Leslivresdavril

[Ileauxtresors]

Oui, qu'est-ce que c'est pénible et épuisant de devoir penser à ça quotidiennement

[Colette]

Mais où est passée la légèreté ? Elle s’en est allée avec nos libertés...

[Leslivresdavril]

Nos libertés en prennent un coup mais je préfère voir ça comme un sacrifice pour le bien commun. C'est aussi ça la citoyenneté, protéger les autres.
Si on se focalise sur les libertés entravées c'est encore plus pesant, je trouve. C'est ce que la génération des 15-25 ans semble avoir du mal à comprendre (ou à accepter) vu d'ici. Alors qu'ils sont pleins d'envies pour l'écologie et l'environnement qui demandent aussi des sacrifices. C'est dommage.

[pépita]

Nos libertés en prennent un coup mais je préfère voir ça comme un sacrifice pour le bien commun. C'est aussi ça la citoyenneté, protéger les autres.
Si on se focalise sur les libertés entravées c'est encore plus pesant, je trouve. C'est ce que la génération des 15-25 ans semble avoir du mal à comprendre (ou à accepter) vu d'ici. Alors qu'ils sont pleins d'envies pour l'écologie et l'environnement qui demandent aussi des sacrifices. C'est dommage.

je te rejoins totalement. Je dis souvent qu'on arrive tout de même à sortir, à travailler. Mais on sent une lassitude avec l'hiver et le noir qui arrive.Et ce changement d'heure ! au secours ! je vais mettre 15 jours à m'y faire, vous verrez avec l'âge !

[Leslivresdavril]

Pas besoin d'attendre, c'est la galère, même dans ce sens!

[Colette]

Disons Lucie, que le manque terrible de pédagogie dont le gouvernement, les médias font preuve pour expliciter clairement pourquoi nous devons sacrifier nos libertés individuelles pour le bien collectif pèse sans doute sur la jeunesse qui a besoin d’être accompagnée pour comprendre ce qui se joue. Elle ne l’est pas. Elle est montrée du doigt alors qu’en fait suffirait-il sans doute d’adapter son discours. De le rendre cohérent. Mes élèves sont les premiers à observer que les règles Sanitaires du collège ne sont pas les mêmes que dans n’importe quel autre lieu public. Ils ne se sentent pas pris au sérieux : ils peuvent être au coude à coude en classe, sans masque à la cantine à 200 dans le réfectoire, mais chez eux c’est 6 maxi ! Quand je lis les restrictions dans vos bibliothèques, je ris jaune Comment voulez-vous qu’ils et elles prennent ces mesures au sérieux ? Ce n’est pas sérieux.

Personnellement je n’ai pas l’impression de sacrifier grand chose. Mais je pense qu’il faut garder en tête que beaucoup de nos sacrifices nous les faisons surtout parce que nos gouvernements ont privilégié des logiques comptables à des logiques humaines depuis plusieurs années. Qu’ils ont détruit à petits feux l’hôpital public comme ils détruisent l’éducation nationale. Que la culture est complètement passée sous silence. Un silence morbide... Difficile de grandir dans l’espoir de jours plus beaux quand on a 15 ans en 2020...

Et si le changement d’heure sonnait le changement de monde ?

[Leslivresdavril]

C'est certain, il y a eu des mesures, des contres mesures, des infos officielles démenties...
On ne sait plus où donner de la tête ni qui croire, et c'est évidemment bien plus compliqué pour des enfants que pour nous. Surtout qu'étant peu touchés (et quelle chance quand même dans cette situation pourrie!) ils ne se sentent pas vraiment concernés.

Mais je suis choquée par le comportement de certaines personnes (jeunes ou pas) qui font passer leur plaisir et leurs envies avant le bien de tous.
Au niveau du gouvernement ce qui est fait est fait, et j'espère que cette crise aura permis de voir un peu plus loin et de constater les dégâts d'une politique sociale désastreuse. Mais comme pour l'écologie, se réfugier derrière les entreprises et les pays pollueurs pour ne rien faire est une façon de se cacher sa propre responsabilité.
On en a tous marre et il faut se donner les moyens d'arrêter la circulation de ce virus de m**** !

Quoi qu'il en soit et hors sujet : c'est sympa cette discussion presque en temps réel...

[Colette]

Je crois Lucie, que nous pallions à notre mesure aux errances des politiques : toi dans ta classe, moi dans les miennes, les copines bibliothécaires dans leurs structures. Nous sommes nombreuses ici à travailler pour la fonction publique parce que nous croyons plus fort que tout à cette foutue devise «  liberté, égalité, fraternité » . Nous faisons notre boulot de petits colibris, nos jeunes aussi pour la plupart. Mais dans la sinistrose ambiante on ne voit pas les petits colibris...

Sauf ici peut-être

[pépita]

Totalement d'accord ! on paie des années de politiques désastreuses, et on obéit comme les fantassins de la République que nous sommes. C'est très complexe en fait. Mais le pire serait de monter les gens les uns contre les autres. Je suis assez inquiète pour la fin d'année.

[Leslivresdavril]

Tu es inquiète au sujet du contexte sanitaire à ce moment-là?
Que tes enfants dispersés ne puissent pas tous rentrer?
Ou par rapport aux tensions que les différences de gestion des gestes barrière ne vont pas manquer de faire apparaître dans les familles, alors qu'on sera forcément en intérieur?
Tout ça m'inquiète drôlement aussi