Débat : Peut-on dire du mal des livres lorsqu’on est blogueur ? (dernière partie)

Quel est d’après vous l’effet d’une mauvaise critique publiée sur votre blog ?

Lucie (Un petit bout de Bib(bliothèque)) : Elle mettra autant en valeur le livre critiqué qu’un billet dithyrambique.
Après tout ne dit-on pas que toute publicité est bonne à prendre…

Za (Le cabas de Za) : Restons modeste… Je ne sais pas, en moyenne, combien de personnes lisent un de mes articles – et j’avoue que cela ne m’intéresse pas vraiment. Mais je ne pense pas qu’une mauvaise critique de ma part serait très préjudiciable à la carrière d’un album.

Gabriel (La mare aux mots) : Je pense exactement comme toi Za… voire même plus. Je pense qu’une mauvaise critique peut quand même donner envie d’aller voir le livre en question et finalement faire que les gens l’achètent. Dans tous les cas je ne pense pas que quelqu’un qui pensait l’acheter se dise en voyant ma chronique « tiens je ne vais pas l’acheter finalement ». Même une mauvaise critique fait plus vendre que pas de critique du tout (parfois dans une librairie on se dit « tiens j’ai vu ce livre là » sans savoir ce qu’on en a dit et finalement on y prête plus attention qu’aux livres qu’on avait pas vus sur les blogs).

Pépita (Méli-Mélo de livres) : Une mauvaise critique : c’est une critique mal écrite ou une critique qui « descend » un livre ? parce que soyons modestes : nous ne sommes que des blogueurs et nos avis ne sont que nos avis…le seul risque, c’est d’avoir des commentaires qui critiquent à leur tour notre manière d’écrire ou notre façon de voir. Quant à la « carrière » d’un livre, il y a tellement de paramètres qui entrent en ligne de compte ! Et « tous les goûts sont dans la nature » comme on dit…

Dorot’ (Les livres de Dorot’) : L’effet d’une critique qui n’est pas flatteuse pour un livre sur mon blog? Peut être quelques commentaires des personnes qui ont aimé le livre. Peut être la curiosité de ceux qui ne l’ont pas lu.
Souvent ces commentaires disent: « je vais le lire quand même pour me faire mon propre avis ».
Des fois ceux qui ont aimé reconnaissent qu’il y avait une incohérence, ou des passages moyennement écrits, ou trop longs.
Vu le jeune age de mon blog, l’influence sur le destin d’un livre s’arrête là.

Gabriel (La mare aux mots) : Je confirme que les mauvaises critiques ramènent plus de commentaires que les bonnes critiques…

Céline (Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait LIVRESse) : Une critique « négative » comme « positive » DEVRAIT avoir le même impact! Le tout est de rester sincère et d’expliciter ses choix en veillant tant sur le fond que sur la forme! Bien évidemment, il y aura toujours des blogueurs qui chercheront à créer le buzz en rédigeant des chroniques assassines comme il y aura toujours des lecteurs qui se sentiront personnellement attaqués – comme si, en critiquant le livre qu’ils ont aimé, on remettait en cause leur propre qualité de lecteur! En toute chose, il faut raison garder! Partager nos lectures doit rester un moment de plaisir où chacun reste capable d’écouter et de respecter les avis d’autrui!

Nathan (Le carnet de lecture de Nathan) : Je suis d’accord avec Sophie ! Une critique négative est censée avoir le même impact. Selon moi elle peut amener à des discussions, à des débats mais en toute politesse. Le tout est que la critique doit être constructive comme on le disait à la question précédente …

Merci à tous d’avoir participé à ce débat.

Une réflexion sur « Débat : Peut-on dire du mal des livres lorsqu’on est blogueur ? (dernière partie) »

  1. J’ignore si je vais faire avancer le débat ou pas. Perso, je lis les livres que je choisis et non que l’on m’impose. Il m’arrive d’être déçue d’un livre ou de ne pas réussir à le terminer. Alors je n’en parle pas sur mon blog, surtout parce que je ne vois pas comment traduire ma déception ou mon incompréhension face à un livre. Et puis est-ce utile pour le lecteur du blog ? D’autre part, je sais combien les écrivains sont sensibles, voire à fleur de peau. Et écrire demande du travail, un travail énorme. J’insiste sur ce point : « un travail énorme ». Et puis avant de réussir à pondre un bon livre, combien d’échecs, de manuscrits non aboutis dans les tiroirs ? Bien à vous.

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