Carte postale pomérolaise

Chers copinautes,

Je vous écris de Pomérols, petit village niché entre terre et mer, dans l’Hérault, en France. Petite Belge que je suis, habituée au climat pluvieux du plat pays qui est le mien, je viens y chercher le soleil, les senteurs et les saveurs du Sud.

Avec la petite famille, on a déposé nos bagages dans un charmant gîte baptisé « Au fil de l’eau ».

Depuis ce pied-à-terre qui allie à merveille modernité et parfums d’antan, nous laissons couler le temps, entre baignades rafraîchissantes et escapades enrichissantes dans l’arrière pays.

Roquebrun, Pézénas, Saint-Guilhem-le-désert, Pont du Diable, Cirque de Navacelles, Lac de Salagou… Autant de lieux que je vous conseille de visiter, si vous en avez l’occasion.

Et mes lectures me demanderez-vous ?  Elles se mettent au diapason des lieux…

Sur la plage, j’ai dégusté l’album offert par Chlop lors de notre swap d’été. Curieusement, monsieur Hulot n’a guère semblé dépaysé par ce changement de décor. Il est vrai qu’il est habitué aux transhumances.  Sur son matelas pneumatique, il a bien troqué les plages de l’Atlantique contre les côtes anglaises…  Quelques milles marins en plus ne pouvaient l’effrayer.

Autre titre de circonstance, lui aussi offert par Chlop, la splendide version Pop-up d’un célèbre texte de Jean Giono.  Commencé au bord de la piscine, il m’a accompagné lors d’une balade au prieuré Saint-Michel de Grandmont. Situé dans un lieu isolé, à 440 mètres d’altitude, dans une forêt de chênes, on peut y admirer des paysages que n’aurait pas renié Elzéard Bouffier, L’homme qui plantait des arbres.  Il suffit de pousser la grille et de se laisser cueillir par la beauté et la sérénité des lieux pour s’en convaincre…

Un peu plus loin, j’ai profité de l’ambiance mystérieuse des dolmens de Coste-Rouge pour entamer ce conte merveilleux, Fairy Oak, où Magiques et Non-magiques vivent en paix et en harmonie…

Pour la douceur de cette soirée, je me réserve ce roman biographique inspiré d’une histoire vraie qui relate le périple de Maroussya, une jeune Ukrainienne qui, à l’aube de ses dix-neuf ans, dénoncée à l’occupant allemand, quitte son village pour aller vers l’inconnu…

Dommage que la barrière de la langue m’empêche de partager cette lecture avec la famille allemande qui a élu domicile dans le gîte en face du nôtre, le bien nommé « Au fil du temps ».  Peut-être qu’on aurait pu refaire l’Histoire autour d’un petit rosé…

Le tome 2 Le livre brûlé de Françoise Grard est un peu dans la même veine.  Lui aussi est dans ma pile à lire en vacances.  Comme Lucile Finemouche & le balafré de Juliette Vallery, L’Iliade et l’Odyssée de Soledad Bravi ou Niourk de Stefan Wul…

Encore de belles heures de lecture en perspective.  Sans compter qu’au détour des visites, on peut tomber sur une librairie qui vous tend les bras, comme L’Aparté à Pézénas…

La meilleure façon de résister à la tentation, c’est d’y céder. Oscar Wilde

Finalement, les vacances, c’est un temps pour se faire plaisir, non ?

J’espère que vous passez tous et toutes un bel été.

Je vous embrasse bien amicalement,

Céline – Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait LIVRESsse

3 réflexions sur « Carte postale pomérolaise »

    • Coucou,

      Merci pour ce conseil Juliette. Malheureusement, quand la carte est arrivée, nous étions déjà rentrés 🙂
      Ce sera pour l’année prochaine…
      Bises,
      Céline

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