Black History Month

Qu’est-ce que le Black History Month, appelé également African American History Month ?

Le Black History Month est une commémoration annuelle qui dure tout le mois de février. Il a pour but de rappeler l’histoire des Noirs aux Etats-Unis, du commerce triangulaire et de l’esclavage jusqu’à aujourd’hui. Avant d’être célébrée durant tout le mois de février, le Black History Month a d’abord été le « Negro History Week » (1926). En 1976, dans le cadre du bicentenaire des États-Unis, le président Gerald Ford appelle les Américains à « saisir l’opportunité d’honorer les réussites trop souvent ignorées des Noirs américains dans tous les domaines à travers notre histoire ». C’est en 1986 que le Congrès déclare le mois de février « National Black History Month ».
Par le biais de livres, films, documentaires, témoignages, expositions, etc, sont mis en avant des modèles, des traditions, des cultures, des luttes (notamment celle pour les Droits Civiques), des héritages mais aussi les discriminations et revendications qui n’ont pas cessé mais qui ont pu se transformer au fil du temps.

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Esclavage, commerce triangulaire

Un roman-fleuve sur l’esclavage, en trois tomes et en vers libres, cela pique la curiosité ! Kwame Alexander, fervent défenseur de la poésie, a su donner à son texte un rythme tenant du récit oral, un peu comme une mélopée qui épouse parfaitement son propos.
Ce premier tome est composé de deux parties. La première consacrée à la présentation de Kofi : sa famille, son quotidien dans le Haut-Kwanta (libre réinterprétation du Ghana par l’auteur) au milieu du XIXème siècle. Riche en personnages au fort caractère, en couleurs et en lumières, elle rend la seconde partie d’autant plus violente puisqu’elle raconte sa capture et le commerce triangulaire, du point de vue des prisonniers. Un roman qui allie puissance narrative et poétique, à réserver aux lecteurs aguerris.

La porte du non-retour, Kwame Alexander, Albin Michel, 2023.

L’avis de Lucie.

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Autre trilogie sur l’esclavage, dans un genre très différent mais tout aussi poétique : Alma de Timothée de Fombelle. Nous avions fait une lecture commune de ce roman au souffle épique porté par une jeune fille au fort tempérament. Si l’histoire débute dans une vallée enchanteresse (et imaginaire), la famille d’Alma se retrouve rapidement éparpillée aux quatre coins du continent africain, puis de part et d’autre de l’océan Atlantique. L’auteur, marqué dans sa jeunesse par la visite des forts parsemant la côte africaine, s’est considérablement documenté pour rendre justice aux hommes, femmes et enfants arrachés à leur terre, traités et vendus comme du bétail. Mais il a su fait oublier ce travail de recherche pour emporter ses lecteurs dans une fresque historique aussi époustouflante que nuancée. Ce n’est pas peu dire que nous attendons le troisième – et dernier – tome avec impatience !

Les avis d’Isabelle, Lucie et LiraLoin sur le tome 1 et de Lucie sur le tome 2.

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Des sauvages et des hommes contribue à raviver la mémoire d’un phénomène historique terrible, mais longtemps refoulé : celle des zoos humains où des habitants de pays colonisés furent exposés sous couvert d’expositions d’ethnographie coloniale. Attiré par la perspective de voir du pays et la promesse de pouvoir présenter sa culture, Edou quitte la Nouvelle-Calédonie et embarque à bord du navire pour la France. Le groupe déchante rapidement lorsqu’il se retrouve installé dans un enclos affublé d’une pancarte : « CANNIBALES ». Edou est un beau personnage dont on partage les rêves et la curiosité, l’amour de sa mère, la désorientation, la peur, la révolte – bref, l’humanité. Une humanité qui nous renvoie à la sauvagerie des faits dont le roman reste très proche, soulignée par de saisissants documents d’époque insérés au fil des page. L’alternance de points de vue révèle aussi le cynisme méprisant des tenanciers de zoos humains et la curiosité malsaine des visiteurs (plus d’un milliard et demi entre 1810 et 1940 tout de même, nous dit l’historien Pascal Blanchard en post-face). Si les romans d’Annelise Heurtier sont si inspirants, c’est qu’ils évoquent toujours le courage infini de ceux qui osent ouvrir les yeux et s’exposer en première ligne pour repousser les obscurantismes et conquérir de nouveaux droits.

Les avis de Lucie, Isabelle et Liraloin

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Ségrégation

Glaçant, Missié est le récit tragique d’une époque pas si lointaine où la ségrégation avait court dans nombreux états américains. Si l’esclavage y était aboli depuis 1865, le racisme n’en était pas moins violent à l’égard d’une population privée de ses droits élémentaires et tenue responsable de tous les maux. C’est ainsi qu’en dix minutes à peine, Martin fut condamné à mort pour le meurtre de deux fillettes blanches.
Christophe Léon signe un roman, court et terriblement percutant, inspiré de l’histoire vraie de George Junius Stinney Jr., condamné en 1944 à la chaise électrique alors qu’il n’avait que 14 ans. Sans preuves, le jugement fut expédié et l’enfant fut exécuté trois mois plus tard sans avoir même pu revoir ses parents. Il reste aujourd’hui encore le plus jeune condamné à mort de l’histoire des Etats-Unis.
Le texte, écrit à la première personne du singulier, s’adresse directement au lecteur, l’immergeant complètement dans cette terrible époque, rythmé par les « missié » de Martin qui se répètent inlassablement comme une prière, un appel à l’aide qui résonnera encore bien après la lecture. Les illustrations sobres de Barroux viennent appuyer la dureté et la violence de certaines scènes.

Missié de Christophe Léon, illustré par Barroux, D’eux, 2022.

L’avis complet de Linda.

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Née petite dernière d’une fratrie de quatre enfants, Katherine montre très vite des aptitudes hors normes en mathématique. Protégée, aimée et encouragée par sa famille, cette jeune femme modeste ira jusqu’au bout pour y arriver. Elle deviendra cette femme, celle de l’ombre qui jouera un rôle essentiel dans l’avancée des recherches de la conquête spatiale américaine. 
« Je ne suis pas meilleure que les autres, mais les autres ne sont pas meilleurs que moi » telle est la phrase que Katherine Coleman (avant de devenir Johnson) se répètera sans cesse pour lutter contre la ségrégation et enfin accéder à un métier où les femmes restent minoritaires surtout lorsqu‘elles sont de couleur.
Carole Trèbor nous livre un récit très bien documenté avec beaucoup de références sur la vie des Afro-Américains en 1930. La ségrégation, hélas, trop présente dans le système éducatif nord-américain. Les notes en bas de page apportent de l’éclaircissement. D’ailleurs l’histoire est ponctuée de références : « Elle gagnerait 50 dollars par mois. Une telle rémunération lui paraissait énorme ! Et lorsqu’une de ses amies de l’AKA lui avait proposé que l’Etat attribuait 65 dollars mensuels aux enseignantes blanches du comté, Katherine avait balayé cette réticence d’un revers de la main : elle avait pris la résolution de ne pas s’appesantir sur les aspects négatifs. »

Combien de pas jusqu’à la lune de Carole Trébor, Albin Michel – collection Litt, 2020

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Dans Bluebird, Tristan Koëgel met en scène Minnie et son père chanteur itinérant alors qu’ils font escale dans une plantation. Minnie rencontre Elwyn, dont elle tombe amoureuse, mais se voit obligée de fuir dans le Nord suite au passage à tabac de son père par des membres du Ku Klux Klan. Voyage au cœur des Etats Unis du milieu du 20ème siècle, à la fois social et culturel. Le périple de Minnie permet au lecteur de traverser la campagne agricole, mais aussi les villes de plus en plus urbanisées grâce aux descriptions inspirées de l’auteur.
Ce roman aborde donc la ségrégation, mais aussi les débuts du Blues, musique éminemment liée à l’histoire afro-américaine.

Bluebird, Tristan Koëgel, Didier Jeunesse, 2015.

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Ce joli roman graphique fait résonner le souvenir des aventures de Tom Sawyer et de Huckleberry Finn : on y retrouve les rives du Mississippi, des répliques réjouissantes, des affaires louches et surtout des mouflets qui font les 400 coups et que les manigances des adultes laissent perplexes. Ces pages célèbrent la manière dont les amitiés enfantines transcendent les clivages sociaux et raciaux. Si vous craignez les chaleurs de plomb, les mocassins d’eau, les alligators et les bateaux hantés, passez votre chemin ! Mais ne vous y trompez pas, le graphisme rond et les blagues potaches des protagonistes masquent un propos plus grave. L’innocence des enfants agit comme un révélateur de la violence des rapports de classe et de race sudistes. Beau et émouvant.

L’avis d’Isabelle

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Est-il encore besoin de présenter Sweet Sixteen, roman phare d’Anne-Lise Heurtier ?
1957, alors que la Cour Suprême vient de mettre légalement fin à la ségrégation raciale dans les écoles publiques américaines, neuf élèves noirs s’inscrive dans le lycée le plus prestigieux de Little Rock, jusque-là réservé aux Blancs. Il leur faudra faire preuve de courage et de ténacité pour faire face à l’hostilité des 2500 autres élèves et de leurs familles. Pour ce roman, l’auteure s’est inspirée de faits réels pour confronter les points de vues de Molly Costello, l’une des « neuf », à celui de Grace Sanders, jeune fille de bonne famille qui se retrouve dans la même classe. La ségrégation les sépare comme un fossé insurmontable, mais l’une comme l’autre voit l’année qui devait être celle de ses sweet sixteen complètement bouleversée.

Sweet Sixteen d’Annelise Heurtier, Casterman, 2013.

L’avis d’Isabelle et de Blandine

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Lutte pour les droits civiques

Ce matin-là en classe l’enseignante présente un tableau à ses élèves et leur demande ce qu’ils voient et pensent de cette scène surprenante où l’on voit une petite fille encadrée de quatre adjoints du marshal. Ce tableau s’intitule The problem we all live with et a été peint par Norman Rockwell en 1964 durant le Mouvement des droits civiques aux Etats-Unis. Il représente la petite Ruby Brigdes, protégée par les agents fédéraux, alors qu’elle se rend à l’école. La scène se déroule en Louisiane et dénonce la ségrégation, pourtant abolie, et la violence qui en découle au travers de cette enfant noire qui vient d’être admise dans une école jusqu’ici réservé aux seuls enfants blancs.
S’inspirant de ce tableau et de ce fait, Irène Cohen-Janca raconte l’histoire de la petite Ruby, qui du haut de ses six ans, ne comprend pas la situation qu’elle vit : elle ne sait pas la haine de l’homme blanc, elle ne comprend pas ce que font ces gens devant l’école chaque matin à crier et scander des messages de haine, elle n’a même pas conscience qu’ils sont là contre elle.
Avec pertinence et sensibilité, le message passe à l’enfant qui écoute le récit, l’enfant ne manque pas de s’interroger lui aussi sur cette situation. Qu’a donc bien pu faire cette petite fille pour être ainsi accompagnée à l’école ? Pourquoi ne peut-elle aller à l’école comme tous les autres enfants ? Message de tolérance, le texte est magnifiquement mis en images par Marc Daniau dont les peintures s’inspirent de celle de Rockwell et viennent lui rendre hommage.

Ruby tête haute d’Irène Cohen-Janca & Marc Daniau, Editions des éléphants, 2017.

L’avis de Blandine

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S’il est une figure qui émerge instantanément à l’évocation de l’histoire des Noirs Américains, c’est celle de Martin Luther King. De nombreux livres de la littérature jeunesse le présente, lui et son engagement et lui rendent ainsi hommage.
Cet album se divise en deux parties. La première, biographique et dessinée, raconte en les croisant les parcours de Martin Luther King et de Rosa Parks. La seconde, documentaire, nous immerge dans cette époque par des photographies et des documents pour restituer le contexte historique avec les différences Nord/Sud, les lois Jim Crow, le Ku Klux Klan, les différents combats jusqu’à aujourd’hui (2008), l’hymne du mouvement pour l’égalité des Droits (« We shall overcome »). Un album essentiel !

Martin et Rosa. Raphaële FRIER et Zaü. Rue du Monde, 2013

L’avis de Blandine

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Si Mohamed Ali fut un très grand champion de boxe, il fut aussi une figure de lutte pour les Droits Civiques. L’album reprend donc les grands moments de sa vie sportive comme ses prises de positions. Les mots, tout en rimes, se font poésie, comme un clin d’œil à ceux qu’il récitait inlassablement, pour déstabiliser, sur et hors du ring.

Mohamed Ali. Champion du monde. Jonah WINTER et François ROCA. Albin Michel Jeunesse, 2015

L’avis de Blandine

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Et aujourd’hui ?

Le racisme et les combats pour l’égalité restent, plus que jamais, d’actualité. Pour le Black History month, pourquoi ne pas lire aussi des textes qui présentent le vécu et le point de vue de personnes racisées ?

Ghost, c’est une chouette leçon de vie signée Jason Reynolds. Il y est question de sport, de dépassement et de réalisation de soi, pour celui à qui la société et le sort n’ont pas donné les meilleures cartes. En rencontrant un coach et une équipe d’athlétisme, Ghost découvre que la course pourrait prendre un autre sens que celui de fuir pour sauver sa peau : une motivation puissante, l’intégration dans une équipe et, pourquoi pas, une source de fierté ! Mais l’adolescent parviendra-t-il à laisser derrière lui la violence et à canaliser sa rage pour parvenir à rester dans la course, déjouant ainsi les déterminismes sociaux et raciaux ? Malgré la misère, les stigmas sociaux et le poids du passé, Ghost fait tout ce qu’il peut pour trouver son chemin. Son histoire tient en haleine de bout en bout. L’auteur s’inspire de textes de rap, ses mots claquent et vont droit au cœur.

L’avis complet d’Isabelle

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L’autrice de Signé poète X dédie ce roman en vers libres à ses élèves et aux « petites sœurs qui rêvent de se voir représentées ». Effectivement, Elizabeth Acevedo tend un miroir à celles qui ont trop peu l’occasion de se reconnaître en littérature – et, sans doute, encore moins en poésie. Mais c’est une lecture dont les autres ne devraient surtout pas se priver ! Car ce livre, c’est une fenêtre ouverte sur des mondes qui ne nous sont pas familiers – Harlem et les communautés américaines-dominicaines, le slam, la poésie. Une altérité qui n’empêche en rien de s’identifier à Xiomara, seize ans, qui grandit dans une famille d’immigrés dominicains et se pose de plus en plus de questions sur son corps qui change, sur ce Dieu qui préoccupe tant sa mère, sur la façon dont l’Église et la société traitent les filles, sur les garçons et le désir. Mais ses doutes et ses révoltes grondent en silence, sous une carapace bien verrouillée – qui, de toute façon, s’intéresse à ce qu’elle aurait à dire ? Un jour, cependant, se crée un club de slam dans son lycée. Et puis il y a l’attention d’une professeure, l’amour du frère jumeau, l’amitié de Caridad et la douceur d’Aman… Xiomara range ses bottes de combat, descelle ses lèvres et trouve peu à peu sa voix. L’intensité, les colères et bouleversements adolescents sont dits avec une férocité implacable mais souvent drôle. Mais Xiomara dit aussi et surtout, avec une justesse bouleversante, la libération de pouvoir les exprimer, d’être entendue et de renouer le dialogue. Impossible de ne pas vibrer passionnément pour elle, par la magie des mots, qu’on soit une femme, un.e ado dont le corps devient à la fois trop grand et trop étroit, ou tout simplement humain.

L’avis complet d’Isabelle

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Voici l’histoire de Starr Carter, 16 ans, mais aussi de Kahlil, Maverick et Lisa, Seven et Sekani, Kenya, DeVante, Carlos, Maya, Chris, etc. Nous les suivons sur treize semaines, cinq parties et vingt-six chapitres.
Starr a 16 ans, jet est la fille d’un ancien membre respecté de gang, Maverick surnommé Big Mav’ qui tient une épicerie, elle habite à Garden Heights, un quartier ghetto décrépi. Mais elle va dans un lycée de Blancs à 45 mn de chez elle et sort avec un Blanc, Chris.
Alors qu’elle quitte une soirée où il y a eu des coups de feu avec son ami d’enfance Khalil, ils sont arrêtés par un policier. Ce dernier fait feu sur Khalil. Il meurt. Elle est la seule témoin. Starr accepte d’aller faire une déposition mais à aucun moment l’innocence de Khalil ou la culpabilité du policier, matricule cent quinze, ne sont mentionnées, envisagées. Starr va accepter de parler, de témoigner, pour qu’on rendre justice à Khalil, et d’une manière plus large, à la communauté noire, si souvent bafouée.
Le titre de ce roman est un hommage à Tupac Shakur, rappeur noir américain (1971-1996), fils de Black Panthers, et à l’origine de l’acronyme T.H.U.G. L.I.F.E (The Hate U Give Little Infants Fucks Everybody, soit « la haine qu’on donne aux bébés fout tout le monde en l’air.« ) La « Thug Life » n’est pas une apologie de la violence mais bien une philosophie de vie, un appel à la tolérance, à l’égalité raciale et sociale, en s’élevant soi-même par l’effort, le travail et la résilience, mais aussi avec une action venant du monde politique.
Il y a donc tout ça dans ce roman. La ghettoïsation, le déterminisme social, les préjugés en fonction de la couleur de la peau, la haine raciale, le racisme ordinaire, les gangs, la violence latente, la drogue, l’argent (facile), mais aussi la volonté de changer les choses en agissant à son niveau et avec ses possibles. Il délivre différents messages de Lutte pour les Droits des Noirs et s’inspire d’autres figures historiques. Ainsi, Martin Luther King est à peine évoqué quand Malcom X ou Huey P. Newton (membre fondateur des Black Panther avec Bobby Seale) le sont tout du long.

The Hate U Give – La haine qu’on donne. Angie THOMAS. Nathan, 2018

L’avis de Blandine

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Injustement accusé d’un crime qu’il n’a pas commis, Amal a été condamné parce qu’il était au mauvais endroit au mauvais moment. Depuis le centre pénitentiaire, le lycéen maintient son humanité au travers de son art qui s’exprime par la peinture et les mots. Et ce sont les mots qui nous happent ici puisque le texte, écrits en vers libres, nous raconte l’enfance, le procès mais surtout l’emprisonnement de ce jeune homme sensible condamné d’avance à cause de la couleur de sa peau…
Inspiré de l’histoire de Yusef Salaam, l’un de ses auteurs, le récit dénonce les violences raciales et les condamnations abusives contre la communauté afro-américaine, encore bien trop courantes aux Etats-Unis, et fait écho au mouvement Black Lives Matter. La puissance des mots se déverse dans une palette d’émotions qui renvoie à la force moral de son jeune héros qui tente de survivre à l’enfer du monde carcéral et de maintenir son humanité au travers de l’expression artistique qui l’anime. Puissant !

Mes coups seront mes mots d’Ibi Zoboi & Yusef Salaam, Gallimard jeunesse, 2021.

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Connaissez-vous certains de ces titres ? En avez-vous à nous recommander ?

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