Prix A l’Ombre du Grand Arbre 2019 : Grandes feuilles et Belles branches

C’est reparti pour un tour !

Les Prix A l’Ombre du Grand Arbre reviennent pour leur 5ème édition. Et, comme chaque année, les blogueuses qui y bouquinent vous ont concocté des sélections qu’il sera difficile de départager.

Car le principe est simple, c’est au public de faire son choix parmi les livres proposés.
Pendant les prochains mois, nous vous proposerons au vote les différentes catégories du Prix. Vous aurez donc jusqu’au dimanche 5 mai pour voter ! Les résultats seront diffusés le jour des 7 ans du blog le 9 mai.

On commence tout de suite avec les 2 catégories romans :

Prix ALOGDA 2019, catégorie Grandes feuilles
(c’est-à-dire Romans jusqu’à 11 ans)

Quel est votre roman enfant préféré ? Catégorie Grandes feuilles

  • Jefferson de JC Mourlevat, Gallimard jeunesse (60%, 28 Votes)
  • Le Célèbre catalogue Walker & Dawn de Morosinotto, l'école des loisirs (23%, 11 Votes)
  • Vendredi ou les autres jours de Gilles Barraqué, MeMo (17%, 8 Votes)

Total Voters: 47

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Prix ALOGDA 2019, catégorie Belles branches
(Romans à partir de 12 ans)

Quel est votre roman ados préféré ? Catégorie Belles branches

  • La Fille d'avril d'Annelise Heurtier, Casterman (45%, 41 Votes)
  • Peppö de Séverine Vidal, Bayard (43%, 39 Votes)
  • Rester debout de Fabrice Colin, Albin Michel Jeunesse (12%, 11 Votes)

Total Voters: 91

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A vos lectures et… à vos votes !

Prochain rendez-vous le lundi 25 février pour les sélections Sous-bois (OLNI) et Branches dessinées (BD).

 

Déjà l’automne ! Quels sont vos premiers coups de cœur depuis la rentrée ?

Le temps nous rattrape, les feuilles volent déjà et entre nos mains, les pages ont tourné depuis la rentrée.

Partageons les livres qui nous ont fait vibrer, les récits précieux qui nous ont attachés à leurs êtres de papier.

Cette rentrée, c’est aussi l’occasion d’accueillir trois nouvelles têtes sous le Grand Arbre : Hashtagcéline, Isabelle et Yoko lulu. Bienvenues !

Le Méli-Mélo de livres de Pépita s’est régalée de ce roman plein de fraîcheur, d’humanité… et de responsabilités à la sauce Pëppo !

Pëppo de Séverine Vidal – Bayard

Mais aussi de cet autre roman à l’écriture magistrale de beauté qui embarque le lecteur dans cette histoire étrange entre onirisme et imaginaire, avec des personnages bouleversants, en particulier Milly Vodovc.

Milly Vodovic de Nastasia Rugani – Editions MeMo, collection Grande Polynie

Alice,  dans son pays des merveilles, a été très émue et très touchée par la maternité d’Irène, par sa maturité et par  le trouble qu’elle a su laisser une fois la dernière page tournée. Coup de cœur partagé par Sophie.

Soixante-douze heures de Marie-Sophie Vermot – Thierry Magnier

Le récit des aventures déjantées du groupe de suicidants d’Axl Cendres a particulièrement touché mais aussi beaucoup fait rire HashtagCéline.

Cœur battant d’Axl Cendres – Sarbacane

Aurélie a mis dans son atelier un album plein de tendresse sur l’amitié. Un livre sur la différence, l’école et sur la naissance des sentiments, histoire de bien aborder la rentrée.

Mon ami d’Astrid Desbordes et Pauline Martin – Albin Michel Jeunesse

Grâce à Robinson, Isabelle de L’île aux trésors s’est offert un voyage onirique magnifié par les illustrations splendides de Peter Sis. Un album qui nous invite à assumer nos différences, à voguer vers d’autres horizons et à célébrer les merveilleux pouvoirs de l’imagination…

Robinson de Peter Sis – Grasset jeunesse, 2018

Chez Chloé (Littérature enfantine), le coup de cœur du mois n’est pas une nouveauté, loin de là, plutôt un classique qui n’a pas pris une ride au fil des ans. L’histoire de deux enfants qui entreprennent d’expliquer à leurs parents ignorants Comment on fait les bébés ! C’est drôle et ça décape.

Comment on fait les bébés, Babette Cole – Seuil jeunesse, 1993

Chez Les lectures lutines, deux romans plein d’humanité les ont conquises. Un récit troublant, entre fantastique, fait divers et altruisme, qui a résonné ce mois-ci pour Solectrice.

Dans la forêt de Hokkaïdo, Eric Pessan – Ecole des Loisirs, 2017.

Et pour Yoko lulu, c’est un roman d’une magnifique sincérité, d’une cruelle vérité. Sur l’amour et la différence. Sur l’intégration et l’espérance. Les héros ont un petit quelque chose qui nous attache à eux du début à la fin.

Envole-moi, Annelise Heurtier. Casterman, 2017.

 

Chez Bouma (Un Petit Bout de Bib), c’est un album intrigant, mêlant enquête, texte en rimes et illustrations presque naturalistes qui est sorti du lot ! Une invitation à s’interroger et à regarder plus loin que le bout de son nez !

Carnivore, Tariel et Peyrat – Père Fouettard, 2018

Et chez Sophie, c’est un roman sur la condition des femmes dans les années 1960 qui l’a conquise. On y découvre l’histoire de Catherine qui raconte comment elle a dû se battre pour vivre sa passion, pourtant simple aujourd’hui : la course à pied !

La fille d’avril, Annelise Heurtier – Casterman, 2018

Et vous, quels sont vos coups de cœur de la rentrée ?

Troubles par Claudine Desmarteaux

Troubles de Claudine Desmarteaux
Albin Michel Jeunesse – Wiz, 2012

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Une Lecture Commune avec Céline – Qu’importe le flacon, pourvu qu’on est livresse, proposée par Bouma – Un Petit Bout de Bib

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Bouma : Aujourd’hui nous vous présentons une lecture commune autour de mon gros coup de cœur du mois de janvier, un roman ado, troublant, comme son titre l’indique. Un sujet inquiétant, une manière d’écrire qui m’a captée, pourtant le sujet de ce roman peut porter à polémique. Aujourd’hui nous parlons du genre de roman que vous n’oublierez pas.

Première question : Comment résumerais-tu ce roman ?

Céline : Sous la forme d’un synopsis, clin-d’œil au cinéma, troisième homme de ce récit :
Paris. Camille et Fred, deux ados, deux amis d’enfance. Tous deux sur le fil, tous deux victimes collatérales de drames familiaux. Chacun sa came. Le cinéma pour Camille. L’alcool, les joints et plus si affinités, pour Fred. Soirée après soirée, voyage au bout de la nuit. Lassitude. Dégoût. Drame.

Bouma : Tu as écrit un résumé qui ressemble vraiment beaucoup à ce roman. Les chapitres sont courts, voire très courts, amenant un rythme effréné, une tension à l’histoire. Cette tension, l’as-tu ressentie comme moi ? Cela a-t-il gêné ta lecture ?

Céline : Oui, cette tension est palpable dès les premiers mots et s’accentuent au fil des pages. On sent dès le départ qu’un drame est en préparation ! Une fois l’effet de surprise passé, ce rythme effréné et ce style saccadé m’ont plutôt donné envie de continuer ! L’écriture et la référence au cinéma contribuent d’ailleurs, pour ma part, au succès de ce titre. Et de ton côté, quels sont les aspects qui t’ont particulièrement plu ?

Bouma : Pour revenir à ce que tu disais, je n’ai pas senti le drame venir. Je me le suis pris en pleine tête, comme les protagonistes. Par contre, j’ai aimé que la trame ne s’arrête pas là, que l’auteur montre que le film comme la vie continue.  J’ai aussi aimé cette description très réaliste (à mon sens) de la réalité quotidienne des adolescents. C’est une période de doutes, de choix et d’affirmations. Ce n’est pas une époque facile et les adultes ont tendance à trop souvent l’oublier à mon sens. D’ailleurs, dans le texte, Camille doute de sa sexualité. Mais Camille est un prénom mixte. Est-ce un garçon amoureux de son meilleur pote ? Une fille attirée par d’autres filles ? Qu’en penses-tu ?

Céline : Je pencherais plus pour un « il »… Il me semble que cette identité collerait davantage avec le titre et les sentiments ambigus que Camille éprouve pour son ami d’enfance. Mais je n’en suis vraiment pas certaine. Quoi qu’il en soit, tu as raison, l’auteure nous laisse K.O. certes mais avec néanmoins une note d’espoir :

« Quand les plaies seront refermées, les blessures cicatrisées, viendra le temps des bourgeons et des promesses. »

Ce qui m’a surprise cependant c’est l’attitude attentiste des adultes ! Tout le long de ma lecture, j’ai eu envie de crier : « Mais bon dieu, quand allez-vous réagir ? ». Et toi, ce manque de réaction t’a-t-il également interpellée ?

Bouma : Je n’ai pas franchement été interpellée par cette absence, ou en tout cas cette « non intrusion » des adultes dans le récit. Claudine Desmarteaux déroule son histoire du point de vue de Camille, un(e) adolescent(e) (parce que moi je voyais plutôt une fille en Camille mais bon bref, passons) et nous montre donc SA VISION de l’histoire. Elle est auto-centrée, et ça ne m’a pas plus étonnée que ça que pour elle/lui les adultes n’aient aucun rôle à jouer dans son quotidien outre celui de réfrigérateur et de distributeur.
Un dernier mot pour la fin ?

Céline : Nos hésitations et interrogations sont symptomatiques je trouve. (L’auteure pourra peut-être en lever certaines ?) Cette lecture est de celles qui remuent, vous emmènent au-delà des conventions, des apparences, des jugements trop rapides… Claudine Desmarteaux apporte un certain éclairage sur une jeunesse désabusée et pourtant pleine d’espoir ! Un paradoxe qui interpelle et rend ce texte particulièrement fort ! Un de ceux qu’on n’oublie pas…

Bouma : Exactement. Un texte troublant dont je suis ressortie chamboulée par tant de beauté dans l’écriture de l’indescriptible.

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Et pour en savoir toujours plus, voici nos avis sur nos blogs : Qu’importe le flacon et Un Petit Bout de Bib.

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Cette lecture commune a soulevé nombre de questions comme vous avez pu le lire, et nous remercions chaleureusement Claudine Desmarteaux d’avoir pris le temps d’y répondre (ainsi que son éditeur Albin Michel Jeunesse pour la mise en relation).

1. Comment vous est venue l’idée de Troubles ? Vous êtes-vous inspirée de faits réels ou d’une situation dans votre entourage ?

CD : Après Teen Song, j’ai eu envie d’écrire encore sur l’adolescence, une période à hauts risques, faite d’exaltations, de découvertes, mais aussi d’une certaine errance, voire d’ennui, parce que la réalité est rarement à la hauteur des attentes immenses qu’on a quand on est ado. On zone, de fêtes en soirées. On se cherche, on cherche l’amour… C’est douloureux, de sortir de l’enfance, on éprouve un sentiment de vide, de perte, d’angoisse morbide, parfois.
Ce texte est une fiction qui s’est nourrie de mon imagination, de bribes de mon expérience personnelle, de celle de mes enfants (j’ai une fille de 19 ans à qui je fais lire tous mes textes en cours d’écriture), de films que j’ai vus et aimés… Il est parti aussi d’une envie de décrire des scènes de cinéma.

2. Ce roman parle en partie de harcèlement. Est-ce un thème qui vous touche particulièrement ?

CD : C’est un thème qui touche chacun d’entre nous. Depuis la première cour de récré jusque dans le monde de l’entreprise, on est confronté à des situations de harcèlement, plus ou moins graves, plus ou moins féroces, qu’on subit ou qu’on inflige (parfois avec une certaine lâcheté, ou de l’inconscience). Ça fait partie du jeu social. En bande, parfois la cruauté peut se déchaîner.

3. Dans cette histoire, les adultes sont plutôt inexistants voire démissionnaires. Est-ce un constat que vous tirez de la vie réelle ?

CD : Non, ce n’est pas un constat et je ne juge personne. Ni les ados, ni leurs parents. S’ils sont défaillants, c’est parce qu’ils ont du mal à faire face à leurs propres problèmes, mais aussi parce que les adolescents s’éloignent d’eux, ne leur confient plus rien. En grandissant, les enfants veulent s’affranchir, couper le cordon, et c’est bien normal. Les parents sont souvent les derniers informés. Ils idéalisent leurs enfants et font parfois preuve de naïveté, ou d’aveuglement.
Dans Troubles, pour se protéger d’une situation pourrissante (ses parents ne s’entendent plus mais sont forcés de cohabiter pour des raisons économiques), Camille prend ses distances. Les parents font ce qu’ils peuvent. Ils sont toujours trop absents, ou trop étouffants… Les parents parfaits, c’est comme la licorne, ça n’existe pas.

4. Aviez-vous l’intention d’écrire pour le public adolescent dès le départ de cette intrigue ?

CD : Pas forcément. Dans tous mes livres jeunesse, je m’adresse aussi aux adultes. Mais je suis heureuse d’avoir publié ce livre en roman ado, j’ai fait de très belles rencontres avec des lycéens sur Troubles.

5. Avez-vous visionné l’intégralité de la filmographie de Camille ? Comment avez-vous choisi ces films ?

CD : J’ai choisi des films que j’ai aimés et qui m’ont marquée. Ils ont tous un lien avec le désir, l’amour, les pulsions… Je les ai visionnés parfois plusieurs fois, pour choisir les scènes, les décrire… Tous ces « morceaux de cinéma » disent à quel point c’est complexe, tout ça, et à quel point cela échappe à notre contrôle. Camille est quelqu’un d’assez introverti, toujours en retrait, qui observe la vie un peu comme un film. Camille décrit avec précisions des plans, des scènes, mais ne dit rien sur ses propres désirs.

6. Pouvez-vous lever l’ambiguïté concernant le sexe de Camille ?

CD : Camille est un prénom mixte. C’est au lecteur de faire son choix. Cette ambiguïté participe au trouble.
Mais si vous tenez à savoir si pour moi, Camille est une fille ou un garçon, je répondrai : un garçon (qui refuse de s’avouer les sentiments amoureux qu’il éprouve pour son meilleur ami Fred).

7. et enfin… avez-vous un autre roman pour les adolescents en préparation ?

Un nouvel opus de la série du petit Gus, Le petit Gus au collège, sort en août 2013. C’est un roman illustré qui s’adresse à tous, et plus spécialement aux 9-13 ans.
Je n’ai pas commencé à travailler sur un autre texte pour l’instant, mais j’écrirai encore pour les adolescents. J’aime ce public, ouvert, fragile et touchant. L’adolescence est une période de la vie riche et complexe, dont on ne sort pas indemne mais qui construit l’adulte qu’on deviendra.

[Cette interview a été réalisée au début de l’été.]

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Nous espérons que cette lecture commune vous aura fortement donné envie de lire ce titre. Bonne lecture.

A propos de Noël… pour les petits

Re-voilà une petite sélection non-exhaustive et tout-à-fait subjective de livres sur Noël…

Cette deuxième partie s’adresse plus particulièrement aux enfants qui ont commencé l’école, mais chacun est libre d’en faire la lecture à tous les âges…

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100_petites_histoires_de_noel100 petites histoires de Noël présenté par Maman Baobab
collectif d’auteurs et d’illustrateurs, Lito, 2012

Un recueil qui ne parle que de Noël ? Bonne idée ! Des histoires, contes ou nouvelles sont courts, faciles à raconter et à comprendre et sont classés par thématiques : « En préparant Noël », « Petit Renne », « Les souvenirs de monsieur Noël », « Le Noël de Couette-Couette Béchamel », « Les lutins », « Noël autour du monde », « L’ambiance de Noël », « Dans la cheminée d’Elias ». Le livre fourmille de personnages, d’illustrations, d’idées d’ici ou d’ailleurs, et permet de faire un très joli tour de la question dans un livre de très belle qualité.

Les avis complets de Maman Baobab et La Mare aux mots

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j'aime noelJ’aime Noël présenté par Délivrer des livres
de Minne et Merlin, Albin Michel, 2011

Un album calendrier de l’avant pour entrer dans la magie de noël!
Décoration, spectacle, sapin, tout noël est là, de page en page, avec des illustrations scintillantes (et des paillettes sur la couverture) et des textes doux et enfantins.
Extrait : « J’ai aimé quand tu as dit » je vais mettre mes poupées de l’année dernière au pied du sapin, pour que le Père Noël voit comme je m’en suis bien occupée.
Alors j’ai dit : « Oui mais s’il croit qu’un autre Père Noël est passé, et qu’il oublie nos cadeaux de cette année. »
Et tu as dit : « Tu penses qu’ils sont plusieurs ? »

L’avis complet de Délivrer des livres

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sept oursons attendent le pere noelSept oursons attendent le Père Noël présenté par Un Petit Bout de Bib
de Kaori Takahashi, Mango jeunesse, 2010

Sept joyeux petits oursons préparent les festivités de Noël. De la décoration du sapin à la mise en place des chaussettes, en passant par le repas du réveillon, tous les éléments sont réunis pour fêter dignement le passage du Père Noël. Le lendemain, chaque ourson a reçu un cadeau, tous le même mais ils n’oublient pas de le partager avec leur parents.
Les illustrations donnent un côté typiquement asiatique à cette histoire inter-culturelle rappelant que le Père Noël passe partout sur la Terre. Ce bel album dynamique et récréatif donnera aux enfants l’envie de partager leur bonheur en famille.

Les avis complets de Un Petit Bout de Bib et Délivrer des livres

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plus beau de tous les noelsLe Plus beau de tous les Noëls présenté par La Littérature jeunesse de Sophie et Judith
de Chih-Yuan Chen, Nathan, 2006

Dans la famille Ours, l’année a été dure. Papa Ours ne travaille plus, les enfants devront se passer de cadeaux pour Noël ! Mais c’est sans compter sur le grand cœur de Petit Ours qui va réussir à faire plaisir à tous sans dépenser un centime…
Une histoire pleine de tendresse qui montre que parfois, un rien suffit à faire plaisir. Le lien entre le récit et les illustrations est particulièrement travaillé.

L’avis complet de La Littérature jeunesse de Judith et Sophie

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dictionnaire du pere noelLe Dictionnaire du Père Noël présenté par Méli-Mélo des livres
de Grégoire Solotareff, Gallimard, 1991

Le dictionnaire du Père Noël, réédité l’année dernière, est un monument de drôlerie ! Sous forme de dictionnaire (comme son nom l’indique !), il passe en revue, avec un humour à décoiffer les moustaches du Père Noël en personne, la vie du bonhomme rouge avec ses lutins. Beaucoup de clins d’œil et une belle façon de ne pas se prendre au sérieux !

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2 peres noelsLes 2 pères Noël présenté par La Littérature jeunesse de Sophie et Judith
de Tomonori Taniguchi, Le petit lézard, 2009

Deux Pères Noël vivent l’un à côté de l’autre. Le premier est tout petit et le second est très grand. Ils distribuent chacun leurs cadeaux à des endroits différents. Mais un jour le petit Père Noël reçoit une lettre pour un éléphant et le grand Père Noël, une lettre d’un rat. Les deux voisins vont travailler ensemble pour apporter les cadeaux qu’on leur demande et ils deviendront bien vite inséparables…
Voilà une belle histoire d’amitié entre deux Pères Noël pas si différents. Cet album rappelle qu’il faut savoir prendre le temps de s’intéresser à son voisin sinon on risque de passer à côté de grande chose !

L’avis complet de La Littérature jeunesse de Judith et Sophie

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Et demain, on passe à l’école des grands…