A l'ombre du forum

Courage, Colette. Je comprends que ce soit dur. Les antidépresseurs l'aident sans doute à passer un cap difficile, et elle parviendra sûrement à s'en sevrer quand elle sera remise. Continue de l'entourer et de la soutenir sans perdre espoir. Bon courage.

oh...oui je comprends ton bouleversement. Et la médecine n'est pas toujours à la hauteur en effet. Parfois on ne peut pas atteindre l'autre dans sa souffrance. ça fait très mal. Continue à être là pour elle. J'espère qu'elle pourra trouver à nouveau le fil de la vie, qui parfois se casse pour mieux se renforcer après.

Oh, Colette
Ce que tu décris est vraiment typique du traitement pas ajusté, j'espère qu'elle est suivie par un bon psychiatre spécialisé dans les antidépresseurs, il y a eu d'énormes progrès fait ces dernières années et l'état dans le quel est ton amie est désormais provisoire en début de traitement si elle est bien suivie. Si ça ne fait que quelques mois (je sais, c'est long, mais sur l'échelle de la dépression ce n'est pas si long que ça) elle est peut-être encore en réglage du traitement.
Je trouve très difficile d'accompagner une personne en dépression, d'abord parce qu'il faut souvent commencer par faire le deuil de sa personnalité d'avant et puis parce que les dépressifs ne sont pas des "bons malades". Ils refusent l'aide qu'on leur propose, font de mauvais choix, ne savent pas se rendre sympathiques. Parfois, la tête dans le guidon, on perd de vue qu'ils n'y arrivent tout simplement pas, qu'eux, contrairement à nous, vivent là dedans 24h sur 24, que ces efforts qu'on attend d'eux sont au dessus de leurs forces.
J'espère que ton amie à d'autre personnes autour d'elle qui peuvent la soutenir. Je t'envoie plein de bisous et de pensées.

En fait la psychiatre qui s'occupe d'elle ne lui accorde parfois que 5 min et ne semble lui proposer qu'un traitement médicamenteux et aucune psychothérapie. Je ne sais pas si elle est bien entourée, son amoureux est un taiseux... Ils ne parlent pas ensemble de sa maladie. Elle a une petite fille qui a l'âge de Théodore (on était enceinte ensemble ) et elle dit que ça lui pèse de s'en occuper. Je suis vraiment triste et inquiète pour elle.

On s'envoie des petits messages presque tous les jours avec 3 petits plaisirs à partager. Des fois elle n'y arrive pas mais hier elle l'a fait

En tout cas merci pour votre empathie

Ma mère a été dépressive pendant 10 ans. Suivie par un psychiatre, elle a pris énormément de médicaments et je t'avoue que ça n'a pas eu un très bon impact sur la cellule familiale. En ayant été mal suite aux naissances de mes enfants j'ai tardé à consulter car je ne voulais pas de médocs. G u ma réponse auprès d'une psychologue. Au bout de 10 ans ma maman n'a pas trouvé toutes ses réponses. Peut-être si elle aurait consulter les 2, elle aurait retrouvée son équilibre. Peut-être que pour ton amie, une psychologue en plus pourrait attaquer le problème de fond. Bon courage.

il faudrait en effet qu'elle change de psychologue, les médicaments doivent être une béquille provisoire même si c'est long de guérir. On ne guérit jamais totalement de la dépression. je comprends d'autant plus ton inquiétude.
propose lui d'écrire...

C'est effectivement une situation délicate. Dans mon cas personnel, j'ai eu plusieurs personnes autour de moi (ma mère, une amie proche) et les hommes de la famille à Jérémy ont un terrain dépressif... Je rejoins les arbronautes : les médicaments peuvent prendre du temps à se régler et il faut qu'elle soit bien accompagnée de ce côté là. Une thérapie est même plus essentielle que des médicaments (à mon sens).
En tout cas, montrer que tu es là pour elle lui fait forcément du bien même si elle ne te le montre pas directement.
Une grosse pensée pour toi.

Des bisoux Colette, pour toi .. et pour elle !

Merci pour toutes vos pensées. On continue de correspondre un peu chaque jour... on verra bien.

C'est bien ça, c'est même très bien, de correspondre chaque jours, ça donne un fil conducteur, ça rythme le temps, ça crée un truc qu'elle peut attendre.
Elle a de la chance de t'avoir.