Ils sont tous beaux, choisis avec grand soin par vos arbonautes préférées : les coups de cœurs de février ! C’est le moment de se faire plaisir et s’adonner à son passe-temps préféré : la lecture …
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Pour Liraloin c’est une BD sans texte qui fait froid dans le dos qui emporte le coup de cœur ce mois-ci !
Ils sont quatre (si on assemble la première et la quatrième de couverture). Quatre adolescents sur des vélos à pédaler sous le soleil couchant entre prairie et montagne. Pourtant il y a bien cinq jeunes avec dans leurs sacs à dos clopes et boissons campant dans les bois. Il fait nuit et tous savourent ce moment privilégié d’un soir d’été. Soudain tout va très vite dans cette atmosphère de nuit où l’on cherche le pote égaré en balayant les bois de sa lampe torche. La peur s’installe au rythme d’une rubalise que l’on déroule sur cette fameuse scène d’une personne portée disparue. Les gendarmes sont là, la battue s’organise, le voisinage est interrogé… la tension monte !
Effectivement la tension est palpable est fini par rester dans cette BD sans texte. Si l’intrigue se déroule à la campagne au milieu des montagnes et des grandes étendues herbeuses s’est pour mieux déstabiliser la le lectrice lecteur. On y perd ses repères dans ce paysage qui, lui, continu d’exister à travers les saisons tout comme ce groupe d’ados amputé d’un camarade.
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Il y a eu beaucoup de belles lectures chez Linda en février et le choix n’a pas été facile pour sélectionner celle.s qui l’a.ont faite vibrer.
Du côté des romans, un titre se démarque par sa couverture qui évoque la nature, les pique-niques entre amis sous le soleil d’été. Mais c’est surtout l’histoire de ces quatre ados qui tendent à s’accorder sur un même rythme qui l’a touchée. Des ados un peu hors normes qui expriment leurs émotions et apportent du concret à leurs existences au travers de l’expression artistique. Musique, photographie, skateboard leur permettent d’enchanter un quotidien qui pèse parfois lourd sur leurs jeunes épaules.
Son avis complet est ICI.
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Un petit tour du côté de la Pologne lui a permis de découvrir un conte raconté à deux voix : celle d’Olga Tokarczuk qui nous raconte par les mots, la douleur de la perte et la prise de conscience, et celle de Joanna Concejo qui utilise le dessin pour raconter le temps passé à courir et le besoin de ralentir. Les illustrations tiennent une place essentielle et prépondérante dans cet album incroyable qui invite à ralentir.
Son avis complet est ICI.
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Mois très faste également du côté de chez Isabelle ! Mais s’il ne fallait retenir qu’un roman, ce serait Monstres, le petit dernier de Stéphane Servant illustré par Nicolas Zouliamis. Le duo nous entraîne dans un village étrange où arrive un cirque avec, paraît-il, un monstre tel qu’on en a jamais vu. Textes et illustrations se complètent magnifiquement pour placer ce récit sous tension et nous immerger dans une sorte d’upside-down qui fait vaciller nos repères. Cela donne une sorte d’expérience de pensée qui révèle l’arbitraire des codes, la peine infligée à ceux qui diffèrent, les cages qu’on peut briser et la force tirée de l’amitié : on est tous le monstre de quelqu’un, les pratiques les plus monstrueuses visent d’ailleurs certainement ceux qui sont perçus comme tels. Un message dans l’air du temps mais amené de manière vraiment inattendue ! Émouvant et délicieusement bizarre.
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Et parmi les lectures d’album du mois, Isabelle est ravie de vous parler de Nicky & Vera, de Peter Sis. À travers une histoire vraie, cet album raconte les années 1930, de l’Angleterre, l’Allemagne et la République tchèque, la montée de la haine, des préjugés et de l’autoritarisme, et la façon dont les mouflets de cette époque ont vu leur enfance voler en éclat. Pourtant, ces pages vibrent d’espoir : elles racontent l’histoire incroyable de quelqu’un d’ordinaire qui trouva le courage de faire simplement « ce qu’il fallait » et sauva 669 enfants. Tout est beau dans cet album : les illustrations d’une puissance sidérante, la résilience de Vera, le courage modeste de Nicky et l’hommage inspirant rendu aux héros discrets. Une de ces lectures qui vous marquent à vie !
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C’est sur les conseils de son loulou passionné d’athlétisme, que Lucie a découvert Le garçon qui courait de François-Guillaume Lorrain. L’histoire vraie de Sohn Kee-Chung, athlète d’origine coréenne ayant remporté l’épreuve du marathon sous la bannière du Japon lors des J.O. de 1936. Moins connu que celle de Jessie Owens, son parcours est pourtant passionnant entre fierté, abnégation et résistance. Si son nom coréen a été rétabli sur les tablettes du Comité International Olympique en 2011 (il était jusque-là inscrit sous le nom Kitei Son, qui lui avait été imposé par les japonais), la victoire est toujours attribuée au Japon, la Corée n’existant plus à l’époque. Un hymne au dépassement de soi.
Son avis complet ICI.
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Après le magnifique Forêt des frères dont nous avions fait une lecture commune, Yukiko Noritake revient avec un album qui se lit aussi bien dans un sens que dans l’autre. Etonnant !
Il poursuit sa sensibilisation des enfants (et de leurs parents) à la protection de l’environnement, par la présentation de deux modes de vie dont les effets sur la nature sont très différents. Si le message est ici un peu plus appuyé, les vues en plongée qui incitent à chercher les détails et la conception en miroir sont une belle réussite.
Son avis complet ICI.
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Pour Colette et son Petit-Pilote-de-Trotinette, gros coup de cœur de février pour les livres de Kotimi qu’ils ont eu la chance de rencontrer à la médiathèque pour un atelier créatif de dessin à l’encre de Chine. Après s’être plongés dans Momoko, une enfance japonaise nous avons savouré la suite des aventures de la petite écolière à travers les 4 anecdotes des Vacances de Momoko. Un graphisme dynamique, joyeux qui nous emmène au cœur de la vie de famille d’une enfant de 6 ans, quand son père décide de prendre 3 jours de vacances pendant l’été. Des vacances rythmées par les cours obligatoires de natation, l’hospitalisation de sa petite sœur et le séjour forcé chez ses grands-parents qui s’en suivit. Au fil des pages, nous découvrons des coutumes et des rituels propres à la culture de cette enfant, dont l’histoire puise ses racines dans l’enfance de l’autrice. On guette le troisième tome des aventures de Momoko avec impatience !
Les vacances de Momoko, Une enfance japonaise tome 2, Kotimi, Rue du monde, 2022.
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Pour Blandine, c’est l’Amour et la mélancolie qui ont emporté son cœur avec le magnifique album de Daniela Volpari, Un amour américain.
Sur un pont, James entrevoit un jeune femme rousse. Coup de foudre, évanescence de l’instant. Entre rêve et réalité, des années durant, il n’aura de cesse de la chercher.
Avec délicatesse, Daniela Volpari nous décrit le temps qui passe, entre ce qui change et demeure, et nous restitue des époques, des lieux, des pensées, entre poésie, zen et jazz, empruntant à de grands auteurs leurs mots et paroles. Ses illustrations aux teintes fanées possèdent un charme délicieusement rétro et joliment stylisé (il y a comme une influence de Rébecca Dautremer dans son trait). Nous oscillons entre le présent et le passé, entre la vie et le souvenir, entre la réalité et la nostalgie, entre photographie d’antan et dessins à la mine de plomb, entre couleurs sépia ou flamboyantes, entre symboles et métaphores
Et nous ne savons pas ce qui est… ou n’est pas…
L’avis de Blandine ICI.
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Et vous, qu’avez-vous aimé en février ?