A l’ombre de notre arbre, nous lisons… un peu, beaucoup, passionnément… à la folie ? Puis nous échangeons, nous partageons, nous conseillons et parfois nous débattons ! Aujourd’hui, nous avons même réfléchi ! C’est l’effet printemps ! Finie l’hibernation, les neurones sont en bourgeons ! Voici donc une vive discussion sur l’âge des lecteurs : faut-il prescrire, indiquer, cloisonner, ouvrir, sélectionner, accompagner, choisir les livres selon l’âge ? Telle est la question.
Carole : Quand vous achetez un livre pour l’offrir à un enfant, l’âge indiqué est-il un critère de sélection pour vous ?
Za : Pas vraiment.
J’ai offert l’Alice au pays des merveilles illustré par Rebecca Dautremer à une petite fille de 6 ans, d’abord, je l’avoue, parce qu’elle était le sosie du (sublime) dessin de la couverture et puis je savais que ses parents l’accompagneraient vers ce livre, d’abord par les dessins puis vers le texte lorsqu’elle serait plus grande. J’étais consciente que ce livre n’était pas destinée à une enfant de cet âge. Mais j’aime bien offrir des livres « pour plus tard ». C’est parfois un peu frustrant pour les enfants, mais si on a de la chance, cette frustration se transforme en envie et là, c’est formidable. C’est un pari. On ne gagne pas toujours.
Pépita : Pas vraiment non plus. Contrairement à certaines d’entre vous, je lis souvent la quatrième de couverture mais l’âge indiqué, je passe ! Mais j’avoue que de par mon métier, c’est sans doute plus facile. Je trouve que l’âge doit rester un indicateur mais pas une notion enfermante.
Sophie : Comme Pépita, en travaillant en bibliothèque et en tenant mon blog depuis 4 ans, j’ai un bon aperçu de ce qui existe et ça m’incite à offrir des coups de coeur. En plus, c’est plus facile de voir à quel type de lecteur un livre correspond. En fait, je m’intéresse plus au caractère et aux centres d’intérêt du lecteur. J’aime bien aussi offrir des livres un peu atypiques et originaux qui sont pour petits et grands.
Bouma : Je crois en effet que la notion de « lecteur » est essentielle, pas celle de son âge mais plutôt celui de son niveau de lecture (s’il lit déjà seul) ou de compréhension (pour les plus petits). Dans mon métier de bibliothécaire, quand on me demande un conseil, je commence par questionner : quel est le dernier livre que l’enfant a aimé ? Et si l’adulte ne sait pas je demande sa classe et ses centres d’intérêt. Ce ne sont que quelques renseignements, à titre indicatif, comme pour l’âge mais je les préfère à ce dernier car un âge ne signifie rien. N’en sommes-nous pas la preuve, nous adultes, prescripteurs ou pas qui lisons de la littérature jeunesse et y prenons autant de plaisir que les enfants ?
« Il y a un livre pour chaque lecteur et un lecteur pour chaque livre », il faut juste réussir à les trouver.
Et pour rebondir sur ce que disait Za, ma fille s’est vue offrir la version d’Alice au pays des merveilles illustrée par Rebecca Dautremer comme cadeau de naissance en référence à son prénom. En tant que parent, j’étais très heureuse et j’espère qu’elle le lira avec plaisir plus tard.
Kik : Je jette un œil à la tranche d’âge indiquée par l’éditeur mais assez rapidement. En choisissant le livre je pense plutôt à l’enfant auquel je vais l’offrir, à quel lecteur il est !
Céline : Non ! Pour ma part, le problème se pose davantage pour le choix des livres pour mes élèves. Je me fie alors davantage à ma propre appréciation, au niveau des élèves, à leurs goûts, leurs centres d’intérêt, les genres à la mode… Cette année, j’ai engagé mes élèves d’une classe complémentaire dans la lecture de 4 titres du Prix Farniente 13 + (http://www.prixfarniente.be/). Si l’âge était tout à fait adéquat, pour deux des livres, Terrienne de Mourlevat et Epic de Conor Kostick, la quantité de pages à lire a posé problème… alors que les sujets auraient dû de prime abord les intéresser ! L’indication d’âge n’est donc qu’un critère parmi beaucoup d’autres !
Pépita : Je rencontre le même souci sur le prix de lecture : il y a bien d’autres critères que l’âge qui entrent en ligne de compte dans le choix d’un livre comme l’attractivité de la couverture, l’épaisseur, illustrations ou pas,…c’est une alchimie très complexe !
Dorot : En tant que libraire, je suis confrontée quotidiennement aux questions types: « ils sont où les livres pour les enfants de 8 ans ? ».
Difficile d’expliquer qu’il n’y a pas de barrière et que les enfants ne sont pas égaux face à la lecture… Il y en a, qui a dix ans sont en train de dévorer Tom Tom et Nana et d’autres qui ont fini Harry Potter.
Si on nous donne quelques pistes, on pourra trouver LE livre qui les enchantera. Et quand ce n’est pas le cas, la mention d’âge rassure…
Carole : Mais, à votre avis, l’éditeur indique-t-il l’âge comme une indication ou comme une prescription ?
Pépita : Je pense plutôt comme une indication, enfin, j’espère ! C’est vrai qu’on voit de plus en plus « dès tel âge » sur les livres jeunesse, notamment pour les romans… ça fait très figé en fait… enfin, je trouve. Et le « dès » est prescriptif. J’aime bien ce que fait un éditeur (faut que je vérifie lequel : Actes Sud Junior? La joie de lire ?). Sur la quatrième de couverture, en bas à gauche, en italique il y est dit : chaque lecteur est unique…
Za : C’est la Joie de Lire, je crois. L’Atelier du poisson soluble ne propose aucune indication d’âge non plus. J’aime assez cette démarche qui laisse l’acheteur libre de décider si le livre lui est destiné ou non. Mais disant cela, je sais bien que pour la littérature de jeunesse, l’acheteur n’est pas forcément celui à qui le livre est destiné. Et je comprends le désarroi de certains parents devant la multitude de publications pour la jeunesse. Passés les livres pour tout-petits, facilement reconnaissables, c’est un peu la jungle.
Et puis il y a l’emprunteur. Parce que si, lorsqu’il s’agit de sortir des sous, l’adulte est regardant, j’imagine qu’en bibliothèque, les enfants sont plus libres de leurs choix…
Sophie : Il faut quand même être conscient que c’est aussi dans un but commercial que les éditeurs indiquent un âge. Un livre trouvera plus facilement, malheureusement, un acheteur si un âge est indiqué. C’est en lien avec le fait que l’acheteur n’est pas le lecteur.
Pour répondre à la question et en gardant ce que je viens de dire en tête, je pense donc que l’âge indiqué est plus une indication qu’une prescription.
Bouma : Pour ce qui est des bibliothèques (en tout cas dans la mienne), les choses sont sectorisées. Par exemple, les premières lectures, les romans juniors et les romans ados sont séparés. Ces grandes indications sont un repère pour les adultes mais n’empêchent en rien les enfants de choisir dans un secteur qui leur est moins destiné. Nous mettons dans les romans ados, des livres aux sujets souvent plus difficiles, où il faut plus de maturité. Là encore, c’est une indication. Nous n’empêchons rien, nous guidons. Et pour choisir où ranger tel livre, nous nous fions plutôt aux critiques ou à nos lectures plutôt qu’à une indication des éditeurs, justement parce qu’ils y pensent en terme de vente.
Kik : Cela doit être un casse-tête pour les bibliothécaires, mais j’aime bien les livres qui sortent dans une édition pour adultes et une pour la jeunesse.
L’exemple le plus récent qui me vient à l’esprit est Wonder de RJ Palacio.
Bouma : Chez nous on se met d’accord entre section pour savoir qui l’acquiert. Le dernier Harlan Coben A découvert est sorti chez Pocket Jeunesse et chez Fleuve noir, nous avons choisi de le mettre en section ado car son héros était lycéen. Par contre, Carlos Ruiz Zafon est chez les adultes, malgré le fait que ses derniers romans aient été édités chez Pocket Jeunesse et Robert Laffont, pour une question de cohésion du fonds.
Nos budgets ne sont pas extensibles, nous sommes donc obligés de faire des choix quand ils sont édités à la fois en jeunesse et en littérature générale. J’avoue ne pas réellement comprendre l’intérêt de cette double édition, si ce n’est monopoliser encore plus l’attention sur des gros titres au détriment des plus petites maisons d’édition.
Dorot : D’accord avec Bouma, moi non plus, je ne vois pas l’intérêt d’éditer les livres avec deux couvertures différentes…
L’histoire de toucher un public plus large, je pense. En même temps, je pense qu’on s’égare un peu du thème de ce débat…
Les ados, les « Young Adults » et les adultes vont et viennent entre ces deux rayons au gré de leurs envies…
Le vrai souci de toutes ces catégories d’âge sont surtout les enfants à qui on achète les livres et à qui on les impose, parce que c’est « pour ton âge ». Et quand les parents les laissent choisir, j’entends souvent : « mais ce livre n’est pas pour toi, t’es plus un bébé ». Pourquoi les faire choisir dans ce cas ??? Et les repères d’âge sur la couverture (s’il y en a), ils ne les regardent même pas à ce moment là.
Céline : La catégorie d’âge est une indication parmi d’autres. Pour moi, le travail de l’éditeur doit davantage se jouer en amont lorsqu’il choisit de publier tel ou tel titre dans telle ou telle collection. Je pense par exemple à l’École des Loisirs avec ses collections Mouche, Neuf, Médium… Là, on est plus dans des tranches d’âge, c’est moins restrictif et plus intéressant car mûrement réfléchi.
Carole : J’ai l’impression d’ailleurs que de plus en plus d’éditeurs ne donnent pas d’indication d’âge, vous avez remarqué ? vous en pensez quoi du coup ?
Sophie : En toute logique avec ce que j’ai dit auparavant, j’aime que les éditeurs prennent ce « risque ». Je pense en effet que pour eux ça en est un et c’est tout à leur honneur parce que pour moi c’est une implication de leur part dans la diversification de la lecture. Ça invite à sortir des cases et c’est bien. On peut ainsi partir du lecteur pour lui trouver un livre, et non d’une catégorie de livre pour un type de lecteur.
Pépita : Beau sens de la formule Sophie ! C’est vrai qu’il y a de moins en moins d’indication d’âge de la part des éditeurs, c’est en effet un risque et pour moi, ça enferme dans des cases au contraire. Maintenant, ce sont des collections qui indiquent l’âge et c’est beaucoup plus large comme démarche. Pour les parents, c’est un peu un casse-tête, car ils ne se repèrent pas toujours bien dans l’offre. D’où l’importance des libraires et des bibliothécaires qui ont un rôle de passeurs. Ceci dit, on sait très bien que ce qui vaut pour un enfant ne vaut pas forcément pour un autre. ça veut dire quoi à partir de 3 ans ? 4 ans ? et même à 8 ans ou 10 ans ? Quand on est censé être bien entré dans la lecture ? L’acte de lire est tellement complexe. Je préfère privilégier le plaisir de lire. La notion d’âge est importante pour moi si on aborde des thématiques plus difficiles et là encore, c’est subjectif.
Bouma : Je pense aussi qu’il faut nuancer le terme « éditeurs ». Certains n’indiquent plus l’âge, d’autres donnent une indication avec le titre de la collection (exemple avec le niveau de lecture : Je lis tout seul).
Pourtant les grosses maisons d’édition continuent à indiquer l’âge. Je citerai notamment Milan, Flammarion, Nathan ou encore Bayard pour les premières lectures par exemple. S’il le font encore, c’est pour répondre à des demandes, certainement. Rien ne vaut un médiateur, la problématique des éditeurs étant aussi que ces livres se vendent sans eux.
Carole : Nous faisons partie de la chaîne de promotion du livre jeunesse via nos blogs, quels sont vos critères pour classer les livres ? genre ? thème ? classe d’âge ? catégories ?
Kik : Personnellement j’imagine les enfants de différents âges, que je connais, avec le livre. Et je me demande à qui il conviendrait le mieux. À tous peut-être, ou seulement à certains. Puis je note, grâce à des mots-clefs, la ou les catégories d’âge, que je pense être les mieux adaptées à la lecture de ce livre.
Za : J’ai adopté un système de classement par grands genres : albums, romans, nouvelles. Je chronique peu, voire pas de documentaire, quant aux BD, elle vont tout naturellement dans les albums. C’est très simple, voire simpliste, mais tant pis. Les classements par thèmes me gênent un peu, les bons albums se refusant le plus souvent à être réduits à un seul thème et je n’ai pas de système de tags sur mon blog. Le critère de l’âge ne rentre absolument pas en ligne de compte. J’indique parfois « à partir de… » mais c’est rarissime et je me refuse à suggérer un âge limite – parce que, dans ce cas, je ne lirai pas d’albums moi-même…
Pépita : Je vous rejoins totalement : j’indique un âge uniquement si j’estime que cela est nécessaire ou qu’on pourrait me le demander, en fait, surtout pour les ados mais ce n’est pas ce que je chronique le plus. Sinon, j’ai les genres (très larges) et les thèmes (très larges aussi). J’essaie toujours de me poser la question : quel est l’angle de recherche de celles et ceux qui me lisent ? Comme dans mon boulot finalement. Mais une part de subjectivité n’est jamais absente
Sophie : Depuis peu, j’ai supprimé mon classement par âge qui ne me semblait pas pertinent et redondant avec mon classement par genre. En plus des albums, livres-CD, livres-audios, il y a les livres premier âge (vraiment pour les bébés), les premières lectures et les romans que j’ai divisé en enfant/ado. Si à cela on rajoute mon commentaire sur le livre, je considère qu’il y a moyen de situer une tranche d’âge sans enfermer le livre dans une catégorie particulière.
Sinon j’essaie de mettre des mots-clés dans mes articles pour que le thème ressorte via le moteur de recherches.
Bouma : J’ai changé de plate-forme de blog plusieurs fois notamment car celles que j’avais testées étaient trop restrictives. Maintenant je peux mettre des tags pour les thèmes de façon illimitée, de la même manière je peux ranger un même article dans plusieurs catégories. J’ai donc choisi d’indiquer un âge dans certaines : albums 0-4 ans, albums 4-8 ans ou romans jeunes (8-12 ans) mais pas dans d’autres : contes, manga jeunesse, documentaire… En fait quand j’indique un âge je pense plutôt à un niveau de lecture ou à une maturité de l’enfant. Je pense toujours que ceux qui viennent sur mon blog sont des adultes prescripteurs, amateurs ou tout simplement acheteurs.
Moi qui suis aussi bibliothécaire jeunesse, j’hésite souvent sur la place où ranger un livre. Une chronique ou une critique qui indiquera un âge me servira, tout simplement parce qu’elle ne résonne pas en terme de vente (comme un éditeur) mais comme un prescripteur. La place n’est pas la même, la réflexion sur la lecture non plus.
Za : Le problème avec le niveau de lecture des enfants c’est que l’album est souvent lu à haute voix par un tiers. Il conviendrait alors de distinguer les ouvrages pouvant être lus par les enfants d’un certain âge et les ouvrages pouvant être lus pour les enfants de cet âge. C’est indémêlable.
Bouma : Bien d’accord avec toi, c’est pour ça que je disais niveau de lecture OU maturité de l’enfant. Après je pense que tout cela est bien subjectif..
Za : En effet, totalement subjectif, et c’est ce qui est intéressant !
Merci mes copinautes pour ce débat fort intéressant !
Et vous ? Vous en pensez quoi ? Comment choisissez-vous les livres jeunesse ?
Article très intéressant et nécessaire!
En tant qu’auteur, c’est très difficile dans les salons quand les adultes viennent feuilleter nos livres et disent ‘C’est pour quel âge?’. On se met à bafouiller que ça dépend du niveau de lecture, des autres lectures, de la classe etc. Je préfère répondre: ‘Celui-là, plutôt fin de primaire, celui-là plutôt début collège’, car en plus il y a des enfants qui ont sauté des classes/ redoublé et ont forcément une maturité de lecture différente!
Le plus terrible, c’est les parents qui passent et refusent un bouquin à leur gamin en leur disant ‘Il y a trop de texte, enfin! t’es seulement en CP!’. Ca, ça m’hallucine! le bouquin ne va pas se périmer, si le gamin n’arrive pas à le lire cette année il le reprendra l’année prochaine… ça me hérisse.
Avec La pouilleuse, roman assez dur, il y a écrit sur la couv’ ’14 ans et +’. Il y a des parents qui le prennent et me disent:
– Il y a écrit 14 ans et +, ça va pour ma fille de 11 ans?
Moi:
– Euh ben?!
Qu’est-ce qu’ils veulent que je leur dise? oui, il a été lu par des enfants de 11 ans, mais ce n’est pas à moi de prendre la responsabilité de le donner à des enfants de cet âge-là.
Bref, dans ce débat, la meilleure réponse à la question ‘C’est pour quel âge’ reste la suivante:
– C’est pour des hommes de 35-36 ans, de préférence divorcés et bac+5.
merci Clémentine. Effectivement, la question se pose souvent… nous avons eu envie d’en débattre parce que nous y sommes confrontées aussi.
Billet très intéressant que je relirai, je fais de moins en moins attention aux âges indiqués pour les albums lus à mon fils, je feuillette, je regarde le niveau de vocabulaire, les illustrations, le contenu. Tout dépend de l’album et de l’enfant, s’il est habitué à écouter des histoires ou à lire s’il est en âge de le faire.
Merci ! exactement ! et la diversité c’est bien pour grandir 😉
Pour ma part, il m’est difficile de savoir quel livre je pourrais donner à un enfant. J’ai voulu offrir Le Petit Prince à un garçon de 10 ans. La mère m’a répondu que c’était un livre un peu naïf. Sur le coup, ça m’a choqué… mais peut-être voulait-elle dire que pour l’âge de son fils, ce n’était pas le livre adéquat. Or Le Petit Prince est un livre que j’ai découvert personnellement quand j’avais 29 ans! Suis-je restée une éternelle enfant ?
Oh le Petit Prince est intemporel ! On peut le lire et le relire à tout âge et en découvrir tous les secrets, non ? Garder son âme d’enfant, c’est sain ! Regardez-nous 😉
pas facile de choisir, cela dépend de l’enfant, j’ai vu sur un salon des très jeunes prendre des gros pavés dans le stand grands ados,
l’indication d’une tranche d’âge sur les 4ème de couverture aide néanmoins au choix.
Très belle et intéressante discussion. Il s’agit d’un sujet qui concerne tous les passeurs de lecture (parents, bibliothécaire, instit…) et qui me tient à cœur. Je trouve que l’on prive parfois les enfants (et même ceux qui ne sont plus des enfants) de lectures qui auraient pu leur plaire sous prétexte qu’ils sont « trop grands », « plus des bébés », « trop jeunes » « qu’il y a trop de pages », « que les illustrations sont moches » (véridique, j’ai entendu ça en bibliothèque !)…
Pour moi la lecture ce n’est pas du prêt à porter, c’est du sur mesure pour un lecteur en particulier, à un moment particulier… un livre étiqueté 9 ans peut très bien convenir à un enfant plus jeune ou plus vieux et même… à nous les adultes !
Bref, je m’en vais de ce « clique » partager cette discussion et faire un petit billet pour la promouvoir sur mon blog.
Merci beaucoup.
Merci beaucoup pour la réflexion et le partage !
Merci pour ces très bonnes idées ! Le choix des livres pour mes enfants va être plus facile à présent !
nous sommes ravis de pouvoir vous aider ! bonnes lectures !
Je suis un peu paresseuse aujourd’hui (qui a dit, « pas qu’aujourd’hui, Alice? » ^^) alors je mets le lien où je m’exprime sur les catégories http://sousunpissenlit.ca/?p=3001
Ça fait du bien de voir qu’on est plusieurs à penser la même chose! 🙂
avec plaisir Alice 😉
Bonjour, en ce qui me concerne une indication d’âge est intéressante notamment quand on a des enfants bons lecteurs. Ma fille de 7 ans adore lire, lit très bien. Pour autant je ne veux pas l’exposer à des problématiques pour lesquelles elle n’est pas prête.
Bonjour,
Un petit mot pour savoir si vous accepteriez que j’utilise votre photo du jeune homme qui lit comme couverture d’un recuei de poèmes.
Bien sûr, je mentionnerais dans le recueil que le dessin provient de
À l’ombre du grand arbre.
Attendant votre réponse (positive), je vous prie de croire en mes meilleurs sentiments.
Michel
Bonjour, Merci pour votre message ! Je suis désolée mais cet article est paru il y a plus de dix ans avec une autre équipe ALODGA. Nous ignorons où les rédacteurs de l’époque avaient trouvé cet image et quels sont les droits éventuels. Bien à vous, Isabelle pour l’équipe