A l'ombre du forum

si tu vas me manquer au sens où j'aimais "petit plaisir de....". Mais tu as le courage de tes opinions et je te dis chapeau !
Félicité m'a envoyé une vidéo au début de son année d'étudiante, très touchante où un jeune garçon passe à côté de sa maman qui fait tout pour lui et il ne s'en rend même plus compte. Pas capable de lui dire je t'aime. Elle s'en est rendue compte avec l'éloignement de la maison. Elle me dit "je t'aime" chaque semaine depuis.
Le problème avec ce débat, et je suis totalement d'accord sur le mépris de ces firmes américaines, c'est la liberté d'expression à laquelle on va donner un prisme différent selon la situation. Je crois surtout que la société actuelle oublie une notion importante : le respect. De l'autre. De soi. ici ça marche parce que on se respecte. On fait attention aux autres.

Parfaitement d'accord avec vous les filles.
Que j'aime ces échanges argumentés et nuancés, vive le grand arbre et toutes ses branches!

Exactement ma Pépita, ici le respect est la notion fondamentale, essentielle qui permet que le débat fonctionne, que les rôles se répartissent dans une coopération que j’aime d’amour. Et pourtant aucune loi n’est venue nous rappeler que nous devions respecter chaque personne avec laquelle nous allions coopérer. Aucune police n’a besoin d’intervenir pour que ce respect soit effectif. C’est en nous. Chance inouïe ? Humanité essentielle ? Question de génération ? D'éducation ? Je ne sais pas...

Mais ailleurs, puisque nous constatons que ce n’est pas le cas, alors il faut travailler ensemble à donner un cadre. Pas nécessairement répressif, non, je rêve d’un cadre que chaque utilisateur, utilisatrice permettrait de définir. Avec en tête de liste la règle : ce que j’écris sur les réseaux ne doit rendre aucun.e autre malheureux.

C’est pourtant pas compliqué !!!!

Colette a écrit :D'ailleurs je me demandais qu'est-ce qui motivait ta non utilisation des réseaux sociaux ? Il me semble que c'est un débat important aujourd'hui...

Le mot "sevrage" est vraiment bien choisi (que c'est terrifiant tout de même !) Je me rends compte que consulter instagram et Fb prend - prenait beaucoup de place dans ma vie.

Je vais chérir mon désormais unique réseau social : le forum du grand arbre !!!! Où on construit plus qu'on ne détruit @

Je ne vais pas me poser en grande papesse anti réseaux sociaux parce que ce serait tout à fait faux. C'est d'ailleurs grâce à Babelio que j'ai le plaisir de participer à ce blog...
N'étant pas à la pointe en matière de nouveauté (mais ça vous le savez déjà!) j'ai entendu parler de Facebook bien après son explosion en France. Et mes copines s'en servaient principalement pour se moquer d'autres gens ("tu as vu la photo qu'elle a posté?, qu'est-ce qu'il a grossit, son mec est super moche, je te montre") tu vois l'ambiance. Du coup je n'ai pas vraiment de mérite de ne pas m'être inscrite!
Après ça, j'ai vu les gens passer du temps le nez sur leur téléphone à guetter une notification, des conversations en face à face ont été interrompues par ce genre de choses (ah, le portable sur la table...), de nombreuses disputes ont éclatées autour de moi suite à des messages sur ces réseaux, et évidemment tous ces messages de haine dont on a parlé aux infos. Alors je ne suis même pas allée me renseigner sur les dérivés.
Ça m'a confortée dans mon choix, mais c'est tellement plus facile d'avoir du recul quand on n'est pas dedans!
Après je comprends parfaitement qu'il soit difficile de les quitter parce qu'ils sont quand même à l'origine de vraies rencontres et de liens solides notamment avec les gens qui sont loin. J'ai fait de très belles rencontres sur Babelio et je n'ai pas du tout envie de m'en désinscrire.
Je crois que le tout est de choisir, et c'est encore très différent d'avoir un compte en lien avec une activité, comme celui que vous gérez pour le blog par exemple, là ça me semble vraiment pertinent !

Merci pour ton témoignage c’est vraiment intéressant de voir ce qui nous pousse - ou pas - vers les réseaux sociaux. Personnellement, c’est au début de ma participation à notre blog collectif - oasis d’amour dans un monde de fous- que je me suis inscrite sur FB pour relayer nos articles. D’ailleurs petite anecdote mignonne : hier quand j’ai annoncé à mon père que je quittais FB, il m’a dit effaré : «  et le grand arbre alors ? » Je me suis alors rendue compte qu’il lisait nos articles grâce au relais que j’en faisais - de temps en temps - sur ma page fB.

Pour Babelio, ce n’est pas pareil, c’est une entreprise française qui ne semble pas s’enrichir des données personnelles de ses utilisateurs, utilisatrices.

Et je répète que je ne suis pas contre les réseaux sociaux et tout ce qu’ils permettent, je suis POUR une législation qui nous protège d’une merchandisation de l’humain, qui nous protège de l’irrespect , des incivilités, de la violence, comme lorsque je sors dans la rue je me sens protégée parce que des lois existent dans mon pays qui font que je peux être moi-même librement. Quand cette législation existera, I will be back

Oui, c'est hyper intéressant de vous lire. Adorable, Colette, la réaction de ton père. Ça fait partie des formes de partage qui font que ces réseaux peuvent apporter quelque chose. Et oui, je mettrais Babelio à part. Outre ce que tu soulignes, Colette, sur la démarche de Babelio, ce que j'adore là-bas, c'est que la plupart des utilisateurs.rices sont juste des passionné.e.s qui ont envie d'échanger autour de cet amour des livres. Ce n'est pas aussi égocentrique que sur les autres réseaux où c'est quand même la course aux clics et aux "like", je perçois ces échanges comme assez désintéressés. Je suis devenue assez accro car avec Babelio, je n'ai plus le problème de me retrouver dans une librairie et de ne pas savoir quoi choisir ! Et l'équipe est très dynamique et m'épate avec son renouvellement perpétuel d'idées. Un peu comme ici

Je comprends ta démarche, Colette, et j'espère qu'elle finira par aboutir. Mais je me dit que pour qu'une réelle pression existe, il faudrait que cela devienne un mouvement de boycott massif. Et que pour ça, il faudrait visibiliser la démarche d'une manière ou d'une autre, non ? Et ça, ce n'est pas évident sans passer par les mouvements sociaux. Bon, la prise de position de Leïla Slimani est déjà un pas dans cette direction !

C’est pour ça que j’en parle ici Isabelle, si on boycottait toutes les réseaux et qu’on en parlait toutes à nos contacts, ce serait déjà pas mal

Ne vous inquiétez pas, je dis ça mais je respecte pleinement les choix de chacune

intéressant débat ! Babelio je n'arrive pas à m'y mettre, j'y comprends rien !
et la réaction de ton papa Colette est si ...proche de la mienne quand je ne vais plus pouvoir lire tes posts si pleins de bienveillance, de recherche permanente du beau, de réflexion et d’enthousiasme ! La violence, je ne la vois presque pas sur FB, twitter je n'y vais pas, Insta c'est bisounours. Mais je ne creuse pas assez, ça ne m'intéresse pas en fait. Et si je vois des avis raides, je fuis, je m'abstiens, je passe mon chemin. Si ça me gêne trop, je supprime. J'essaie de garder une forme de liberté même si je sais que c'est un leurre.

Ma cogitation de la semaine me permet de m'interroger sur mon utilisation d'internet et de reveni au blogue !

Un nouvel article par là : https://collectionsdepapillons.wordpres ... es-ou-pas/

un article qui ne parle pas vraiment de littérature jeunesse mais c'est parce que j'ai envie que mon "internet" me ressemble

je rajouterai que j'ai de plus en plus de mal avec les réseaux sociaux à cause de la pub qui parasite tout !!!
et du coup je n'exploite pas du tout Babelio comme un réseau social mais plutôt comme un carnet de lecture, je me fiche des likes et des commentaires (même si ça me fait toujours plaisir dans recevoir).
et pour le boycott, moi mon cheval de bataille c'est Amazon (chacun sa croix ) et c'est compliqué aussi quand on l'explique aux copains...