Débat : Peut-on dire du mal des livres lorsqu’on est blogueur ? (première partie)

Est-ce vous vous autorisez à dire du mal d’un livre ?

Lucie (Un petit bout de Bib(bliothèque)) : Mon blog reflète (presque) l’intégralité de mes lectures. Je parle donc de ceux que je n’ai pas aimés aussi. Il est rare cependant de tout détester dans un ouvrage, j’essaie donc de tirer le plus positif (pour montrer que le monde est gris pas noir et blanc). Et puis j’aime le dire dans le but d’échanger avec d’autres lecteurs, de comprendre pourquoi certains aspects ne m’ont pas plu.

Hérisson (Délivrer des livres) : Je parle aussi de livres que je n’ai pas aimé, mais quand il y a sujet à discussion, quand je pense que d’autres pourraient aimer… Et j’ai régulièrement des débats sympathiques avec des auteurs suite à ces chroniques négatives, alors que c’est bien rare avec les chroniques positives!

Gabriel (La mare aux mots) : Ce n’est pas toujours évident en fait… Si je trouve que tout est mauvais dans le livre je n’en parle tout simplement pas. Par contre si je trouve le texte très bon et que les illustrations sont mauvaises je ne parle pas des illustrations (parfois je dis que je ne les aime pas mais généralement je fais l’impasse). Il m’est arrivé de dire du mal d’un livre et ça m’a valu plus de commentaires que quand j’en dis du bien. Le tout est de modéré son propos, de tenter de ne pas faire de mal aux auteurs.

Sophie (La littérature de Judith et Sophie) : Comme Bouma, mon blog reflète quasiment toutes mes lectures (jeunesse en tout cas). Du coup quand un livre me déplait je le dis. Évidemment, je cherche toujours à justifier mon avis et souvent je trouve des petits points positifs pour nuancer. En tout cas, je ne démolis jamais un livre, après tout l’auteur à quand même fourni du travail et on ne peut pas plaire à tout le monde !

Za (Le cabas de Za) : A partir du moment où on décide de publier un texte, des dessins, de les porter sur la place publique, on les expose à la critique. Je me suis souvent posé la question de ma propre légitimité à parler des livres. Qui suis-je pour cela ? Dans la vie, je suis une passeuse de livres. Et je ne partage bien que ce que j’aime. Mon blog s’inscrit dans cet esprit-là. En revanche, je suis tout à fait pour que les blogueurs donnent leur avis, fût-il négatif. Négatif mais argumenté. Négatif mais bien écrit. Critiquer un texte dans un style poussif est à mon avis pire que tout.
Pour revenir sur la question de la légitimité, un blogueur est avant tout un lecteur, donc légitime à parler de ses lectures, à les partager. Il n’est pas un critique professionnel, un journaliste. Mais en matière de littérature jeunesse, il faut dire que la presse n’est pas trop envahissante… C’est pourquoi, je pense, les blogueurs ont leur place à prendre.

Pépita (Méli-Mélo de livres) : Je suis tout à fait d’accord avec plein d’éléments des réponses précédentes ! facile, me direz-vous ?
Il n’y a rien de plus subjectif que la lecture…on aime ou on n’aime pas et tout dépend de l’état d’esprit dans lequel on est quand on lit un livre…La lecture est déjà un acte tellement complexe !
quand j’ai commencé mon blog récemment (il est tout jeune), je ne m’étais pas vraiment posée cette question : dans mon boulot, c’est déjà assez difficile de faire lire des enfants (pas en petite enfance, ça va là) mais c’est surtout vrai pour les 8-12 ans. Alors, on leur montre le côté positif !
Mon blog reflète presque toutes mes lectures (souvent par manque de temps, je ne peux pas publier plus…) : il m’arrive bien sûr de dire si je n’ai pas aimé dans mon blog mais je nuance toujours mes propos, le travail d’écriture mérite respect de mon point de vue…mais comme je lis ce que j’ai envie de lire, en général j’aime !!!! c’est aussi simple que cela !
J’estime aussi qu’on a le droit de dire ce qu’on pense dans un blog qui reflète une personnalité de lecteur.
Ceci dit, il m’est arrivé de me retenir de publier des articles sur des lectures bof bof, tout simplement parce que je ne voyais pas quoi en dire…
comme quoi, la question mérite d’être posée !

Dorot’ (Les livres de Dorot’) : Comment dire…Sur mon blog j’essaye de présenter quasiment tout ce que je lis. Des fois, je ne fais pas de chronique, mais ceci arrive uniquement quand un livre ne m’inspire rien. Ni bien, ni mauvais, dans ce cas là je préféré de ne pas le chroniquer. Si je présente un album, un livre pour les tout petits, c’est parce qu’il m’a ému, parce que je l’ai remarqué dans mes arrivages en librairie…
Les romans, c’est un peu différent, je lis beaucoup et je donne mon avis, même s’il n’est pas positif. Il y a un offre énorme et la qualité n’est pas toujours au rendez-vous. Je le dis autant que libraire, mais aussi autant que lectrice accro aux romans pour la jeunesse, même si je ne suis pas une « critique littéraire spécialisée dans la littérature jeunesse ».
Je lis, si j’aime, je le dis, si je n’aime pas, je le dis également. Pour l’instant c’est aussi simple que ça.

Céline (Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait LIVRESse) : Pour moi, c’est pareil! J’ai créé le blog en janvier dernier pour arrêter de noyer ma page facebook perso d’avis de lectures qui n’intéressaient pas grand monde… Il m’a semblé plus motivant de pouvoir partager ma passion avec des personnes plus réceptives. Celles-ci viennent donc me lire en connaissance de cause (elles savent que je suis un p’tite prof amoureuse de la littérature jeunesse et non une critique littéraire) et ne s’offusquent pas, du moins jusqu’à présent, de lire des avis tantôt dithyrambiques, tantôt bien plus mitigés. Dans tous les cas, j’essaie d’être constructive et d’argumenter au mieux mon point de vue…

Za (Le cabas de Za) : Ah, mais je suis pour la dithyrambe ! Et même, si j’osais, pour la mauvaise foi. Je ne suis pas non plus contre une dose de copinage éhonté. Je ne chronique pas tout ce que je lis, loin de là. Quand je bidouille un billet, c’est que j’ai envie de donner envie de lire, c’est que je crois dans un texte, dans un livre, dans le talent d’un-e illustrateur-trice.
J’ai dû, une fois, émettre des réserves sur le texte d’un album, enfin plutôt sur son adaptation/traduction. C’était « Frida et Diego » de Fabian Negrin, mais les illustrations étaient magistrales et le texte jurait un peu avec l’ensemble.
Après, sans pour autant dire du mal, il peut y avoir aussi une lecture « en creux » d’un blog. Quelqu’un qui me lit régulièrement peut savoir à la fin le genre d’album que je n’aime pas. Mais c’est me faire beaucoup d’honneur que de penser qu’on me lise aussi attentivement…

Nathan (Le carnet de lecture de Nathan) : Personnellement je suis entièrement d’accord pour dire que nous pouvons dire du mal des livres !
Un blog sert à partager son avis, à conseiller les lecteurs sur les livres à dévorer ou à éviter mais je trouve cependant que tout ceci n’est que SUBJECTIF ! Un blog est un espace personnel et nous donnons notre propre avis. Après le lecteur peut s’il le veut se forger sa propre opinion et ne pas être d’accord sur ce que nous disons.
Nous avons la liberté d’expression, d’opinion alors pourquoi s’en passer ? Après dire du mal d’un livre ne veut pas dire détruire librement un livre. J’ai lu récemment un article qui dénigrait totalement un ouvrage et son auteur. Pour moi dire du mal d’un livre veut dire donner un avis CONSTRUCTIF ! Argumenter, développer, peser le pour et le contre.
Il est vrai que sur mon blog peu de critiques sont négatives ! D’une part il y a peu de livres qui me déçoivent, d’une autre part j’ai tendance, parfois involontairement, à mettre l’accent sur le positif, à dire « Certes je n’ai pas aimé mais ce point là n’est pas tant important le reste est délicieux ! ».
Pour conclure je n’ai qu’une chose à dire: Nous sommes libres, mais argumentons.

Sandra (Maman Baobab) : Par manque de temps, pour me laisser ma liberté de lectrice, pour fermer un livre définitivement sans être allé à la dernière page, pour lire 4-5 livres en même temps – celui dans le lit, celui là dans le train, celui sur ce sujet, celui-ci pour le blog, tiens je prends celui-ci encore pour le travail – je ne chronique pas tout ce que je lis. Par principe, en ce qui concernen la littérature jeunesse, je lis tout ce que je reçois. Par envie, par choix, par goût, parce que je n’ai pas le temps, parce que ça n’entre pas dans ma cible, je ne chronique pas tout ce que je reçois. Parfois aussi, c’est parce j’aime pas. Enfin parce que je n’aime vraiment pas. Est-ce à dire que c’est parce que je n’aime pas que je ne chronique pas ? Oui, souvent, mais pas complètement. La première raison c’est parce qu’en tant que blogueuse et étant mon seule capitaine de navire, je suis la seule à choisir ce que j’écris sur mon blog, ce que je montre, ce que j’expose, ce que quoi j’écris. Quand j’étais journaliste, j’ai eu à travailler sur des sujets imposés, plus d’une fois, sur des angles imposés aussi. J’aime écrire. J’aime une façon d’écrire, celle qui est dans l’émotion. Si j’écris sur un livre, c’est parce qu’il ma touchée ou parce qu’il a suscité un intérêt quelconque, parce qu’il est utile. J’aime bien cette notion d’utilité (ce n’est pas la seul) dans ces supports. Je reste une jeune blogueuse cependant, je trace ma ligne éditoriale encore en ce moment, mais je sais qu’elle se dessine selon le chemin que je parcours, donc relativement à moi et à mon expérience (de vie et de lecture) : c’est subjectif. Je pense qu’on ne peut pas parler de chroniques s’il n’y a pas une part de subjectivité, celle-ci commence par le choix des livres dont on parle. Ensuite, en fonction de la manière dont j’ai perçue le livre, je m’emballe plus ou moins dans mon texte, de la briéveté à la dithyrambe ! (à ce point ? Heu, oui presque !).

Za (Le cabas de Za) : Les enfants, je nous trouve un peu trop parfaits, très politiquement corrects…
Y a personne pour être vilain, ici ? Gabriel ? Moi la première, je n’ose pas. Mon modèle absolu est et demeurera Le cimetière des lénifiants de l’excellent Yann Fastier (http://lenifiants.blogspot.fr/), fermé depuis peu, une météorite jubilatoire dans une blogosphère une peu compassée, avouons-le.

A suivre…

Un vent nouveau sur A l’ombre du grand arbre

Le vent d’automne

Ah ! Ah ! ce grand vent, l’entends-tu pas ?
L’entends-tu pas heurter la porte ?
A plein cabas il nous apporte
Les marrons fous, les feuilles mortes.
Ah ! ce grand vent, l’entends-tu pas ?
Ah ! ce grand vent, l’entends-tu pas ?
L’entends-tu pas à la fenêtre ?
Par la moindre fente il pénètre
Et s’enfle et crache comme un chat.
Ah ! ce grand vent, l’entends-tu pas ?
– J’entends les cris des laboureurs,
– La terre se fend, se soulève.
Je vois déjà le grain qui meurt,
Je vois déjà le blé qui lève.
Voici le temps des laboureurs.

Guillaume Menauteau

Photo de Camy

A l’ombre du grand arbre aussi souffle le vent d’automne. Il en est quelque peu décoiffé, le pauvre ! Quelques feuilles nous ont en effet malheureusement quittés : Enfantipages, Voyage au royaume des livres, Monte petite souris, Bricabook, Parfums de livres, Butiner de livres en livres et Lecture jeunesse 83… Qu’elles puissent continuer à illuminer de leurs couleurs la blogosphère. Nous les remercions d’avoir été des nôtres au démarrage de ce projet ambitieux qui regroupait 15 blogs prêts à partager leur passion commune pour la littérature jeunesse. Nous continuerons à les suivre avec plaisir sur leurs blogs respectifs.

Les laboureurs, quant à eux, rejoints par de nouveaux blogueurs motivés: Maman Baobab, Méli-Mélo de livres, Le cahier de lecture de Nathan, Un petit bout de Bib(liothèque) et Délivrer des livres (la liste complète des membres et leur présentation ici) ont déjà retroussé leurs manches pour vous concocter de nombreuses nouveautés.

Chaque jour, à tour de rôle, nous continuerons à vous proposer, via notre page facebook https://www.facebook.com/alombredugrandarbre, un lien vers un titre coup de cœur. Celui-ci vous renverra directement sur nos blogs respectifs.

Sur le blog A l’ombre du grand arbre, vous retrouverez des textes propres à notre collectif :

  • des lectures communes (comme celles-ci);
  • des billets à thème : la rentrée littéraire, Halloween, Noël, … pour vous proposer de nombreuses idées de lectures ;
  • des billets d’humeur sur des sujets qui nous touchent. Le premier, en plusieurs partie qui débute demain, évoque la question qui fâche : « A-t-on le droit de dire du mal sur nos blogs ? »

Bref, que de l’INEDIT !
Bien évidemment, ce blog, comme sa page facebook, vous est ouvert ! N’hésitez pas à laisser vos commentaires, que ce soit pour partager vos avis, nous suggérer des titres à lire, des sujets à débattre…

Nous espérons que ce vent nouveau vous plaira et vous entrainera dans sa danse…
Nous vous souhaitons d’ores et déjà un automne multicolore à l’ombre bienfaisante de notre grand arbre !

Céline de Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait LIVREsse et tout le reste de l’équipe d’À l’ombre du grand arbre.

À l’ombre du grand arbre… recrute !

Nous cherchons des blogueurs jeunesse intéressés par l’aventure À l’ombre du grand arbre pour nous rejoindre.

Si vous aimez les échanges sympa, les rencontres intéressantes, les débats,…
Si vous voulez faire connaître votre blog…
Rejoignez-nous !

Le principe de ce blog va être totalement changé et vous découvrirez bientôt une nouvelle formule.
Plus de débats, plus de billets communs, plus de lectures communes,… vous ne serez pas déçus !

Si vous voulez rejoindre l’équipe contactez Gabriel : contact@lamareauxmots.com en donnant l’adresse de votre blog et un petit texte expliquant ce que vous y faites.

N’hésitez pas à faire circuler l’info auprès des blogueurs que vous connaissez.

La boulangerie de la rue des dimanches – lecture commune

Parler de ce roman un dimanche, c’est parfait, non ?

Commençons par l’histoire,

que se passe-t-il dans La Boulangerie de la rue des dimanches ?

Alice (Sous un pissenlit) – Ce livre  parle avant tout d’amour. Il débute sur une note bien ronde et bien douce que nous jouent Louis Talboni et Adèle Pelviaire. Un amour si fort et si marqué par la musique qu’ils en oublient d’apprendre un métier et vivent véritablement d’amour et d’eau fraîche ! Peu leur importe car ils ont Vivaldi, ses Quatre saisons et leur fils Jack. Mais la symphonie se transforme en marche funèbre lorsque Louis et Adèle meurent ensemble, en même temps. L’amour est toujours là, même sur le chemin funeste…

Jack se retrouve donc à l’Orphelinat où il va apprendre le métier de boulanger. Sa spécialité ? Les baguettes pas trop cuites et les religieuses au chocolat. C’est tout. Et c’est bien assez… Des baguettes pas trop cuites et des religieuses au chocolat ? Oui, il suffit parfois de peu pour changer des vies: d’abord celle d’un quartier puis celle de Jack.

Et ça se termine comment ? Sur une note complètement gorgée d’amour. Alors, voilà. Pour moi ça parle d’amour La boulangerie de la rue des dimanches. Ça parle de l’amour, celui avec un grand A, celui que l’on peut même croiser dans la mie d’une baguette pas trop cuit.

Sophie (La littérature jeunesse de Judith et Sophie) – En effet Alice, l’amour est le cœur de ce livre. Je rajouterais juste que la vie aussi. Pas seulement celle qui consiste à se lever le matin pour travailler. Mais celle dont on doit profiter avec les petits bonheurs du quotidien. C’est ce que j’ai retenu de ce livre.

Za ( Le cabas de Za) – Il y est aussi question de plaisir. Le plaisir des choses inutiles et gratuites : écouter un morceau de musique, manger un gâteau, sentir l’odeur du pain… et lire un livre ?

Thalie (Parfums de livres) – Ahhh, mais cela parle aussi des émotions et de la vie. La musique est présente dans l’écriture, la magie opère à chaque page. Les mots sonnent et résonnent, s’amusent, se taquinent. Les personnages sont des métaphores de l’amour (le don de soi jusqu’à en mourir), la cupidité, l’avidité, etc… Et au milieu de cela (coule une rivière) se trouve notre héros, notre fil rouge, celui qui donne le la: Jack Talboni. Il est candide, pur, naïf, il écrit sa partition, sa vie en tâtonnant. Jack est au début un peu brouillon, une mélodie en devenir puis s’affirme à sa manière avec douceur. Il élève le rythme, ses journées, son quotidien deviennent soutenus puis s’apaisent, comme une symphonie de Vivaldi.

Ce n’est pas un conte ou une fable qui nous est présenté mais un chef d’œuvre d’esthétisme. Les illustrations sont d’une finesse incroyable, l’objet est magnifique et l’écriture un pur moment de poésie.

Ah, les illustrations de Till Charlier…

On ouvre le livre pour en reprendre une miette encore.

Alice – Les illustrations ! À elles seules, elles sont aussi tout un monde… Elles enveloppent encore plus le lecteur dans sa lecture.

Leiloona (Bric à Book– Elles font partie intégrante de l’histoire, permettant aussi au petit côté décalé de ce roman de s’épanouir. J’ai pensé à Roald Dahl, mais aussi à Mathias Malzieu… Un petit air rétro qui permet aussi de ne pas « fixer » une époque précise pour cette histoire, lui donnant alors la dimension d’un conte.

Thalie – Les illustrations, très fines, m’ont rappelée celles de certaines affiches des années 50 ou des années 60. J’aime beaucoup le côté rétro des illustrations qui confèrent à l’ensemble un aspect vieilli surprenant et original.

Za – Le travail de Till Charlier concourt à la légèreté et à l’élégance de l’histoire. Ses images sont d’une grande délicatesse. Même la scène de l’enterrement des parents de Jack est traitée avec poésie. Les couleurs qui tirent sur le sépia, les décors, les costumes des personnages ont effectivement un petit côté années cinquante. Lady La Loola a d’ailleurs plus l’allure d’une chanteuse de Jazz que d’une star de R’n’B ! L’association Galmot/Charlier, inédite, fonctionne parfaitement. Je verrai bien La boulangerie de la rue des dimanches adaptée au cinéma par Jean-Pierre Jeunet, moi…

Sophie – L’illustrateur a un style crayonné plein de tendresse avec lequel il parvient à dessiner les pires moments de la vie de Jack sans pour autant tomber dans le pathétique. J’ai aussi particulièrement aimé les couleurs qui rappellent le sépia des vieilles photos.

Marianne (La mare aux mots) – J’ai beaucoup aimé les petites incrustations dans le roman. Les personnages ont l’air frêles, un peu écorchés, mais plein de vie, et ça correspond tout à fait à ce qu’ils dégagent dans l’histoire.

Le jeu des références est inévitable.

La Boulangerie de la rue des dimanches en distille quelques-unes,

et pas des moindres…

Leiloona – Dans ce livre, il y a à la fois du Vian et du Dahl. Une histoire complètement décalée, un brin lugubre, mais qui ne tombe jamais dans le pathos.

Et puis, au centre de cette histoire, il y aussi ce petit bonhomme qui n’a pas eu de merveilleuses fées penchées sur son berceau. Dans sa besace, il ne possède qu’un savoir (mais un merveilleux) : celui de bien faire les baguettes et les religieuses. Alors, malgré le peu d’armes données dans son enfance, il croit en ce qu’il fait. Et il réussit. Un très joli message d’espoir pour ces enfants qui n’ont pas une cuillère en argent dans la bouche.

Za – J’aime beaucoup l’idée d’une parenté avec Roald Dahl ! Des mômes un peu boiteux de la vie (Charlie ou encore le héros de « Sacrées sorcières ») et à qui tout est permis, pour qui tout est possible. Et puis la dose de fantaisie débridée aussi..

Thalie – Oui, le parallèle avec Dahl est excellent, il y a de la « magie » dans ce livre.

Marianne – Je suis d’accord avec tout ça : de l’amour, de la tendresse, des baguettes, des religieuses, de la musique, une famille atypique, la vie simple mais merveilleuse. Un peu de Boris Vian effectivement, de Roald Dahl et de Pierre Gripari, mais aussi la griffe personnelle des auteurs. C’est une ode à l’émerveillement de tous les instants. Jack nous invite à relativiser, et à prendre la vie du bon côté, toujours !

Comme il faut bien pinailler un peu,

on cherche ce qui ne nous aurait pas tout à fait convaincues…

Marianne – J’ai la mémoire sélective pour ça, alors spontanément, je ne vois rien. En réfléchissant, j’aurais sans doute aimé que certains passages soient légèrement plus développés, avec plus de détails qui ajouteraient encore un peu de croustillant et de tendresse.

Za – Sans hésiter, ce qui m’a moyennement plu, c’est cette idée de rédemption par le travail. Mais quelle horreur ! Plus sérieusement, peut-être la love-story finale avec la diva R’n’B dont je trouve le personnage un peu décalé par rapport aux autres. Mais je dois vraiment me forcer pour mettre un bémol à cette belle partition

Sophie – Comme Za, j’ai moyennement apprécié le personnage de Lady La Loola que je ne trouve pas très cohérent dans cet univers.

Alice – J’en aurais pris plus sur Lady La Loola, plus parce qu’elle débarque à la fin du roman, et je n’avais pas envie d’en sortir… C’est plus une question de désir et du besoin de ne pas quitter un univers qu’une question de points négatifs pour moi.

Thalie – En ce qui me concerne je mettrai un bémol sur la fin du livre. J’aurais aimé quelque chose d’autre de plus fou. Je n’aime pas le personnage de Lady La Loola qui arrive trop vite et qui ne me semble pas à la hauteur de Jack Talboni. J’aurais aimé une histoire aussi belle que celle de ses parents, une fin un peu moins rapide. Mais là c’est mon envie d’encore qui parle. La gourmandise, toujours la gourmandise !

Leiloona – Pour moi aussi le personnage de la vamp détonne par rapport au reste… Mais cela va aussi contre certains a priori « et si la vamp’ était une personne sincère qui n’attendait que la religieuse de notre Jack » ? Mais je ne peux m’empêcher de voir cette relation comme complètement farfelue… Ils sont si différents l’un de l’autre…

Mais le plaisir, le bonheur de cette lecture reprennent le dessus…

Thalie – Savoir ce que j’ai le plus aimé est compliqué, tellement ce livre m’a séduite au premier regard. Je dirais donc que c’est ce qui se dégage de ce livre. L’objet en tant que tel, la douceur de la couverture, l’intelligence et la finesse des illustrations, l’originalité du texte. C’est un livre que l’on a envie de traiter avec respect et délicatesse.

Leiloona – C’est un ensemble… D’abord la qualité de production du livre (car c’est ce qui nous touche en premier, et ce soin est assez rare pour être souligné), puis le style un peu déjanté qui appartient à l’univers du conte.

Sophie – C’est l’ambiance qui se dégage de se livre qui m’a le plus plu : ce petit côté loufoque où on sait que rien n’est réaliste et pourtant on a envie d’y croire.

Alice – C’est une question d’ensemble. Il y a à la fois, l’histoire, l’art avec lequel elle est raconté, les illustrations, la douceur du papier. Bref, un bon livre c’est comme un mur de briques: pour que celui-ci soit fort et puisse bien supporter une maison, toutes les briques doivent bien s’emboîter ensemble et il ne doit pas en manquer une. C’est ce qui se passe pour ce roman, il y a la voix de l’auteur et un univers graphique qui s’assemblent parfaitement.

Za – Ce livre est tout d’abord un bel objet éditorial. Et puis il y a le style d’Alexis Galmot, ce style qui avance tout seul et qui se lit si bien à voix haute. La première chose que l’on reçoit de ce texte, c’est le plaisir des mots, le bonheur d’avoir en face de soi une véritable œuvre littéraire à hauteur d’enfant, à portée de tous !

Marianne – C’est peut-être bête, mais j’ai particulièrement aimé le thème de la boulangerie, en bonne gourmande que je suis. J’ai reniflé les petits bonheurs à plein nez rien qu’en lisant le titre, et je ne me suis pas trompée ! J’ai également beaucoup aimé l’ambiance de conte qui s’ancre quand même dans le réel : rien de complètement surnaturel, mais rien de complètement normal non plus !

Finalement, à qui pourrait-on conseiller ce livre ?

Alice – On peut dire que les lecteurs qui aiment les histoires originales et ceux qui aiment aussi s’attarder à la virtuosité des mots seront conquis. C’est aussi une lecture à faire découvrir à ceux qui n’ont pas l’habitude des livres « ovnis » (là, c’est l’ancienne libraire qui parle!). En fait, c’est difficile de parler de dresser un profil de lecteurs, car on peut être très surpris sur les lectures des gens. Je préfère finalement ne pas catégoriser car à trop catégoriser, on peut perdre les lecteurs éventuels.

Za – On peut conseiller ce roman à tous ! De 8 à 108 ans et même au-delà ! C’est un roman qui transcende les catégories d’âge, un texte à conseiller aux amateurs de hamacs, aux amoureux de temps libre, de dimanches ensoleillés. Ou, au contraire, à glisser sournoisement dans les lectures des stakhanovistes ou des réfractaires aux romans d’amour, histoire de les surprendre agréablement…

Sophie – Je le proposerais à des enfants autour de 10 ans, filles ou garçons s’y retrouveront à mon avis. Comme on l’a dit plus tôt, le public de Roald Dahl se plaira dans cet univers loufoque. C’est un petit roman très agréable à lire qui ravira tous les gourmands et amateurs d’univers déjanté.

Marianne – À tous les gourmands : les gourmands de bonnes douceurs, mais aussi les gourmands de la vie, qui n’ont pas peur d’un peu de folie douce ! Plus généralement, dès 9 ans, et sans limite !

Leiloona – Oui, dès 8 ans… Même si vers 15 ans, les adolescents risquent de trouver l’intrigue un peu « bébé ».

Thalie – Je conseillerais ce livre plutôt à des grands, dès 10 ans pour être plus précise. L’âge où l’on comprend les subtilités. Ce livre me semble vraiment idéal pour discuter en famille, un délicieux moment de partage.

Nos billets sur La boulangerie de la rue des dimanches :

Leiloona : http://www.bricabook.fr/2012/06/la-boulangerie-de-la-rue-des-dimanches/

Marianne : http://lamareauxmots.com/blog/?p=3777

Alice : http://sousunpissenlit.wordpress.com/tag/boulangerie-de-la-rue-des-dimanches/

La boulangerie de la rue des dimanches
Alexis Galmot & Till Charlier
Grasset Jeunesse
collection Lecteurs en herbe
2011

Livres à mettre dans la valise

Alice (Sous un pissenlit : http://sousunpissenlit.wordpress.com)

10 livres à toujours avoir près de soi (vite, dans la valise, si on part quelque part!)

– Albums jeunesse:

  • Tous les Pomelo! Ramona Badescu, Benjamin Chaud, Albin Michel. Pomelo, l’amour de ma vie dont personne, PERSONNE n’a le droit de dire du mal.
  • Une chanson d’ours, Benjamin Chaud, Hélium. L’album Parfait.
  • Wazokong, Benoit Jacques, Benoit Jacques éditeur. Drôle, décalé, irrévérencieux, et pakon y pal kom ssa.

– Romans jeunesse:

  • Le bal d’automne, Ramona Badescu, ill. de Aurore Callias, Albin Michel jeunesse. C’est ravissant, plus que ça même. Une plume rare.
  • Grignotin et Mentalo (la série), Delphine Bournay, École des loisirs. Des amis à avoir absolument dans sa bibliothèque pour une lecture en mots et en images savoureuse.
  • Le bon sommeil du roi de Sucredor, Sylvain Meunier, la courte échelle. Pour Sylvain Meunier, pour Sophie PA et pour le chef des espions de 102 ans, en fauteuil roulant. Un vrai grabataire, mais James Bond peut aller se rhabiller.

– Ados

  • Miss Charity, Marie-Aude Murail, École des loisirs. Juste à savoir qui en est l’auteure, je n’ai même pas besoin d’en dire plus.
  • La maison penchée, Kathi Appelt, Milan jeunesse. Une voix de conteuse sans commune mesure
  • Pas raccord, Stephen Chbosky, Sarbacane. Lu plusieurs fois, et, à chaque fois, c’est renversant.
  • La malédiction d’Old Haven, Fabrice Colin, Albin Michel jeunesse. Un roman à l’univers foisonnant et aux personnages fascinants. Avec ça? Une écriture virtuose pour lier tout ça ensemble…

Za (Le cabas de Za : http://le-cabas-de-za.over-blog.com)

  • Sacrées sorcières, Roald Dahl, roman, Folio junior, à partir de 8 ans
  • A la croisée des mondes (les 3 tomes), Philip Pulmann, roman en trois tomes, Folio Junior, à partir de 9 ans
  • Catherine Certitude, Patrick Modiano & Sempé, (petit) roman, Folio, dès 8 ans
  • Tobie Lolness, Thimothée de Fombelle, roman en 2 (gros) tomes, Gallimard Jeunesse, dès 9 ans
  • Un ange avec des baskets, Moka, roman, l’École des loisirs, dès 8 ans
  • Le Yark, Bertrand Santini & Laurent Gapaillard, roman très (bien) illustré, Grasset Jeunesse, dès 8 ans
  • Il était une fois dans le Nord, Philip Pulmann, roman (une autre aventure liée à la Croisée des Mondes), Gallimard, dès 9 ans
  • La chose qui ne pouvait pas exister, Moka, roman, l’Ecole des Loisirs, dès 9 ans
  • Déguisés en rien, Alex Cousseau, roman, le Rouergue, dès 8 ans
  • La série des Malo de Lange, Marie-Aude Murail, 3 romans, l’école des loisirs, dès 9 ans

Sophie (La lecture jeunesse de Judith et Sophie http://litterature-jeunesse.over-blog.fr/)

  • Le passeur, Lois Lowry chez L’école des loisirs – roman – ados
  • Rendez-vous à la Datcha, Marie Bertherat chez l’Archipel – roman – ados
  • Quatre filles et un jean, Ann Brashares chez Gallimard jeunesse – roman – ados
  • Fedeylins, Nadia Coste chez Gründ  – roman – ados
  • La ballade de Sean Hopper, Martine Pouchain chez Sarbacane – roman – ados
  • Jonathan Livingston le goéland, Richard Bach chez Flammarion – roman – 7-9 ans
  • Le jardin voyageur, Peter Brown chez Nord Sud – album – 3 ans
  • Une histoire à quatre voix, Anthony Browne chez Kaléidoscope – album – 3 ans
  • Le temps des Marguerite, Vincent Cuvellier chez Gallimard jeunesse – BD – 10 ans
  • Vert secret, Max Ducos chez Sarbacane – album – 5 ans

Valérie (Monte petite souris : http://monte-petite-souris.over-blog.com)

  • 1- Histoires du Soir : aider votre enfant à s’endormir en favorisant détente, confiance en soi et créativité.
    Anne Civardi – Kate Petty – Joyce Dunbar – Louisa Somerville
    Editions : Le Courrier du Livre
    Isbn : 2-7029-0493-9
    De 4 à 8 ans
    Contient 20 histoires qui peuvent être lues à toutes heures de la journée.
  • 2- Les plus belles histoires du soir pour les petits
    Editions Fleurus
    Isbn : 978-2-2150-9846-1
    A partir de 3 ans (peut être lu à partir de 2 ans/2ans et demi d’après mon expérience)
    Contient 42 histoires qui peuvent être lues à tout moment de la journée
  • 3- Histoires de petites bêtes
    Dans la collection « histoires à raconter pour les petits »
    Editions Fleurus
    Isbn : 978-2-2150-4987-6
    Contient 6 histoires
    A partir de 2 ans et demi
  • 4- Devine combien je t’aime
    de Sam Mc Bratney et Anita Jeram
    Editions Pastel
    Isbn : 978-2-211-03745-7
    A partir de 3 ans
    Petit livre couverture souple qui tient dans un sac à main
  • 5- Je t’aimerai toujours, quoi qu’il arrive
    de Debi Gliori
    Editions Les Petits Gautier
    Isbn : 978-2-0139-1328-7
    A partir de 3 ans
    Petit livre couverture souple qui tient dans un sac à main
  • 6- A la rencontre de la nuit
    de Debi Gliori
    Editions Les Petits Gautier
    Isbn : 978-2-01-393484-8
    A partir de 3 ans
    Petit livre couverture souple pour le sac à main
  • 7- Mieux qu’un jouet
    de Lenia Major. Illustrations de Gynux
    Balivernes Editions
    Isbn : 978-2-35067-015-7
    A partir de 3 ans
    Petit livre, couverture cartonnée
  • 8- Mieux que dix fées
    de Lenia Major et Cathy Delanssay
    Balivernes Editions
    A partir de 3 ans
    Petit livre, couverture cartonnée
  • 9- Les histoires de l’Oncle Léon : Le grenier mystérieux
    de Léon Cardré – Laurent Marquet – Illustré par Angelo Madyales
    Editions Lolant
    Isbn : 978-2-9532859-0-1
    A partir de 8 ans (peut être lu plus tôt, vers 6 ans environ, d’après mon expérience)
    Album
  • 10- Mon premier petit poème
    de Robert-Alexis Lafourcade
    Editions Persée
    Isbn : 978-2-35216-820-1
    A partir de 4/5 ans.
    Petit livre, couverture souple, qui a l’avantage de pouvoir être colorié par les enfants

Anne (Enfantipages : http://enfantipages.blog.lemonde.fr)

 

Céline (Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait LIVREsse : http://lacoupeetleslevres.blogspot.com)

Les 10 titres à glisser dans le sac à dos de l’ado :

  • 1. Parce que c’est devenu un classique du genre « héroïc fantasy »  made in France à faire découvrir aux nouvelles générations de lecteurs, l’intégrale de La quête d’Ewilan de Pierre Bottero paru chez Rageot : 3 titres en un !  Des heures et des heures de lecture plaisir.  Pour les acharnés (et ils seront sûrement nombreux), il pourront enchainer avec les deux autres trilogies, Les mondes d’Ewilan et Le Pacte des Marchombres, toujours chez Rageot.
  • 2.et 3. Pour ceux qui restent connectés au net (même en vacances), chez Bayard jeunesse, la série de Patrick Carman, Skeleton Creek qui allie journal intime dans un vrai cahier ligné, vidéos à consulter sur le net et enquête.  Un conseil: emportez au moins les deux premiers tomes intitulés respectivement Psychose et Engrenage (tout un programme) (le 1er tome se terminant sur un cliffhanger insoutenable).  Les deux tomes qui suivent s’intitulent Le crâne et Le corbeau.
    http://lacoupeetleslevres.blogspot.be/2012/01/skeleton-creek-1-psychose.html
  • 4. Pour les nostalgiques de la période Harry Potter, le premier tome de Les Dolce , la dernière famille de magiciens, intitulé Sur la route des magiciens et publié aux éditions Don Quichotte. L’auteur est Frédéric Petitjean.  Une famille attachante et dans le vent !
    http://lacoupeetleslevres.blogspot.be/2012/05/les-dolce-1-la-route-des-magiciens.html
  • 5.et 6. Les deux premiers tomes de la série fantastique débutée à quatre mains par Erik L’Homme et feu Pierre Bottero, A comme Association, La pâle lumière des ténèbres (d’Eric L’Homme) et  Les limites obscures de la magie (de Pierre Bottero) aux éditions Gallimard Jeunesse et Rageot.  Vous y découvrirez deux personnages détonants : Jasper et son humour potache et Ombe, la quasi incassable !
  • 7. Encore une saga, qui vous fera voyager dans le temps et l’espace!  Celle d’Ulysse Moore de Pierdomenico Baccalario chez Bayard jeunesse.  Le premier tome s’intitule Les clefs du temps.  Je parie que vous aurez envie de lire les 8 tomes qui suivent…
    http://lacoupeetleslevres.blogspot.be/2012/02/ulysse-moore-1-les-clefs-du-temps.html
  • 8. Selon Stéphan de Pasquale, « le premier thriller politico-médical pour grands ados », Les Effacés mission 1 – Toxicité maximale de Bertrand Puard paru aux éditions Hachette.
  • 9. Une série BD qui se bonifie de tome en tome, Les Nombrils de Delaf et Dubuc chez Dupuis.
    http://lacoupeetleslevres.blogspot.be/2012/01/les-nombrils-1-pour-qui-tu-te-prends.html
  • 10.  Et pour terminer, un global manga en quatre tomes de Svetlana Chmakova, Night School  – Le livre des sorcières, aux éditions Le lombard.
    http://lacoupeetleslevres.blogspot.be/2012/01/nightschool-le-livre-des-sorcieres-1.html

Carole (3 étoiles http://blog.3-etoiles.fr)

Ma liste pour la valise :

  • La fabrique à histoires de Bernard Friot, éditions Milan, livre coffret à partir de 8 ans
  • Jade ou les sacrés mystères de la vie de François Garagnon, éditions Monte Cristo, essai philosophique à partir de 10 ans
  • Dessine-moi ton rêve de Renato Moriconi, actes sud junior, album illustré à partir de 4 ans
  • Le Bal des échassiers de Sébastien Pérez, Seuil Jeunesse, album illustré à partir de 5 ans
  • Arto et la fée des livres de Agnès de Lestrade, éditions Milan, album illustré à partir de 6 ans
  • Dans ma tête si vous saviez de Hochka, éditions Ricochet, album illustré à partir de 7 ans
  • Restons calmes ! de Soledad Bravi, BD adulte, casterman
  • La cerise et le dragon de Laurianne Hillion, éditions Ipagine, album illustré à partir de 4 ans
  • Je mangerais bien un enfant de Sylviane Donnio, lutin poche école des loisirs, album illustré à partir de 4 ans
  • La princesse, le dragon et le chevalier intrépide de Geoffroy de Pennart, lutin poche école des loisirs, album illustré à partir de 5 ans

Dorot’ (Les livres de Dorot’ : http://www.livres-de-dorot.fr)

Voilà ma liste estivale :

L’été approche (il paraît) et il est temps de penser à ce que nous emporterons dans nos bagages.

Sachant que je pars avec 4 enfants, de 4 ans à 12 ans…

Une certitude s’impose d’entrée de jeu : nous ne partons jamais sans notre Gruffalo !

  • 1) Le gruffalo de Julia Donaldson
Ensuite il faut des choses à lire « tout seul » dans la voiture et qui soient un peu multi âge.
  • 2) BD Les dinosaures tome 2 d’Arnaud Plumeri et Blotz
  • Il faut aussi des choses qui les occupent longtemps et, idéalement, à plusieurs
  • 3) Le chevalier courage de Delphine Chedru
  • Passons ensuite à notre lectrice de CE1
  • 4) Cabane magique de Mary Pope Osborne, n’importe lequel (mais en un seul tome)
  • 5) Pomino Pimento, tome 1 Les aventures d’un dragonneau de Ingo Siegner
  • Pour notre lectrice de CM2 (qui dépote)
  • 6) Les 3 tomes des aventuriers du très très loin : Fergus Bonheur, Hugo Lachance et Zoé Zéphyr de Paul Stewart et Chris Riddell
    Chronique disponible là : http://depagesenpages.wordpress.com/2012/03/25/fergus-bonheur/
  • 7) Matilda de Roald Dahl
  • Quelques petits livres qui allient plaisir de lecture et révisions utiles (1 pour chaque tranche d’âge, sauf la maternelle ( !)).
  • C’est plus rigolo qu’un passeport !
  • 8) L’énigme des vacances, lire pour réviser, chez Nathan
  • Et enfin pour le grand
  • 9) Les 3 tomes de la quête d’Ewilan de Pierre Bottero

Mes 10 livres à mettre dans la valise estivale

Quelques romans :

  • Le journal d’un chat assassin, d’Anne Fine, Ecole des loisirs
  • Les petites filles modèles, de la Comtesse de Ségur, Hachette romans
  • Les malheurs de Sophie, de la Comtesse de Ségur, Hachette romans
  • Matilda, de Roald Dahl, Folio junior
  • Harry Potter, de JK Rowling, Gallimard (lequel ? Tous, ça les occupera tout l’été comme ça !)
  • Le petit prince, d’Antoine de Saint-Exupéry, Gallimard
  • Les contes de la Rue Broca, de Pierre Gripari, Grasset

En romans, je n’en citerai pas d’autres, par contre, il faudra bien quelques albums dans ma valise aussi !

Gabriel (La mare aux mots : http://www.lamareauxmots.com)

  • 5h22 de Séverine Vidal et Estelle Billon-Spagnol (Frimousse). Un roman/album/BD absolument génial sur un amour qui dure 5h22… le temps d’un Paris-Toulouse. Chroniqué .
  • La trilogie Prune de Séverine Vidal et Kris Di Giacomo. La meilleure série actuelle, roman très illustré sur les aventures d’une petite fille qui a du caractère. Très drôle. Chroniqués ici et .
  • Moi, le loup et les vacances chez pépé de Delphine Perret(éditions Thierry Magnier). Une BD très drôle sur un petit garçon qui part en vacances avec son pépé… et son loup ! Chroniqué ici
  • Le carnet rouge d’Annelise Heurtier (Casterman). Un magnifique roman sur les origines. Une petite fille apprend des choses sur sa grand-mère grâce à un carnet rouge. Moderne, bien écrit, passionnant. Chroniqué ici.
  • Sur les quais d’Anne Loyer et Ingrid Chabbert (Les lucioles). Une des plus belles histoires d’amour pour ado que j’ai lu. Chroniqué ici.
  • Les inséparables de Colas Gutman(L’école des loisirs). Comment faire quand son père rencontre une femme qu’on n’aime pas et dont les enfants sont horribles ? On ricane tout le long de la lecture de ce très bon roman. Chroniqué ici.
  • 6000 nuits d’André Borbé (Naïve). Dans un monde futuriste où les livres sont interdits, une jeune fille insomniaque va lutter contre la dictature. Passionnant, angoissant, prenant, bien écrit, une merveille ! Chroniqué ici.
  • Les petites marées de Séverine Vidal (Oskar éditeur). Amour d’enfance et déceptions. On sourit, les yeux humides. Un roman magnifique. Chroniqué ici.
  • L’été où mon grand-père est devenu jaunophile de Sandrine Beau (Les lucioles). Comment faire quand son grand-père est tombé amoureux d’une femme qui aime le jaune ? Très drôle. Chroniqué ici.
  • Liberté pour Hannah de Michel Cosem (GulfStream). Au début du XXème siècle une ado est enfermée dans une prison sur une île… elle rêve de s’en échapper. Chroniqué ici.

Plein d’autres conseils (et des livres dédicacés à gagner) dans le Hors série de La mare aux mots : http://lamareauxmots.com/blog/?page_id=5145

Thalie (Parfums de livres : http://parfumsdelivres.blogspot.fr)

Thierry (Lecture Jeunesse 83 : http://lecturejeunesse83.wordpress.com/ )

Voilà ma sélection de 10, assez difficile de faire un choix éclectique et objectif.

Donc 3 albums, 1 conte, 3 romans, 2 BD et 1 doc tous les genres papiers sont représentés, il manque l’image et le son mais avec les nouvelles technologies c’est très facile de s’en procurer !!!

ALBUMS :

CONTE :

ROMANS :

BD :

DOCUMENTAIRE :

Letterbee (Butiner de livres en livres : http://butinerdelivresenlivres.blogspot.fr/ )

Mes conseils de romans jeunesse pour cet été, des romans de détente pour les enfants de 7 à 12 ans.  
  • Jade et le royaume magique d’Isabel et Marc Cantin aux éditions Flammarion. A partir de 7 ans. 
  • Tout le monde veut voir la mer d’Agnès de Lestrade et Nathalie Choux aux éditions Rouergue. A partir de partir de 8 ans. 
  • Les secrets de Zoé de Tanya Stewner et Anne Montel aux éditions Bayard Jeunesse. A partir de 8 ans. 
  • Wilma Tenderfoot de Emma Kennedy aux éditions Casterman. A partir de 10 ans. (8/9 ans pour les très bons lecteurs)
  • Un été en roulotte de Giles Fresse aux éditions Rageot. A partir de 9 ans. 
  • Les aventurêves de Carole Bonnet aux éditions Fleurus. A partir de 8 ans. 
  • Opération Trio de Marc Cantin aux éditions Nathan. A partir de 8 ans. 
  • Araminta Spookie de Angie Sage aux éditions Nathan. A partir de 8 ans. 
  •  Le voyage dans le Temps de Geronimo Stilton aux éditions Albin Michel Jeunesse. A partir de 8 ans. 
  • La famille trop d’filles de Susie Morgenstern et Clotka aux éditions Nathan. A partir de 7 ans. 
Sur le blog, les livres idéaux à lire sur la plage : clic !
Marianne (La mare aux mots : http://www.lamareauxmots.com)
  • 1. La série Quatre sœurs de Malika Ferdjoukh, L’École des Loisirs (chroniqué ici)
  • 2. La collection P’tite Étincelle d’Édouard Manceau aux éditions Frimousse
  • 3. Wilma Tenderfoot, l’énigme des cœurs gelés, Emma Kennedy, Casterman
  • 4. La série des Globuline, Valérie Michaut, Lito
  • 5. L’imagier des saisons, Pittau et Gervais, Éditions Les Grandes Personnes (chroniqué ici)
  • 6. La série de bandes dessinées Jojo, André Geerts
  • 7. Michel T1: Grou, Dewi Noiry, Pauline Pinson, Ivan Rabbiosi, Bayard Kids (chroniqué ici)
  • 8. Oh Boy, Marie-Aude Murail, École des Loisirs
  • 9.Rosadèle et le jardinier, Françoise Jay, GulfStream
  • 10. Lune Noire et Marée Basse, Françoise Jay, Magnard 

Et vous, vous allez mettre quoi dans vos valises ?