"La lecture était ma liberté et mon réconfort, ma consolation, mon stimulant favori : lire pour le pur plaisir de lire, pour ce beau calme qui vous entoure quand vous entendez dans votre tête résonner les mots d'un auteur." Paul Auster
Colette a écrit :Un petit coucou par ici pour vous dire à quel point je suis désolée de ne pas réussir à m'investir plus par ici depuis plusieurs mois. Je n'en trouve pas toujours le courage. J'espère que vous allez bien de votre côté et que nous trouverons ensemble l'énergie nécessaire pour continuer de faire vivre le Grand Arbre.
Comment vas-tu Colette ? Avez-vous pu reprendre vos marques au collège après les choses terribles auxquelles vous avez dû faire face ? Est-ce que la principale est de retour ? Et comment va ta famille ? Je pense souvent à vous et j'espère que l'été vous amènera beaucoup de douceur !
C'est gentil de prendre des nouvelles Isabelle. Concernant notre admirable cheffe, elle a fait son retour au collège dès le 13 décembre et nous mesurons chaque jour à quel point sa présence est une bénédiction car elle n'a cessé de se montrer à l'écoute, elle insuffle un vent nouveau partout autour d'elle, j'ai même parfois du mal à reconnaître ce collège où j'enseigne désormais depuis 12 ans (au sens propre du terme : les murs se couvrent de fresque, la cour se fait galerie d'art et l'entrée arbore désormais un immense graff avec notre nouvelle devise "croire en soi, réussir ensemble"). Les projets se multiplient et les sorties s'enchaînent !
Et sinon j'ai connu des hauts et des bas depuis la mort de Lou, mais j'ai été bien entourée, aussi bien de mes proches réels que de mes proches virtuels Un grand merci d'ailleurs à Lucie qui a été d'une amitié si précieuse en ce début 2022 où j'ai senti à quel point je devais prendre soin de ma santé mentale
Cette cheffe est incroyable. Quelle force et quelle résilience ! Vous avez beaucoup de chance.
Trop mignonne Colette. Je n'ai pas l'impression d'avoir fait grand chose, pas autant que j'aurai aimé en tout cas.
Il me semble essentiel de prendre soin les unes des autres dans les moments compliqués. Sans être aussi proches que je le souhaiterais (par la force des choses) vous m'êtes toutes précieuses.
Comment va cette "santé mentale" d'ailleurs ?
"Cela commence toujours ainsi. On fait semblant d'être grand. Et, dans le meilleur des cas, je crois, on fera semblant toute sa vie." Timothée de Fombelle
"Le roman, c'est la fraternité : on se met dans la peau des autres." Romain Gary
C'est galvanisant tous ces projets et réalisations!
Douces pensées Colette et merci Lucie
"La lecture était ma liberté et mon réconfort, ma consolation, mon stimulant favori : lire pour le pur plaisir de lire, pour ce beau calme qui vous entoure quand vous entendez dans votre tête résonner les mots d'un auteur." Paul Auster
J'aime bien l'expression "santé mentale" Lucie que j'ai découverte grâce à la sélection UNICEF de l'année dernière, une expression que je n'utilisais pas et qui a mis en lumière le fait que l'on pouvait être en bonne ou mauvaise santé à ce niveau là, ça peut paraître une évidence, mais je n'envisageais pas qu'on pouvait donc aussi entretenir cette santé là. Et donc je dirai que ça va beaucoup mieux tant que je me tiens éloignée de toute source d'information. Si je me cantonne du monde tel qu'il se présente à moi, tel qu'il m'entoure VRAIMENT alors sa beauté ne m'échappe pas. Si j'ai le malheur d'ouvrir un journal ou de fureter sur le net du côté des grands médias d'informations, alors là je ne réponds plus de rien ! Mais j'essaie de me focaliser sur ce que je vois depuis ma fenêtre... ou depuis ce joli rectangle du forum d'ALOGDA
Tu as parfaitement raison, cette expression est d'ailleurs très claire en elle-même. Mais elle est bêtement connotée en lien avec la folie pour moi, d'où les guillemets
C'est fou comme on est entourés de lectures feel-good, de conseils psycho, etc mais que ce soit encore si mal admis que l'on puisse avoir des baisses de moral si fortes qu'elles peuvent perturber notre quotidien.
Une de mes amies a dû dire qu'elle avait un lumbago pour camoufler son arrêt pour surmenage, car une de ses collègues a été mise au placard suite à un burn out (pour "la protéger" officiellement bien entendu). Et du coup rien ne change dans la gestion de l'humain...
Pas d'info, ou au moins un sas sans info dans cette période mouvementée c'est plutôt raisonnable. J'imagine que l'essentiel te parvient par d'autres biais. Bravo d'avoir trouvé une solution pour retrouver ton émerveillement !
"Cela commence toujours ainsi. On fait semblant d'être grand. Et, dans le meilleur des cas, je crois, on fera semblant toute sa vie." Timothée de Fombelle
"Le roman, c'est la fraternité : on se met dans la peau des autres." Romain Gary
Colette a écrit :J'aime bien l'expression "santé mentale" Lucie que j'ai découverte grâce à la sélection UNICEF de l'année dernière, une expression que je n'utilisais pas et qui a mis en lumière le fait que l'on pouvait être en bonne ou mauvaise santé à ce niveau là, ça peut paraître une évidence, mais je n'envisageais pas qu'on pouvait donc aussi entretenir cette santé là. Et donc je dirai que ça va beaucoup mieux tant que je me tiens éloignée de toute source d'information. Si je me cantonne du monde tel qu'il se présente à moi, tel qu'il m'entoure VRAIMENT alors sa beauté ne m'échappe pas. Si j'ai le malheur d'ouvrir un journal ou de fureter sur le net du côté des grands médias d'informations, alors là je ne réponds plus de rien ! Mais j'essaie de me focaliser sur ce que je vois depuis ma fenêtre... ou depuis ce joli rectangle du forum d'ALOGDA
Je te comprends très bien Colette : il faut parfois fermer ses écoutilles pour se ressourcer dans les petites bulles que l'on peut se préserver ici ou là