Merci Pépita pour tes mots adorables

Aïe, ces embêtants ces histoires de dents. Je comprends très bien, nous avons nous-mêmes des problèmes kafkaïens avec l'assurance-maladie allemande, on en est à devoir interrompre tous les suivis des garçons en attendant que ça se règle, je ne vous dis pas à quel point ça m'exaspère... Heureusement mon mari semble être parvenu à démêler tout ça hier.
Finalement, la prof a voulu qu'on tape le fameux conte, j'en profite donc pour vous livrer la traduction française (par Deepl, j'ai juste relu) du conte d'Antoine, avec sa permission (consigne : écrivez un conte qui commence par "Es war einmal..." / il était une fois et qui se termine par "et s'ils ne sont pas morts, ils vivent aujourd'hui encore", la version allemande de "Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants", qui comporte plusieurs épreuves et plusieurs des chiffres "magiques" 3, 7 et 13 + une morale de l'histoire):
Une aventure royale
Il était une fois un roi et une reine qui étaient très tristes parce qu'ils n'avaient pas d'enfant. Ils en voulaient un plus que tout. C'est pourquoi, par un matin froid, le roi se mit en route. Sa destination était une cabane qui se trouvait au milieu d'une forêt et dans laquelle vivait un magicien qui réussirait peut-être à leur donner un enfant.
Pour y parvenir, le roi devait faire un long voyage comportant de nombreux dangers. Trois dangers l’attendaient en chemin : les sept trolls du Mecklembourg, le désert sans fin et enfin la grande porte. C'est donc avec ces périls à l’esprit que le roi prit la route.
Après une journée de voyage épuisante, le roi repéra un bon endroit pour passer la nuit. Le roi s’endormit très vite car il était très fatigué. Mais il avait choisi le mauvais endroit : c'était là que vivaient les trolls de Mecklembourg - la grande ville des trolls les plus grands et les plus dangereux que l’on puisse imaginer. Parmi eux, les sept trolls étaient les pires. Ils mesuraient quatre mètres de haut, avaient des dents pointues, une peau verte et malade avec des verrues et des mains énormes.
Quand le roi se réveilla, les trolls avaient encerclé sa tente. Il se dit : "C'est la fin." Mais une idée lumineuse lui vint. Il a s’adressa au chef des trolls et lui demanda :
- Puis-je poser une dernière question avant que vous ne me mangiez ?
Le chef réfléchit.
- Oui, demandez. Mais soyez bref, j'ai faim.
Le roi demanda alors :
- Qui est le plus fort et le plus rapide d'entre vous ?
Le chef répondit :
- C’est moi, évidemment !
Mais les autres trolls estimèrent chacun qu'il était le plus fort et le plus rapide.
Pendant ce temps, le roi montait discrètement sur son cheval. Lorsque le chef eut tué les autres trolls et voulut montrer au roi qu'il était le plus fort et le plus rapide, afin de pouvoir ensuite le dévorer, il n'y avait plus personne. Cette histoire fut entendue partout. Elle parvint jusqu’aux oreilles de la reine qui se réjouit. Son mari n'avait pas seulement survécu aux trolls, il était devenu une légende.
Une semaine plus tard, le roi parvint au désert sans fin. Il s'y était préparé : il avait mis de l'eau et de la nourriture dans toutes ses poches. Mais une semaine plus tard, le roi avait tout bu et tout mangé. Il avait chaud, et il commença à penser qu'il ne sortirait jamais de ce désert. Il n'avait plus qu'un seul désir : sortir de ce désert. Il voulait cela pour sa femme et pour son futur enfant. Il voulait juste être un bon roi. La paix se fit en lui et il songea qu'il mourrait au moins en bon roi....
... soudain, le désert disparut et il comprit : cet endroit n'était un désert que pour les personnes impures. L'histoire de la survie du roi parvint aux oreilles de la reine. Elle se réjouit immensément que son mari ne soit pas mort. Les choses commencèrent néanmoins à mal tourner. Certains affirmaient que son mari ne reviendrait jamais et que le pays avait besoin d'un nouveau roi.
Pendant ce temps, le roi était arrivé à la grande porte, l'épreuve la plus difficile. Il devait parvenir, en moins d'une minute, à ne plus rien souhaiter. Il se présenta devant la porte et une voix en sortit soudain :
- 59, 58, 57...
Le roi comprit : c'était le nombre de secondes qu'il lui restait pour arriver à ne plus rien souhaiter.
- 45, 44, 43...
Il fit le vide dans son esprit mais deux désirs y restèrent obstinément : revoir sa femme et avoir un enfant.
- 20, 19, 18...
Il n'avait plus qu'un seul souhait en tête : avoir un enfant.
- 5, 4, 3...
Soudain, il ne souhaita plus rien. Quelque chose l’aspira à travers la porte. Il la contempla et comprit que ses désirs étaient si forts qu'ils lui permettaient de faire n'importe quoi, même de faire abstraction de ses désirs.
Le roi vit une forêt et une hutte dans un coin. Il entra. Un vieil homme aveugle y était assis. Le roi ouvrit la bouche pour parler, mais fut interrompu par le vieillard :
- Je sais pourquoi vous êtes ici. Je peux exaucer votre souhait.
Le roi ferma à nouveau la bouche.
Il ouvrit alors les yeux. Il était couché dans son lit. Quel rêve étrange il avait fait ! Sa femme s’éveillait à côté de lui au même moment et dit :
- Je sens quelque chose dans mon ventre....
Et s'ils ne sont pas morts, ils sont toujours en vie aujourd'hui.
Morale : Les rêves ne se réalisent pas toujours, mais donnent parfois de l'espoir.