de prédilection pour lire pendant des heures, à l’occasion des voyages en famille. Les écouteurs du walkman vissés sur les oreilles, je lisais même dans la pénombre, jusqu’à ce que les lettres disparaissent totalement dans l’obscurité.

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Willy Wonka. Charlie et la chocolaterie de Roald Dahl. Quel univers magique ! Je me rappelle avoir fait la lecture de ce roman à ma sœur pendant tout un été.

X. La multiplication. C’était le titre d’un petit livre pop-up, peuplé de clowns, pour apprendre les multiplications. Beaucoup plus rigolo que les tables du cahier de brouillon !

Yoko Tsuno. Une héroïne de BD dont les aventures me faisaient rêver.

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Zola. Parmi les livres d’où je viens, je n’oublierai pas les romans de Zola. Vaste monde : de La Terre au Bonheur des Dames, en passant par Le Ventre de Paris, ce sont bien là mes premières amours de littérature.

Lectures d’enfants #10

C’est en Bretagne qu’Adèle vous emmène pour cette dixième lecture d’enfants. Elle a découvert avec gourmandise cet album coloré qui joue avec les clichés bretons et les accommode à la sauce Mirette.

Les Enquêtes de Mirette. Embrouille en Bretagne, de Fanny Joly et Laurent Audouin, aux éditions Sarbacane.

Fidèle lectrice des Enquêtes de Mirette (à Londres, Paris, Venise,…), la lutine s’amuse cette fois à reconnaître le patrimoine de la région, revisité par la détectivette et son chassistant Jean-Pat, et salive bien sûr devant les spécialités bretonnes…

 

A propos de ce livre, découvrez aussi la lecture de Kik ou d’autres articles sur les enquêtes de Mirette A lire au pays des Merveilles et dans un p’tit bout de bib.

Retrouvez aussi Mirette sur les Lectures Lutines dans une chronique sur Panique à Paris.

Et pour faire connaissance avec l’illustrateur Laurent Audouin, rendez-vous sur La mare aux mots.

Coups de cœur de Mai

Au mois de mai…

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… ce qu’il nous plaisait.

Plutôt qu’une ou deux fleurs de ce mois printanier, c’est un grand bouquet que nous vous avons préparé sur nos lectures coups de cœur de mai.

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Pepita de Meli-Melo de livres a choisi :

Deux romans forts et bouleversants sur des choix de vie par deux jeunes femmes qui prennent à bras le corps leur liberté, en passant par une grande souffrance et par le jugement des autres.

Deux romans de cette collection unique « D’une seule voix » chez Actes sud junior.

Cheval océan de Stéphane Servant

Au moins un d’Irène Cohen-Janca

Deux romans à lire absolument.

En savoir plus…

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Le coup de cœur de Céline, du Tiroir à Histoires est une BD – ou plutôt un roman graphique somptueux : Habibi de Craig Thompson (Casterman écritures).

L’histoire du lien qui unit deux enfants, qui deviennent grands dans un Orient envoûtant.

En lire davantage…

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Bouma, de son petit bout de bib nous tend :

Les Autodafeurs T.1 de Marine Carteron (le Rouergue, DoAdo).

Une nouvelle série ? Oui, mais quelle série ! Action, humour et poésie font le cocktail survitaminé de ce roman.

A découvrir sans attendre.

Voir aussi l’avis de Kik et de Pépita sur ce roman.

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9782745942210FSSophie de La Littérature Jeunesse de Judith et Sophie, apporte un conte :

Blanche Neige de Benjamin Lacombe et les frères Grimm (Milan Jeunesse).
Les illustrations de Benjamin Lacombe magnifient avec splendeur ce conte classique. Il retrouve la noirceur et la beauté qui avaient pu être diminuées par des versions plus soft…

Voir l’article complet…

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Kik, sur Les Lectures de Kikinspirée par le printemps, a choisi deux livres 

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pour les pré-adolescents, qui permettent d’aborder des questions essentielles liées à la sexualité et aux changements corporels.

Retrouvez sa chronique ici.

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Céline a sorti de son flacon un coup de cœur non pas pour un titre mais pour une toute nouvelle collection lancée ce 14 mai : Premières Bulles de chez Rue de Sèvres ! Celle-ci s’adresse aux tout-petits et leur propose un compromis entre l’album classique et la BD, histoire de les initier progressivement au 9e art !

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Entre le jubilatoire Mon père ce héron de Jul ;

les aventures coopératives d’une bande de copains,

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Les Tchouks, signées Benjamin Richard et Kerascoët

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et Des canards trop bizarres de Cecil Castellucci et Sara Varon, un titre qui aborde avec humour et tendresse le délicat sujet des différences et des préjugés, mon cœur balance…

Lire son article complet

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Solectrice et les Lutines ont beaucoup aimé :

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Les Carnets de Cerise d’Aurélie Neyret et Joris Chamblain (Soleil Production, Métamorphose). Le T1 : Le zoo pétrifié et le T2 : Le livre d’Hector.

Entre BD et journal d’enquête, superbes aquarelles et dessins naïfs, ces carnets nous font vivre les aventures palpitantes de trois jeunes filles dans un univers réaliste.

Ouvrez-les, vous serez séduits.

Voir la vidéo-chronique des Lutines.

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Carole, dans ses Trois étoiles, nous recommande un très bel album :

La maison sans escalier de Juliette Parachini-Deny et illustré par Thierry Manes chez Des ronds dans l’O.

Lire sa chronique en entier…

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Et Nathan et son cahier de lecture vous recommande un dangereux livre …Collectif - Dangereuses créatures

Après de Sublimes créatures, 4 tomes de 16 à 19 lunes, après le deuil d’une série terminée … surgit une nouvelle et une trilogie pour combler la soif de fans en manque de l’univers fascinant de Kami Garcia et Margaret Stohl. Une suite spin-off autour des personnages de Link et Ridley à la hauteur des attentes des lecteurs dans une ambiance rock et ténébreuse véritablement délicieuse …

Dangereuses créatures de Kami Garcia et Margaret Stohl chez Black Moon

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Bonnes lectures à tous pour le mois de juin : sur le balcon, en terrasse, dans le jardin ou à la plage,… Que ces beaux jours vous apportent de belles pages !

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Une lecture enfantine particulière en cette période festive…

Lucie et Adèle, des Lectures Lutines, assises au pied du sapin, vous font partager le plaisir qu’elles ont eu àle_jardin_des_secrets lire ce superbe album coloré. Un bouquet de tendresse.

Que ces graines de secrets fassent fleurir vos projets et vous apportent tout plein de bonheur à germer pour 2014 !

Le jardin des secrets, de Marie-Hélène Lafond, illustré par Lucie Vandevelde, aux éditions Les Minots.

Merci à Sophie LJ de La Littérature jeunesse de Judith et Sophie  de nous avoir fait découvrir ce livre.

http://www.youtube.com/watch?v=OYrcq73AYbM