Carte postale Alpine (et Transalpine)

Amici cari,

Je vous écris des Bauges, Massif Alpin sauvage entre Chambéry et Annecy, où les papooses prennent leurs quartiers d’été (et d’hiver aussi d’ailleurs). Les épicéas y sont hauts et fournis, les falaises de calcaire sont éclatantes sous le soleil, les bois sentent la résine et la terre humide, les alpages sont couverts de fleurs et le ciel la nuit est à nul autre semblable…

Au programme : baignade dans les lacs environnants, randonnées, jardinage dans l’immense potager grand-parental… et lecture à l’ombre des grands arbres, évidemment ! La sélection estivale étant mince par courtoisie pour les autres occupants indispensables de la valise, on complète avec nos emprunts à la bibliothèque locale et les vieux trésors toujours disponibles dans la maison familiale, qui semble resurgir tout droit de mon enfance.

Et pour nos petites oreilles, ce délicieux album de comptines italiennes qui nous ont trotté dans la tête tout l’été, et mis dans le bain pour la suite des vacances…

De notre petit coin de montagne perdu, quand on traverse les Alpes, on arrive en Italie. Je ne sais pas si c’est la musicalité de la langue, le goût des tomates, les glaces à la noisette ou l’histoire de mon aïeule (qui pourtant a décidé de fuir en son temps), mais l’Italie est un pays où je me sens bien. Où on va régulièrement, toujours avec le même plaisir.   Avec à bord des papooses gelativores et pastavores qui chantaient à tue-tête dans un italien impeccable (inouï pouvoir de la musique) :

« L’uccellin che vien dal mare
Quante penne puo portare ?
Puo portarne solo tre …« 

(Piste 11 du CD Les plus belles comptines italiennes, Didier jeunesse. Ecouté entre 200 et 300 fois cet été et chanté presque intégralement par coeur. Ma che bravi !)

Un petit tour du Piémont à la Toscane en passant par les Cinque Terre, villages médiévaux, cathédrales époustouflantes, citronniers au dessus de la mer méditerrannée. Du côté Toscan, on aurait pu croiser notre chère Pépita qui avait opté pour la même destination, mais chut…! Peut être aura-t-elle envie de nous en parler elle-même…

La chaleur nous a poussé souvent dans la fraicheur des églises, et chez les bouquinistes à l’ombre des ruelles.

Je ne pouvais vous quitter sans un petit clin d’oeil à l’icone italienne de la littérature jeunesse:

Je vous souhaite à tous un bel été, de belles lectures, et au plaisir de vous retrouver bientôt pour la rentrée littéraire qui s’annonce déjà épatante…

Des bises

Céline

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