Lecture commune: Victoria rêve + Interview de Timothée de Fombelle

 Il y a peu, Timothée de Fombelle disait à Télérama, dans une superbe interview à l’occasion du Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil 2012: « Le livre est un objet inégalable dans sa capacité à faire bouger le cerveau humain. Aucune drogue, aucun matériel électronique, aucun jeu vidéo ne peut à ce point s’imprimer différemment dans chaque cerveau, chaque mémoire, créer des étincelles et des ricochets avec des souvenirs pour chacun différents. »

Toi, Lecteur, qui lit ce billet, peut comprendre cela. Tu peux comprendre, en effet, qu’il n’y a objet plus puissant pour faire réagir les esprits que les mots. Les mots peuvent être plus puissants que les armes. Les mots ont forgé les plus grands discours de l’Histoire du monde. Les mots font rire et pleurer, vivre et mourir, voir, s’émerveiller, hurler, trembler, frissonner, grandir. Les mots font vibrer.

Victoria rêve est le dernier bijou de Timothée de Fombelle, dans lequel son héroïne capte cette force de la lecture, et bien plus de l’imaginaire. Là, l’écrivain réputé rend hommage à ce qu’il chérit : les livres et ses plus grands classiques, la force de l’imagination, l’aventure, la vie.

Face à ce petit roman, cette frêle mais puissante œuvre, Nathan a sauté sur l’envie de faire découvrir à trois autres lecteurs cette perle, et peut-être même cet auteur, pour ensuite, en parler.

Fombelle (de) Timothée - Victoria rêve

Nathan : Dans un premier temps, pourriez-vous me dire ce que vous pensez …

  • De l’aspect physique du livre pour ceux qui l’ont, du travail fait avec François Place ?
  • De celui du CD : connaissiez-vous cette collection audio, trouvez-vous le design plaisant, trouvez-vous le petit fascicule intéressant, … ?

Céline : Côté version papier, j’ai énormément apprécié cette couverture qui se déplie et offre au lecteur les livres qui constituent la ligne d’horizon de notre héroïne, Victoria. S’y côtoient avec bonheur des classiques comme des titres plus contemporains, comme par exemple Le combat d’hiver de Jean-Claude Mourlevat; Artemis Fowl d’Eoin Colfer; Les soeurs Wilcox de Fabrice Colin; etc. Une magnifique promotion de la littérature jeunesse !
Pour ce qui est du CD, le feuillet avec la petite interview de l’auteur est un plus. Mais au-delà de l’objet, ce qui m’a plu par dessus tout, c’est la lecture du texte par l’auteur lui-même ! Sa voix grave apporte encore plus de profondeur au récit…

Za : Allez, je l’avoue, c’est mon admiration pour François Place qui m’a amenée à découvrir Timothée de Fombelle et son Tobie Lolness. Et là encore, son travail m’épate ! La première et la quatrième de couverture se déplient en trois et deux volets recto-verso qui forment une bibliothèque, un genre de bibliothèque idéale, mêlant de vrais ouvrages à d’autres, qui pourraient presque être vrais, comme les Trois Cheyennes. Cette couverture fait partie intégrante de l’histoire qui va se dérouler et qui commence à exister, alors que le livre est encore fermé. Mention spéciale pour le papier de la couverture, qui met en valeur le dessin et qui est d’une grande douceur au toucher. Voilà comment j’aime les livres !

Pépita : Le CD, j’ai beaucoup aimé. Je connaissais cette collection, Ecoutez lire, mais je n’en avais pas encore écouté. Et je suis conquise. La voix de Thimothée de Fombelle fait vivre cette histoire d’une façon époustouflante. Pour moi, c’est une histoire magnifique en faveur de la lecture.

Gabriel : Je ne connaissais pas du tout cette collection, du moins je n’en avais jamais écouté. La pochette est plutôt jolie. Classique et en même temps ça ne fait pas vieillot. Le petit livret avec l’interview de Timothée de Fombelle est intéressant.

Nathan : Comme vous en avez, pour certains, parlé, dites-moi donc ce que vous avez pensé de cette expérience audio ? Êtes-vous habitués ou non à en écouter ? Dans les deux cas, quelle est votre réaction ? Que pensez-vous de la façon dont Timothée de Fombelle lit son histoire ? Pour ceux qui ont aussi lu le livre, quel est l’intérêt ? … A vous de me donner votre avis !
Pour ceux qui n’ont pas ce CD, aimeriez-vous l’écouter, ou non … pourquoi ?

Gabriel : Je connais un peu ce genre de CD car j’adore les éditions Oui-dire qui font aussi des CD sans support livre. Personnellement, ça me demande une grande concentration, disons que c’est moins facile à suivre, on ne peut pas revenir comme on veut etc. Je préfère vraiment le support papier. Cela dit, j’ai beaucoup apprécié et ça tient aussi à la voix et à la façon de raconter de Timothée de Fombelle qui réussit à être captivant. Personnellement, je n’aurais pas été de moi-même vers le CD et en fait je suis franchement ravi de cette expérience. Pour l’aspect « technique », je l’ai écouté au casque une partie en faisant la vaisselle et l’autre dans mon lit, mais je n’aurais pas pu faire quelque chose demandant même un minimum de réflexion en même temps.

Céline : J’écoute régulièrement des livres audio… en voiture ! Le plus souvent, dans l’optique de trouver des auditions à proposer à mes élèves. Ce fut le cas pour Victoria rêve. La voix de Timothée de Fombelle est assez envoûtante et j’ai accroché dès les premières secondes. Il en a été de même pour mes élèves à qui j’ai fait écouter le premier chapitre (pour info, cette audition en classe est autorisée) et qui demandent à pouvoir lire la suite ! Par contre, comme Gabriel, j’ai toujours besoin d’avoir la version papier à portée de main (et ici, ce serait dommage de s’en passer ). Plus simple en effet de revenir en arrière ou de s’arrêter pour noter un passage ou l’autre… Les deux se complètent parfaitement.

Pépita : Je suis d’accord avec Gabriel pour le CD : je n’ai rien pu faire d’autre en l’écoutant. Faut dire qu’on est réellement captivé par la voix de Timothée de Fombelle. Il a vraiment le don de faire surgir son histoire quand on l’écoute. Cela sollicite l’imagination d’une façon différente. A tel point que pour l’instant, je ne ressens pas réellement le besoin de lire le support papier. J’ai juste envie de voir le bel objet livre, illustré par François Place parce que c’est François Place ! J’ai écouté cette histoire il y a quelques semaines déjà, j’en garde un souvenir très net, même dans certaines intonations. Magique, non ?

Nathan : Pour parler du texte, je vous propose d’abord de me donner vos impressions sur le personnage de Victoria. Vous êtes-vous attachés à elle ?

Gabriel : A fond ! J’ai tout simplement adoré ce personnage !

Za : Victoria est dans la droite ligne des livrophages, un genre de grande sœur de Matilda, que son amour des livres et de la grande aventure placent d’emblée en marge. Un vrai personnage romanesque !

Pépita : Quelle jeune fille ! Je me suis beaucoup attachée à elle. Sa boulimie de lectures, son imagination débordante, sa soif d’extraordinaire en font une héroïne hors du commun.
J’ai beaucoup aimé la façon dont l’auteur a campé son personnage, la façon dont il prononce son prénom…et qu’il amène sa vision des choses sur la vie qu’elle mène. Il la rend terriblement vivante.

Céline : Même son de cloche de mon côté. Je l’ai adorée dès ses premiers mots, « Ne bouge pas, charogne », qui m’ont d’emblée fait sourire. En voilà une héroïne qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Par la suite, j’ai découvert un personnage attachant qui bien que plongée dans ses livres porte un regard d’une grande lucidité sur ce qui l’entoure et devra se confronter au réel… Et puis, comment ne pas aimer une enfant qui a comme ligne d’horizon une bibliothèque de livres ? Victoria, c’est un peu nous !

Nathan : Et puis Victoria est une véritable aventurière au caractère farouche mais aussi et avant tout une adolescente … Qu’avez-vous pensé de ces deux aspects du personnage et pensez-vous qu’ils sont liés ?

Za : Le portrait de l’adolescente est juste, sans caricature. Sa double vie la rend différente mais ne l’empêche pas de vivre parmi ses semblables. De la même façon, les autres personnages, adolescents ou adultes, sonnent très juste !

Pépita : Si j’avais Victoria en face de moi, j’aurais envie de lui dire : ne change rien ! Reste adulte l’adolescente que tu as été ! Pas si facile ceci dit…Ce personnage sonne très juste, en effet. Adolescente, elle refuse la routine mais elle est aussi capable de se confronter au réel, avec beaucoup d’humilité. Ces deux personnages sont intimement liés car c’est son caractère. Elle a aussi son jardin secret, sa soupape. En même temps, elle veut vivre pleinement sa vie et elle a l’âge pour ça. Pour moi, c’est ça devenir adulte.

Céline : Pour une fois qu’on sort du cliché ado lecteur-ado coincé, ne boudons pas notre plaisir !

Nathan : En plus de ça par ce côté aventurière, elle refuse les sentiments amoureux qu’elle a … Une aventurière farouche et amoureuse, c’est une héroïne comme les aime Timothée de Fombelle ! Que pensez-vous de ces deux points là ?

Za : Je n’irais peut-être pas jusque là. Les aventures de Victoria s’inscrivent dans l’imaginaire. Et lorsque la réalité la rattrape, son aventure rêvée s’estompe. Cette histoire est une question d’équilibre entre son monde intérieur, peuplé d’indiens, de dangers et le monde extérieur, tout aussi impitoyable, si ce n’est plus.

Céline : Victoria est ma première héroïne « de Fombelle » (promis Nathan, vais me rattraper !) donc je n’ai pas de point de comparaison. Pour ce qui est des sentiments, je pense qu’elle a jusque-là vécu un peu dans sa bulle. Cette aventure va lui permettre de se confronter à la réalité. L’auteur dit qu’elle « va se cogner pour la première fois au réel ». Les livres vont constituer le trait d’union nécessaire entre son imaginaire et la réalité, lui permettant de briser cette bulle et d’aller vers les autres, son père, Jo… et, on peut le supposer, d’autres personnes par la suite… En ce sens, elle grandit, s’éveille à la VIE, semée d’embûches certes, mais remplie d’amour aussi !

Pépita : Comme Za et Céline, je n’irais pas jusqu’à interpréter les sentiments amoureux de Victoria envers Jo. Je ne l’ai pas vraiment vu comme ça. Victoria s’éveille à tout cela, elle se confronte à la réalité, elle quitte peu à peu son imaginaire, même si elle s’y réfugiera encore (avec raison !). Elle s’ouvre à la vie, elle quitte l’enfance, elle touche du doigt la réalité parfois dure du monde des adultes, un monde qu’elle va bientôt franchir. Elle le pressent. Les sentiments amoureux pourront éclore avec. En grandissant, au sens intérieur.

Nathan : Avec ce personnage haut en couleur, Timothée de Fombelle rend un véritable hommage à l’imaginaire et à l’aventure comme il aime tant le faire et semble vouloir montrer que la vie même est une aventure. Avez-vous perçu la même chose ?

Céline : Oui, c’est exactement ça. Dans le feuillet qui accompagne la version audio, l’auteur écrit : « C’est un petit livre sur les grands livres qui nous habitent. » Grâce à ceux-ci, Victoria nourrit son imaginaire et s’évade d’une vie qu’elle trouve fade. Pourtant, paradoxalement, c’est aussi grâce à eux qu’elle va ouvrir les yeux sur la réalité qui l’entoure. Car, la lecture, aussi puissante soit-elle, ne nous dispense pas de VIVRE NOTRE VIE et surtout d’AIMER ! Et à ce titre, la vie est une sacrée aventure !

Pépita : Totalement Nathan ! La vie est une aventure, tout dépend comment chacun veut la vivre, les histoires des livres peuvent en être un écho et l’imaginaire nourrit tout ça. La force de ce personnage de Victoria est de montrer que l’une (la vie) et l’autre (la lecture) ne sont pas étanches. Le danger est de rester en permanence dans l’imaginaire et que cela empêche de vivre la vraie vie. Victoria parvient à franchir ce cap, en acceptant que la réalité fasse une intrusion dans sa vie rêvée.

Nathan : Pourriez-vous me donner un mot et une citation (si vous en avez-une) pour décrire le livre ?

Pépita : Le mot qui me vient évidemment à l’esprit c’est le mot RÊVE. Et j’aime beaucoup : « Cette ligne de livres, Victoria l’appelait l’horizon« . Cette phrase, la première fois que je l’ai lue, m’a fait quelque chose. Elle résume bien le rêve de Victoria : son évasion par l’imagination.

Za : Timothée de Fombelle est ici à la fois remarquable par le style et l’intention, ce qui d’ailleurs, semble devenir sa marque de fabrique. Et en littérature de jeunesse, si on a souvent l’intention, le style est quand même plus rare. Victoria rêve est un texte court mais il est porté par un vrai souffle et une générosité non feinte.
Victoria a d’abord besoin des livres pour l’aider à supporter la réalité. Elle est l’archétype du lecteur – en tout cas je m’y retrouve – dans l’idée que, quoi qu’il arrive, les livres seront toujours là, amis infaillibles. Et c’est pourquoi ce texte m’a touchée. Et le plus beau cadeau qu’on puisse faire à un jeune lecteur, ce sont ces livres qui parsèment la belle couverture de François Place : L’écume des jours, Les trois mousquetaires, Peter Pan, l’Île au trésor, Le cheval de guerre… Des textes à même de mettre d’accord adolescents et adultes, comme ces livres que le père de Victoria lui « emprunte ».
Pour finir, j’aime particulièrement ces quelques phrases qui me semblent bien résumer ce texte :
« Victoria avait toujours parfaitement fait la différence entre son imaginaire et la vraie vie. C’était même la conscience de cette différence qui lui faisait trouver la réalité si plate.« 

Céline : Le mot livres ou plutôt la lecture… Voulzy chantait Le pouvoir des fleurs, Timothée de Fombelle raconte Le pouvoir des livres ! Avec eux, Victoria vit mille vies… La lecture lui permet de s’évader, se construire pour finalement pouvoir se confronter au réel et aux autres. Exactement ce que chacun de nous a expérimenté (expérimente) dans sa vie de lecteur… Pour la citation, sans hésiter, la même que Pépita :
« La chambre de Victoria était très simple. (…) Il y avait seulement, à la hauteur de ses yeux, une longue étagère unique, remplie de livres, qui faisait le tour de la chambre. Cette ligne de livres, Victoria l’appelait l’horizon. »
Une image forte qui résume mon propos.

Gabriel : En fait je vois que j’ai du mal à répondre à ça aussi. Victoria rêve est un roman qui m’a touché énormément et j’ai du mal à extraire une phrase, une chose. Quand j’avais fait ma chronique, j’avais même dit que j’avais envie de citer tout le livre (j’avais d’ailleurs fait beaucoup plus de citations que d’habitude). Le texte est extrêmement bien ciselé, un vrai travail d’orfèvre, on l’ouvre à n’importe quel page et on lit la première phrase qu’on voit et on peut en faire une citation… Tout le texte est extraordinaire.

2011 - Nathan

2011 – Nathan

Interview de Timothée de Fombelle

Pépita : Est-ce que Victoria existe dans la vraie vie ?
Timothée de Fombelle : Non, mais il y a une petite Victoria qui se promène dans chacun de nous… Refuser le réel, s’embarquer dans l’imaginaire, vivre à travers les livres.

P : Combien de temps avez-vous mis pour écrire ce roman ?
TdF : J’ai mis peu de temps parce que je voulais que ce soit écrit dans une même énergie. Quand je mets quatre ans pour écrire Vango, il me faut quelques semaines pour Victoria. Pour moi c’est comme une grosse nouvelle.

P : Quel en a été l’élément déclencheur ?
TdF: Je Bouquine allait lancer une nouvelle formule. Ils m’ont demandé un roman pour le premier numéro. Je me suis dit que je voulais en profiter pour écrire quelque chose sur la lecture et l’imaginaire. Et je me suis lancé.

P : Comment avez-vous travaillé avec François Place ?
TdF : On a une complicité depuis Tobie Lolness, on se fait confiance, et on admire ce que fait l’autre. c’est le meilleur moyen de travailler. Je lui ai donné carte blanche pour la bibliothèque imaginaire de Victoria.

P : Avez-vous d’autres projets d’écriture ?
TdF: Oui, mais c’est en plein chantier. Un gros livre d’aventure dans l’univers des contes… Et une bande dessinée dont le scénario est achevé depuis trois jours. Mais ce n’est pas moi qui dessinerai.

Céline : Que pensez-vous de l’utilisation de ce titre en classe ?
TdF : J’ai toujours un mélange de fierté et d’inquiétude quand mes livres entrent dans les collèges. Mais je suis tellement heureux si Victoria peut aider à découvrir le plaisir de la lecture. La brièveté du texte en fait peut-être un bon outil pour des lecteurs hésitants.

C : Victoria rêve est-il en partie autobiographique ?
TdF : Oui, bien-sûr. On écrit avec ce que l’on est. Victoria me ressemble dans sa soif d’évasion. En revanche, les relations familiales que je décris sont assez loin de ce que j’ai vécu enfant. Heureusement !

C : Les titres évoqués dans le livre sont-ils ceux qui vous ont marqué enfant ?
TdF : Oui, c’est vrai que je cite les livres qui m’ont fait vibré. Cyrano, par exemple est appris par cœur par ma famille depuis trois générations.

C : Pourrait-on imaginer une suite à cette histoire ?
TdF : A vous de jouer ! J’écris souvent en deux volumes, mais pour Victoria je voulais un texte bref, refermé sur lui-même.

C : Quelle serait sa recette pour amener les jeunes et les moins jeunes à lire davantage ?
TdF : Leur faire comprendre la modernité du livre, c’est un objet magique qui projette des images dans le cerveau humain, on n’a rien inventé de plus simple et de plus miraculeux. Mais je crois que la responsabilité majeure est celle des auteurs. Il faut écrire les livres qui embarqueront les jeunes lecteurs. Alors je retourne à ma table de travail…

Merci à Timothée de Fombelle pour ses réponses !

Pour conclure, laissons la parole à l’auteur, parole toujours issue de cette interview de Télérama

« Pour mon héroïne, Victoria, l’imaginaire est (…) une cachette, l’endroit où elle se dérobe à la vie. Je voulais que le réel entre dans son existence déguisé en imaginaire. Et qu’elle devienne adulte en découvrant que le réel peut être plus surprenant encore que le rêve. La magie de l’amour, pour moi, c’est la surprise du réel. »

Pour aller plus loin …Le site que Nathan consacre entièrement à l’auteur …

Victoria rêve:
– Pépita: Méli-mélo de livres

– Céline: Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse + version audio

Gabriel 

Maman Baobab 

Vango:- Nathan: Le cahier de lecture de Nathan – Tome 2

Autres: – Nathan: Fiches livres et critique sur La première source sur Timothée de Fombelle

3 réflexions sur « Lecture commune: Victoria rêve + Interview de Timothée de Fombelle »

  1. Ping : Le plein d’émotion | La mare aux mots

  2. ah je l’attendais votre lecture commune sur Victoria rêve ! je ne suis pas déçue ! j’ai (enfin ) le livre sur ma PAL, et votre lecture du lundi matin me conforte dans l’idée que je vais adorer ce roman !!! bravo à tous et merci !

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