Mes très chers copinautes,
Je vous écris de la côte Basque, tantôt côté espagnol tantôt côté français, où nous passons des vacances en famille dans les petits campings du coin.
On se balade pas mal, au gré de la météo surtout, le camping sous la pluie n’étant pas notre tasse de thé.
Ma mouflette s’éclate dans l’eau, on la croirait tout droit sortie d’un album de Suzy Lee, face à la mer, elle rugit, saute, se cache et recommence. Ici les vagues sont énormes, d’ailleurs l’une d’entre elle m’a surprise et l’eau est rentrée dans mes chaussures. Ce qui a bien fait rire toute ma famille.
Ma cadette, elle, est plus prudente, elle a compris que la mer ne se laissait pas dompter comme ça. Elle s’agrippe à nos bras dans l’eau ou préfère rester à fabriquer des châteaux de sable, bien vite rejointe par sa sœur d’ailleurs, il n’y a pas d’âge pour patouiller dans le sable humide.
Elles fredonnent des chansons de Bulle et Bob à la plage en faisant leur ouvrage.
Le soir, on se régale de fruits de mer (enfin, surtout moi, les autres membres de la famille sont plus attirés par la charcuterie ou le fromage du coin, fort bons il faut l’avouer) avant de rentrer sous la tente. Ma cadette n’est pas peu fière de pouvoir affirmer, comme Nao « Je peux faire du camping comme une grande! » en se tenant bien droite, face à nous pour bien montrer toute sa force. Et effectivement, elle peut même aller faire pipi toute seule, la nuit, dans le noir.
Nous n’avons pas tiré de feu d’artifice mais nous avons fait griller des chamallows, ce qui est presque aussi bien parait- il (critère moufletesque).
Vous me connaissez depuis un peu plus d’un an maintenant donc vous n’ignorez plus ma tendance à faire les choses au-dernier-moment-limite-trop-tard, donc vous ne serez pas surpris d’apprendre que ma carte postale arrivera après mon retour en France.
Pour prolonger le plaisir du voyage, nous avons écouté sur la route du retour les comptines basques, du très bel album CD « Lo Hadi », les images de Lucille Placin nous ramenant un peu sur le chemin des vacances.
Et c’est presque a regret que nous sommes rentrés à Paris. Mais la très jolie carte postale reçue de Nathan m’a rappelé à quel point j’aime ma ville et c’est finalement le cœur léger que nous sommes rentrés (mais la jambe lourde, avec une attelle au pied gauche, une vilaine entorse étant venu assombrir un peu la fin de mes vacances).
Je vous souhaite à toutes et au seul des vacances aussi agréables que les miennes et un retour au travail dans la douceur.
Bises à vous.
Chlop
Que de belles lectures et un pays cher à mon coeur !